Réviser la place du nucléaire dans la France d’après…

Centrale nucléaire de Fessenheim

Joël Bultel a été Directeur de la centrale nucléaire de Flamanville de juillet 1992 à juin 1995.

Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, des grandes décisions précédemment prises par le pouvoir politique ont été remises en cause au plus haut niveau de l’État. Des urgences sociales, sanitaires, économiques ont entre autres été mises en lumière à cette occasion. Le chef de l'État a affirmé le 14 juin s’atteler à « la reconstruction d'une économie forte, écologique, souveraine et solidaire »(1).

Mais en matière d’énergie, le gouvernement annonce vouloir poursuivre la transition énergétique sans y réviser la place accordée à l’énergie nucléaire… Le premier réacteur de la centrale de Fessenheim a été arrêté définitivement le 22 février 2020 et le second le sera le 30 juin. Par ailleurs, la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) 2019-2028 a confirmé la réduction de la part du nucléaire à 50% du mix électrique de notre pays à l’horizon 2035 et la fermeture anticipée d’ici là de 12 réacteurs (hors Fessenheim), avec des conséquences dommageables pour les bassins d'emplois et l’économie des régions concernées.

Pourtant l’énergie nucléaire devrait avoir toute sa place dans la relance souhaitée aujourd’hui par le Président de la République et justifier ainsi une révision de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV)(2) en cohérence avec les objectifs de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC)…

Économie forte… Alors que la France doit faire face à une grave crise économique, peut-on croire qu’elle soit assez riche pour gaspiller une dizaine de milliards d’euros(3) en arrêtant la centrale de Fessenheim, très rentable et, dans le même temps, continuer de subventionner à hauteur de plus de 5 milliards d’euros chaque année (chiffre en croissance permanente) des éoliennes qui rencontrent une hostilité croissante de la population concernée par des projets d’implantation, mais aussi par des panneaux solaires qui sont importés en grande majorité ? Qui plus est, ces installations lourdement subventionnées (au profit de promoteurs qui n’ont pas eu à souffrir de la crise) ne servent quasiment plus à réduire nos émissions de gaz à effet de serre(4).

Économie écologique… Les orientations de la PPE sont contraires aux objectifs de la SNBC puisqu'elles réduisent le nombre de centrales nucléaire qui ne rejettent que 6 g de CO2 par kWh, soit en moyenne environ 8 fois moins que le solaire et 2 fois moins que l'éolien selon l'Ademe (analyse de cycle de vie)(5). Alors que l’Allemagne a encore démarré une grande centrale au charbon en mai 2020(6) et que la France diffère l’arrêt des siennes, la priorité donnée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au respect des engagements de l’accord de Paris pour le climat n’est-elle qu’un rideau de fumée ?

Économie souveraine… La fermeture de la centrale de Fessenheim, qui générait jusqu’ici de l'ordre de 2% de la production électrique annuelle de la France (en 2019, la centrale de Fessenheim a produit près de 12,3 TWh, soit plus du tiers de l’ensemble de la production éolienne en France métropolitaine(7)) - aujourd’hui rayée d’un trait de plume alors qu’elle aurait pu continuer à fonctionner de nombreuses années - est en contradiction avec les recommandations de l’Autorité de sûreté nucléaire qui appelle à accroître les marges de production.

Alors que le nucléaire a donné l’exemple ces derniers mois de sa capacité à répondre aux besoins d’un réseau électrique malmené par les variations des éoliennes(8), que penser des propos d’Élisabeth Borne qui s’inquiète à juste raison d’un passage problématique du prochain hiver alors qu’elle contribue à la réduction du parc nucléaire ? Ce qui n’empêchera pas d’attribuer à cette filière industrielle la responsabilité d’une éventuelle pénurie de production d‘électricité.

Économie solidaire… Les orientations actuelles sur le nucléaire conduisent à la mort lente du 3e secteur industriel français, fort de 225 000 emplois. Alors que la crise actuelle serait la cause de plus de 500 000 suppressions d’emplois et autant de chômeurs(9), faut-il que l’État en rajoute, en supprimant par exemple à Fessenheim près de 2 000 emplois directs et 3 000 emplois indirects dans une région déjà durement touchée(10) ? Il y a bien d’autres urgences, dont la reconstruction de notre système de santé et la ré-industrialisation du pays.

Au-delà des clivages politiques traditionnels et des considérations partisanes, le pays a besoin d'entendre un langage de raison sur un dossier essentiel pour son avenir. Toute approche idéologique étant inadaptée aux enjeux du « Monde d’après ».

