« Nuclear Energy for a Net Zero World » : le rapport de l'AIEA

  • Source : AIEA

L'énergie nucléaire compte pour près de 10% de la production mondiale d'électricité(1). À Glasgow, Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a considéré que la COP26 était « peut-être la première où l'énergie nucléaire a une chaise à la table, où elle a été considérée » en vue de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre.

Dans le rapport ci-après publié mi-octobre, l'AIEA précise sa vision du « rôle crucial que joue l’électronucléaire dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris et du Programme de développement durable à l’horizon 2030(2) en remplaçant le charbon et d'autres combustibles fossiles, en concourant au déploiement de l’énergie renouvelable et en devenant une source de production économique d'une grande quantité d’hydrogène propre ».

Dans sa projection la plus favorable à la filière, l'AIEA envisage un doublement des capacités nucléaires dans le monde d'ici à 2050 (avec un prolongement de la durée d'exploitation de centrales du parc existant et près de 550 GW de nouveaux réacteurs nucléaires). À la COP26 comme dans ce rapport, l'Agence souligne en particulier l'intérêt du nucléaire pour accélérer « l’abandon du charbon » : remplacer 20% de la production mondiale d'électricité à partir du charbon par une production nucléaire(3) « réduirait annuellement les émissions mondiales de CO2 de 2 Gt, soit près de 15% des émissions mondiales du secteur de l’électricité par an ». 

L'AIEA souligne que 9 pays — le Canada, la Chine, les États-Unis, la Finlande, la France, le Japon, la Pologne, le Royaume-Uni et la Russie — font, dans ce rapport, « des déclarations appuyant ses conclusions sur la contribution de l'électronucléaire à l’action climatique ».

Lire l'étude :
Nuclear Energy for a Net Zero World
Sources / Notes

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