Sources / Notes

Outre Joël Bultel, figurent entre autres parmi les signataires de cette tribune :

  • Pierre Carlier, ancien directeur du Parc nucléaire français
  • Alain Desgranges, ancien directeur de la centrale du Blayais 3/4  
  • Jean Fluchère, ancien directeur de la centrale du Bugey
  • Claude Jeandron, ancien directeur de l’environnement d’EDF
  • Alain Marcadé, ancien directeur technique de la centrale de St-Alban
  • Dominique Point, ancien directeur de l’Inspection Nucléaire
  • Georges Sapy, ancien responsable de projets nucléaires à l’export en Asie
  • Philippe Sasseigne, ancien directeur du Parc nucléaire français

Le « Collectif d’anciens responsables du parc nucléaire français » rassemble plus de 500 ingénieurs et cadres ayant travaillé une bonne partie de leur carrière dans le secteur de l’énergie. Ils sont engagés dans la lutte contre les changements climatiques et font la promotion des atouts des énergies décarbonées pilotables comme l’hydraulique ou le nucléaire.

  1. Adresse aux Français, Élysée, 14 juin 2020.
  2. Loi n°2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
  3. Somme de l’indemnisation immédiate d’EDF par l’État (500 M€) et du manque à gagner cumulé de 2020 à 2041.
  4. Les subventions aux énergies renouvelables sont régulièrement évaluées par la CRE. Le contenu en CO2 de notre mix électrique est disponible en temps réel sur https://www.electricitymap.org/map
  5. Bilan GES de l’Ademe.
  6. La centrale de Datteln 4 a été mise en service commercial le mois dernier et émettra en moyenne 9 millions de tonnes de CO2 chaque année.
  7. La production éolienne en France métropolitaine a atteint 34,1 TWh en 2019.
  8. Avril 2020 : l’électricité confinée, blog de Sylvestre Huet, 10 juin 2020.
  9. Emploi salarié - premier trimestre 2020, Insee.
  10. Sans compter les 50 millions d’euros de taxes locales que la centrale versait chaque année.

Les autres articles de Joël Bultel, au nom du « Collectif d’anciens responsables du parc nucléaire français »

Commentaire

serge

Je suis parfaitement d'accord avec votre premier et troisième point. Mais dans un pays qui dépense sans compter l'argent des autres au profit de quelques uns, qui eux savent compter et conter, il est des gens qui vous expliquent ici scientifiquement que l'avenir est au moulin à vent. Aussi, alors que le nucléaire est pour beaucoup de pays qui savent gérer leur argent le devenir en mode modulable et avec la génération qui va bien, la désinformation va bon train en expliquant que tout est à jeter. J'ai retenu par expérience que le foisonnement à un prix. Mais payé avec l'argent des autres c'est plus facile et expliqué avec quelques formules intelligentes pour faire bien on ne peut que foisonner à tout va. Le décret qui va bien l'autorise. A se demander si enfin un peu de bons sens n'aiderait pas parfois à faire les choses bien au service des ceux qui payent.

Serge Rochain

Non, cette définition de renouvelable crédible est ridicule.
Un, le solaire est crédible car autopiloté : il produit le jour qans on en a le plus besoin et surtout toujours besoin. Stocker du solaire serait une hérésie pour l'utiliser la nuit quand on n'en n'a pas besoin serait évidement totalement stupide. C'est une chose qui pourrait à la rigueur se concevoir pour l'éolien si cela devenait nécessaire.
Deux, Qu'est-ce que le prix du marché ? Le prix d'un produit rend d'autant plus crédible la source qui le produit qu'elle le fait en dessous du prix du marché, l'entrainant vers le bas, l'objectif ultime est d'atteindre l'inatteignable zéro partout en même temps et tout le temps.
Mais il y a des gens assez maso qui adorent payer cher ce qu'ils peuvent avoir pour moins cher sur cette planète.

Schricke

Merci, Monsieur Rochain, de nous avoir appris, grâce à vos connaissances illimitées en matière d'énergies, que (je cite): "Un, le solaire est crédible car autopiloté : il produit le jour qans on en a le plus besoin". J'aimerais comprendre ! Par exemple, en ce qui concerne l'éclairage, j'avais le sentiment -sans doute stupide !- que les Français (et même les "autres" !) s'éclairaient plutôt quand il faisait noir, c'est à dire justement, quand le PV ne produit plus !... Je serais donc dans l'erreur ? Ou alors, il faut penser que ces Français, toujours frondeurs, prendraient plaisir à s'éclairer quand il fait noir, uniquement pour "paire de la peine" à Mr Rochain ? A ce propos, je vous ai déjà posé plusieurs fois le même question, à laquelle, en dépit de vos connaissances étendues (et indiscutables !) vous ne m'avez jamais répondu ! La voici, à nouveau: Je connais bien une grande entreprise (usine de mécanique automobile) dont la puissance souscrite est de 48 Mw (48000 Kw), qui fonctionne 7J/7, 365 jours/an. Comment envisagez-vous de l'alimenter lorsque la France sera devenue tout ENR ? Je ne doute pas que vous me sortirez une réponse digne de vos incommensurables connaissances en matière de production d'énergie ! Merci d'avance !

Serge Rochain

Si au lieu de vous autocongratuler dans le noir vous consultiez les courbes de consommation fournies gracieusement par RTE vous constateriez que le besoin d'énergie se situe dans la phase diurne du cycle des 24 heures de la journée avec la pointe quasi traditionnelle à 13 heures. Cela vous permettrait de sortir moins d'âneries car vos convictions ne font pas le réel.
Ajoutez, de plus, que les impératifs du nucléaire nous ont aussi contraint d'adapter notre façon de vivre en coupant le chauffage/climatisation le matin en quittant le domicile afin de laisser toute la puissance des réacteurs au service de l'activité économique (diurne, ce qui vous a échappé) tout en refroidissant le domicile qu'il faudra remettre en température le soir en rentrant, ce qui occasionnera un surcroit (donc totalement artificiel) d'énergie. Mais cela tombera bien puisque si je rentre chez moi, c'est que j'ai interrompu mon activité professionnelle très gourmande en énergie électrique. Une nouvelle pointe de consommation sera observée vers 22h lorsqu'EDF après avoir bien remis la maison en température supportable ne saura à nouveau pas quoi faire de son électricité, manifestement pas si pilotable que ça, se propose de chauffer nos quelques millions de m3 d'eau sanitaire afin d'une part de me permettre de prendre un bain bien chaud à 3 heures du matin, et d'autre part de boucler le cycle de 24 heures au mieux possible en regard des énormes contraintes du nucléaires. Ces deux pointes de soirées et nocturne sont donc inutiles et devraient être transférées dans la phase où elles seraient plus a leur place…. lorsque le Soleil brille. Mais que voulez vous, il faut faire avec les contraintes qu'il suffit de faire considérer comme des normalités pour qu'on les oublie. Et avec des gens qui marchent sur la tête comme vous ce n'est pas très difficile. Mais je suis bon prince je vous informe même si vous ne comprenez rien, ce qui n'est que la conséquence du dogmatisme, et sur ce plan je ne peu rien :
https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-consommation
Bonne semaine, continuez à élucubrer des raisonnements à dormir debout cela vous va si bien.

Serge Rochain

Mais même en dormant debout, la nuit prochaine, n'oubliez pas d'éteindre la lumière car on n'en n'a pas besoin pour dormir … je me permets d'ajouter cela car il semble que vous n'ayez pas très bien compris cela non plus.

Schricke

Comme le déclarait, naguère un certain Georges Marchais, ci-devant secrétaire général du PCF, à un de ses interwiever préféré (JP Alkabach): "Vous avez VOS questions, j'ai MES réponses" !.... Imparable ? N'est-ce pas Mr Rochain ?

Dominique Guérin

Merci d'arrêter de dire des contre vérités: le France exportait de l'électricité presque en permanence.
Il n'a jamais été demandé de couper le chauffage ou la climatisation (sauf en Bretagne pour cause de manque de production locales et d'insuffisance de puissance sur les lignes HT alimentant cette région).
Mais depuis que Fessenheim est fermé, nous sommes devenus importateurs... Comme c'est bizarre...

Rochain

Tout est faux dans votre message. Je me souviens très bien des recommandations de l'EDF dans les années 50 et 60 recommandant de baisser le chauffage dans la journée puisque nous n'étions pas la... Avec l'assurance qu'il ne faudrait qu' une heure en général pour regagner une température de confort'.... Sans doute allez vous nier que l'eau sanitaire est chauffée la nuit.... Toujours sous recommandation de l'EDF avec la carotte d'un tarif moindre ?
Enfin deuxième thème de votre message, l'exportation, et deuxième mensonge car malgré la fermeture du premier réacteur de Fessenheim nous sommes toujours exportateur et non importateur. Le minimum est de consulter les graphes de RTE avant de sortir des contrevérités... Ce dont vous êtes en train de me calomnier. Vous êtes vraiment de plus en plus minables dans vos arguments tant ils sont facile à réfuter.

Dominique Guérin

Pendant les années 50 et 60, il n'y avait pas de nucléaire.
Chauffer l'eau quand les autre consommations sont au minimum me paraît sain.
Et c'est justement par ce que je viens de consulter electricitymap et RTE que je vous disais qu'aujourd'hui à midi, nous étions "importateurs" (4 frontières sur 6) et pourtant il y a du vent...

Rochain

Encore un message collectionant les fakes news
1 bien sur que le nucléaire commençait à investir le secteur de l'énergie fin des années 50 et ensuite cela n'a fait que croître avec de fortes ambitions. Dire que c'est un bon truc de chauffer les ballons d'eau de nuit quand on ne sait pas quoi faire de l'électricité la nuit a cause surtout jusque dans les années 70 pour cause d'incapacité à fluctuer la production nucléaire, je vous l'accorde.... On ne peut pas faire autrement.
Dernier thème de votre message encore du faux. De 11h30 à 13h30 nous ne sommes ni importateur ni exportateur... Allumer des incendies ne sert à rien quand on a tort.... On se ridiculise.

Serge Rochain

La réalité et ses vérités ne vous intéressent pas, vous avez seulement décidé d’avoir raison. Quand on vous renvoie dans vos 22 mètres sur vos chiffres faux et qu’on vous présente les vrais, preuve à l’appui autrement qu’en donnant l’URL d’un site d’opinion, vous revenez à la charge en changeant de sujet et comme vous êtes nombreux à tenir cette conduite dogmatique, j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des curés du nucléaire qui butent contre leur camp, car c’est vous qui paierai pour ce nucléaire en fin de compte, nous n’avons plus rien à nous dire. Bon vent

Schricke

Malgré une consultation assidue des (je cite) "des courbes de consommation fournies gracieusement par RTE ", je n'ai toujours pas de réponse à ma question, pourtant très simple, relative à l'alimentation électrique d'une grande usine !... Je ne doute cependant absolument pas que vous allez trouver une solution à ce "petit" problème, compte tenu de vos connaissances illimitées en la matière !...

Serge Rochain

Vous savez Schricke, il y a quelques cons dont vous êtes le porte drapeau à qui je ne réponds plus

Schricke

Vous adoptez, sagement, la position de ceux qui ne disposent plus d'AUCUN RGUMENT solide, et qui sont, en particulier, incapables de proposer une solution au problème (très simple, pourtant ?) posé !
Courage ! fuyons ! C'est dommage ! Vous deveniez presque drôle !...

Rochain

Je vais répondre pour la 10e fois à ce problème ridicule que vous croyez être imparable.... Ce sera cpnnement avec les ENR comme pour tous les autres consommateurs. Dans la journée essentiellement avec les production solaires et la nuit l'éolien sera toujours suffisant car moins de 5% Des entreprises fonctionnent la nuit comme on le constate sur les courbes de consommation de RTE. VOTRE PROBLÈME EST ON NE PEUT PLUS RIDICULE.

Dominique

Pour les défenseurs des ENR:
Sur les deux derniers mois, en France, les consommations ont été:
- minimum nocturne: 29.000 MW,
- maximum diurne: 53.000 MW
Sur ces mêmes deux mois, les productions ont été:
- minimum éolien: 428 MW
- minimum solaire: 3.658 MW
On fait comment la nuit quand l'éolien produit 428 MW et que la consommation est de 29.000 MW?
On fait comment le jour quand le solaire produit 3.658 MW et que la consommation est de 53.000 MW?
Quelques soient les réponses, merci d'en détailler les valeurs (nombre d'électrolyseurs, volume des réservoirs d'hydrogènes, nombre de méthaniseurs, et de centrales au gaz, nombre de centrales de biomasse et consommation de bois, nombre , dimensions et localisation des STEP... Bon courage.

Serge Rochain

Vous oubliez de demander le nombre d'éoliennes et de surface en PPV.
De plus vos référence de consommations jour/nuit sont biaisées car elles sont organisées pour se conformer aux exigences du nucléaire. Par exemple, les deux pointes de consommations de 18h à 20h et de 22h à 1heure du lendemain sont artificielles et répondent à une exigence de manque de souplesse du nucléaire. Si en hiver la maison est chauffée grâce au solaire toute la journée en hiver est refroidie par les clims toute la journée également grâce au solaire qui fera marcher les mêmes pompes à chaleur cette pointe de consommation disparaitra et même chose pour le chauffage des millions de m3 d'eau sanitaire car je ne prends jamais de bains à 3 heures du matin. Et ce sera encore la même chose avec mon véhicule électrique que je charge la nuit pour bénéficier des tarif de l'électricité de nuit dont EDF ne sait pas quoi faire. Vous voyez c'est complétement pipé des le départ votre question tellement vous croyez que le nucléaire est la loi divine.
Ceci étant transportez toutes ces consommation nocturnes en journée lorsque le Soleil brille et pour la nuit vous n'avez besoin que de ce que consomment les frigo et congélateurs, Bref, quand on aura multiplié par un facteur suffisant, soit peut-être 10 à 15, la surface PPV ridicule que nous avons aujourd'hui nous aurons de quoi fournir largement le besoin diurne. De toutes les façons on ajustera ce coefficient en fonction d'un besoin croissant sans aucune difficulté car sachez que si nous couvrions de PPV ne serait-ce que la surface bâtie du pays nous produirions entre 1,5 et 2 fois ce que produisait nos 58 réacteurs nucléaires. Je vous invite à en découvrir une double démonstration dans "Le regard des hommes sur le Soleil" paru aux éditions ISTE. Double parce qu'une démonstration est faite pas l'économiste énergéticienne Julia Cagé-Piketty à partir de données de 2014 (je crois) et l'autre par l'auteur de l'ouvrage lui même à partir de données de 2017 et dont les résultats sont un peu supérieurs, ce qui n'a rien d'étonnant puisque qu'avec des PPV plus récents.
Quant à la nuit si vous extrayez les pics artificiels reportés sur la journée et au vous procédez à l'intégration de la courbe vous voyez que la consommation typique est celle comprise dans la zone 3h à5h avec même un faible accroissement du parc éolien il pourra suffire dans presque tous les cas si on profite du foisonnement offert pas nos quatre façades maritimes que nous n'utilisons pas pour l'instant , ce qui souligne bien que notre engagement dans les ENR est toujours très marginal aujourd'hui.
Il reste à régler le cas des périodes anticycloniques avec vent faible et peu de solaire, qui se soldent à quelques jours par an et que l'on peut résoudre facilement avec une vingtaine de centrales à gaz fonctionnant au biogaz que nous pouvons produire sans problème pour un fonctionnement avec exclusivement ce procédé durant un mois si besoin car cela ne représente que 8 à 9% du mixe électrique, ce que font déjà les Allemands qui ne sont pas plus agricoles que nous..
Ah, j'oubliais vous ne m'avez pas demander les salaires des ouvriers qui laverons les PPV , ce qui est peut-être une information importante pour juger de la crédibilité de ma réponse puisque vous me demandez de détailler au niveau d'un post sur un forum internet ce qui serait, le cas échéant la stratégie complète et chiffrée de la transition énergétique du pays…?

Dominique

Bonsoir.
Les chiffres sont les chiffres.
Ce ne sera ni vous ni moi qui changerons les habitudes des consommateurs.
Si nous ne les approvisionnons pas très exactement comme ils consomment, le système s'écroule.
J'attends donc des réponses très précises à mes questions avec des valeurs et des calculs. Si vous ne savez pas répondre à ces questions vous n'avez aucune crédibilité.

Serge Rochain

Très bien la réponse est simple, c'est exactement comme pour le nucléaire :
Il y a besoin d'une puissance instantanée de 30 GW à 6 heure ? Les ENR fourniront 30 GW
Il y a besoin de 43 GW à 13 heure ? Les ENR fourniront 43 GW à 13 heures
IL y a besoin de 37 GW à, 17 heures ? Les ENR fourniront 37 GW à 17 heures…. Content ?

Dominique

Merci pour cette réponse précise et documentée, vous êtes maintenant aussi crédible que tout les YAKA, YAPLUSKA, YFOCON, ONAKAQ...

Serge Rochain

Comme pour le nucléaire : YAKA construire un nombre de réacteur qui satisferont à la demande quelle qu'elle soit !

Vous me demandiez donc de regarder dans ma boule de cristal pour savoir ce que sera la solution si le 17 septembre 2038 il y a un nuage qui passe au-dessus d'un PPV situé à Limoges ? Ou si le 12 décembre 2051 une faiblesse du vent dans l'Atlantique Nord fait passer la production du parc de Perros-Guirec de 600 MW à 372 MW ?
J'ai la même réponse à vous poser : Si l'EPR de Flamanville, qui a enfin réussi à démarrer en 2023 tombe en rideau le 14 mai 2039 en collant une châtaigne de 1650 MW à 0 MW sur le réseau …. quelle est votre réponse ?
J'ai encore un autre genre de question à vous poser :
Le Canada voyant fondre ses réserves d'uranium a décidé en 2035 de garder ses propres ressources pour aller jusqu'à l'abandon de son nucléaire dans un temps estimé encore à 60 ans environ. Suite à cette annonce, l'Australie lui a emboité le pas estimant ainsi pouvoir prolonger la durée de vie de son parc nucléaire au-delà de la fin du siècle. Il reste le fournisseur Kazakhstan qui est pour lui-même un très petit utilisateur et qui ne produit qu'environ 5% de son mixe électrique à travers une centrale équipée de deux réacteurs Russes. Et ce fournisseur, désormais en position de force a décidé de multiplier par 20 le prix de son minera exporté et dont nous sommes entièrement tributaire à la suite de la fermeture des robinets canadien et australiens. Le Prix du KWh vendu au français est maintenant à 4,75 € le KWh (TTC tout de même !).

Quand faute d'argument pour défendre votre dieu nucléaire pour poserez éventuellement, et avec l'intention de comprendre, des questions intelligentes et en rapport avec le sujet qui consiste à savoir ce qu'est la meilleure solution pour assurer notre besoin en électricité jusqu'à la fin de ce siècle, vous aurez des réponses en rapport.

Dominique

Je repose mes questions auxquelles vous n'avez pas répondu.
On fait comment la nuit quand l'éolien produit 428 MW et que la consommation est de 29.000 MW?
On fait comment le jour quand le solaire produit 3.658 MW et que la consommation est de 53.000 MW?
Quelques soient les réponses, merci d'en détailler les valeurs (nombre d'électrolyseurs, volume des réservoirs d'hydrogènes, nombre de méthaniseurs, et de centrales au gaz, nombre de centrales de biomasse et consommation de bois, nombre , dimensions et localisation des STEP... Bon courage.

Serge Rochain

Vous êtes décidément complétement stupide car bien sur lorsque la consommation de nuit sera de 29 GW la production éolienne installée sera capable de produire bien plus ce qui imposera une déconnexion des parcs éolien superfétatoire
Et pour la même raison lorsque nous aurons une consommation de jour de 53 GW le parc solaire sera capable de produire plus de 53 GW tout simplement, et si le parc solaire se trouve ponctuellement ne pas être suffisant, ce n'est pas parce qu'il fait jour qu'il n'y aura pas de vent.
Et pour les deux cas si une faiblesse de ces deux ressources devaient impacter l'exigence du besoin, comme les énergéticien de ce futur que j'espère le plus proche possible, sont moins bêtes que vous ils auront prévu l'appui des ENR fixes et permanent comme l'hydraulique de barrage (qui est aujourd'hui également indispensable au nucléaire), ainsi que bien d'autre comme les centrales à biogaz, les houliennes, les hydroliennes, le thermique du sous-sol, le solaire à concentration….
Mais d'après votre raisonnement lorsque nous n'avions encore qu'un seul réacteur de 900 MW en fonctionnement j'en conclu que vous pensez que nous ne savions pas répondre à vos deux questions idiotes…. caractérisant leur auteur.
En revanche, je suis de ceux qui préfèrent payer moins cher alors je compare :
https://www.batirama.com/article/26939-photovoltaique-comwatt-est-pret-…

Mais puisque vous aimez les chiffres précis il faut expliquer comment cela est possible, alors je vous invite à suivre la démonstration suivante que je vous invite aussi à démolir :

Les données du problème :
Nucléaire :
Cout EPR : 12,4 G€ Délai de réalisation 2007 à 2021 : 14 ans
Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2019 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW
Production annuelle : 10,5 TWh

Parc éolien :
Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien : 25%
On peut donc construire plus de 10 000 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Puissance théorique 20 GW, puissance réelle 5 GW
Production annuelle : 43,8 TWh soit 4 fois plus que le nucléaire de l’EPR
Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques.
Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire, ce qui explique la différence de prix constatée dans les marchés signés depuis juillet 2019. CQFD
Mais pour les tordus qui ne comprennent pas grand chose et qui passent leur temps à critiquer ce qu'ils ne comprennent pas, il faut estimer le coût du stockage si tant est qu’il faille stocker car le stockage est un fantasme inventé par le nucléaire, qui ne sachant pas quoi faire de son électricité la nuit, la stocke sous forme de chaleur la nuit dans les millions de m3 d’eau sanitaire. Il suffit par ailleurs de consulter systématiquement les courbes fournies par RTE pour voir que part vent fort l’éolien (bien qu’encore très mal réparti en France) la production est jusqu’à 5 fois celle du vent moyen au niveau duquel il « faudra » équipé le parc pour qu’il fournisse le besoin dans le mixe qui lui aura été assigné. En conséquence par vent fort il y aura une puissance colossale à stocker avec cette électricité quasi gratuite ce qui rendra probablement intéressant le stockage H2 malgré la piètre conversion E->H2->E de 40%. Ajoutez-y que dans les ENR le biogaz est dans un état stocké dès sa production et son potentiel, peu développé en France (1,8 % du mixe électrique) qui l’est 5 fois plus en Allemagne, permettrait d’alimenter exclusivement par ce moyen le pays par temps calme et couvert anticyclonique durant 3 mois au moins chaque année avec la méthanisation des simples déchets agricoles. Actuellement l’Allemagne dont le biogaz représente déjà 8,4% du mixe électrique peut assurer son besoin électrique à 100% par cette source 1 mois par an. N’oubliez pas non plus les ENR constants ou presque, avec les solutions marémotrices, les hydroliennes, les houliennes, et n’oubliez pas non plus l’hydraulique de barrage qui marche déjà fort bien….. autant de solutions qui rendent ridicule l’insistance des nucléocrates sur le caractère intermittent lui aussi ridicule puisqu’il s’agit de variabilité et pas d’intermittence qui est le « tout ou rien » présenté aussi de façon toute aussi ridicule comme aléatoire, avec une météo datant de l’âge de la hache de pierre, peut-être, mais plus aujourd’hui. Il y a beau temps que l’on sait ce que le vent attendu demain va produire, et où (façade maritime Nord, Ouest, Sud ? Et dans l’intérieure même chose). La même météo va aussi nous donner la couverture nuageuse et…. Il est temps de revenir au XXI e siècle au lieu de bétonner sur le XXe qui a bien fait son boulot, merci, au revoir.

Thomas

Ce texte des anciens du nucléaire est comme tous leurs précédents: une sorte de tentative de la dernière chance qui compare encore une fois sans aucune rigueur leur "si génial nucléaire" au "si méchant éolien".
Ces messieurs, soi-disant grands défenseurs du climat, n'interviennent bizarrement QUE pour défendre le nucléaire et trouvent systématiquement le moyen de donner quelques piques bien senti à l'éolien qui pourtant se marie bien avec le nucléaire; leur "maison" le prouve chaque jour, en France et dans le monde d'ailleurs où EDF Renouvelables développe des projets à terre et en mer.
Je ne comprends pas pourquoi ces messieurs s'obstinent à vouloir maintenir une si grande place du nucléaire dans le mix français quand ils connaissent eux-même les enjeux qui sont si nombreux et qui vont peser sur les générations suivantes.
Au passage, si ces messieurs étaient cohérents, et avec une vraie vision des enjeux climatiques, ils feraient passer avant tout propos, l'immense nécessité d'un Plan de sobriété énergétique dans tous nos usages, plutôt que de "pleurnicher" (excusez moi du terme) pour tenter de garder fonctionnelles des centrales qui ne sont même pas assurées de toutes passer les visites décennales.
PS: au passage, et j'en profite, il serait très intéressant que ces messieurs puissent nous éclairer d'une vraie analyse sur la résilience de l'énergie nucléaire fasse aux crises qui s'annoncent (climatique, sociale, environnementale..), pour comprendre si cette énergie et tout ce qui est nécessaire à son bon fonctionnement (réseau, ASN, brigade d'intervention, sous-traitance, etc.) est capable de fonctionner en mode fortement dégradé, sans perdre le niveau de sureté attendu. Et ils pourraient aussi nous expliquer pourquoi l'ASN a récemment pointé du doigt une dégradation de la qualité d'exploitation? Et enfin, on parle régulièrement du manque cruel de main d'oeuvre (ingénieurs, soudeurs, etc.) dans la filière nucléaire. Est-ce que ces messieurs peuvent nous assurer qu'il y aura suffisamment de gens bien formés pour maintenir l'exploitation de nos réacteurs dans les 10, 20 prochaines années sans dégradation desniveaux de sureté ??
Merci,

Oscar

Je vous rejoint totalement .

Bien entendu, tout le monde vois midi à sa porte. Mais quand le nucléaire avance leurs arguments écologiques et économique pour attaquer les EnR, c'est quand même l'hôpital qui se fout de la charité, pour ne pas dire un scandale. Les EnR sont en effet bien plus difficile à mettre en oeuvre mais leur nécessité dans le mix énergétique de demain n'est plus à prouver. C'est une filière à ses balbutiements et c'est facile d'attaquer un bébé. Tout en occultant totalement les réels coûts et les conséquences écologiques du nucléaire qui sont d'une extrême opacité. Leur travail de lobbying est terrifiant, surtout quand on voit que beaucoup y croient.

Benoit

Le business éolien n'est plus tout à fait un bébé. Voilà déjà 20 ans qu'il est subventionné.
L'efficacité écologique de l'éolien n'est pas démontrée. Remplacer le nucléaire qui ne dégage pas de CO2 par une autre ENR qui n'en dégage pas, est ce un progrès dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ?

Thomas

Sur quelle base vous basez-vous lorsque vous dites que son efficacité écologique n'est pas démontrée??
Le remplacement progressif du nucléaire en France est dans tous les cas nécessaire car les centrales vieillissent je vous rappelle. Et je vous rappelle que le temps de développement des projets doit être pris en compte pour avoir suffisamment de capacités installés sur une échelle de temps donnée. Les scénarios de Rte sont assez claires sur les capacités à réduire le nucléaire et à laisser plus la place aux EnR.
Si on élargit votre commentaire à l'échelle mondiale, vous conviendrez que les ENR se développement plus rapidement que le nucléaire et permettent de remplacer des centrales thermiques notamment...

Benoit

Colloque National Éolien 2019 - Marjolaine Meynier Millefert Députée Rapporteur de la Commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables et la transition énergétique
extrait de 2 minutes.
https://www.youtube.com/watch?v=3a0iH11CTS0
Elle dit clairement que l'éolien sert la transition énergétique, la sortie du nucléaire. Mais rien à voir avec la lutte contre le CO2.

Schricke

Vous vous appuyez sur une monologue exclusif d'une des intervenantes, particulièrement anti-nucléaire, en évitant soigneusement de publier les interventions des autres intervenants ! C'est assez "facile" ? on ? C'est un peu comme si ce forum ne publiait que les avis (certes très charpentés documentés et convaincants !...) de Mr Rochain !

Dominique Guérin

Les ENR ne remplacent rien (en tant qu'installations) elles permettent juste d'en diminuer la production cumulée.
Mais quand il n'y a ni vent du soleil, il faut bien avoir conservé les anciennes installations, en ouvrir de nouvelles ou sinon, faire des coupures.
Voir mon commentaire précédent où en France l'hiver dernier pour une consommation de 85.000 MW les renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) faisaient 15.000 MW au total.
On fait quoi ces jours la???

gautier

Ce que vous dites n'a aucun sens si vous ne le rapportez pas au MWh ou GWh produit.

Serge Rochain

Cela n'a rien à voir avec le nombre de MWh produits. D'autant plus que pour les gens comme vous chaque euro donné à EDF c'est pour payer son électricité mais chaque euro donné à une entreprise privée de production d'électricité c'est une subvention quant à son électricité il doit la donner gratuitement….
Si vous voulez une petite idée de la subvention à EDF vous cumulez son CA depuis qu'elle existe car ce n'est finalement que le total du prix que les français ont payé leur électricité.
Tandis que l'électricité ENR devrait être gratuite….. c'est ça ?

gautier

Mais les Français sont ceux qui paient leur électricité TTC les moins cher d'Europe. Et sans les taxes pour les renouvelables dans la CSPE et TIPP, ils la paieraient encore moins cher (et un contenu carbone parmi les moins élevés du monde).. Que voulez-vous de plus ?

Serge Rochain

Sauf que c'est faux….. nous n'avons pas l'électricité la moins cher d'Europe.
De plus si c'était le nucléaire qui permettait d'avoir une électricité pas cher Nos voisins Belges qui sont très nucléarisés avec 50% de leur mixe en nucléaire n'auraient pas un prix hors taxe nettement supérieur à celui des Allemands et un prix TTC exactement égal à celui des Allemands.
Votre problème est bien celui des perroquets qui colportent n'importe quoi de ce qui passe du moment que ça conforte votre opinion bâtie sur du sable, sans jamais rien vérifier par vous mêmes…. pour ça il faut mouiller sa chemise et ne pas être qu'un fainéant.

Serge Rochain

Et pas que sur un point….
Avec la CSPE ce n'est pas les ENR que vous subventionnez, c'est EDF !! Je vais vous prendre un cas parmi les plus simples :
EDF achète avec l'argent de la CSPE (une partie seulement mais je crains que ce ne soit la plus grosse) donc avec votre argent, de l'électricité à un tarif très bas entre 0,06 et 0,10 € (selon la puissance de l'installation) le KWh le surplus non consommé par un investisseur privé qui a mis des PPV sur sa toiture, et vous le revend à 0,1161 € !!
D'une part EDF prend une marge sur cette revente alors qu'il n'a même pas vu passer les électrons directement injectés dans le réseau par le producteur.
D'autre part cette électricité ayant été payée avec votre argent il vous est à nouveau vendu dans votre consommation…. c'est donc de l'électricité qu'EDF vous a vendu deux fois, et sans rien faire si ce n'est la facture.
J'espère que la manipulation dont vous êtes victime fini par vous apparaitre au milieu de ce brouillage d'information qui propage que l'affaire est au détriment d'EDF et du consommateur et au profit du fournisseur d'énergie renouvelable. Le Pigeon, c'est vous qui payez deux fois et le gagnant c'est EDF qui reçois ainsi une subvention car là, il s'agit bien d'une subvention : de l'argent et même beaucoup d'argent contre rien puisqu'il n'a rien fait dans cette affaire si ce n'est vous revendre quelque chose que vous aviez déjà payé par la CSPE…..
Allez vous finir par comprendre qui vous gruge ?

Rochain

Des qu'on vous demontre que vous racontez des aneries vous chahgez de sujet.... Pour.... Dire de nouvelles âneries. La seule entreprise de production d'électricité qui soit subventionnée en France, c'est EDF

gautier

Encore un site d'opinion, militant et peu objectif dans ses commentaires !

Serge Rochain

La réalité et ses vérités ne vous intéressent pas, vous avez seulement décidé d’avoir raison. Quand on vous renvoie dans vos 22 mètres sur vos chiffres faux et qu’on vous présente les vrais, preuve à l’appui autrement qu’en donnant l’URL d’un site d’opinion, vous revenez à la charge en changeant de sujet et comme vous êtes nombreux à tenir cette conduite dogmatique, j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des curés du nucléaire qui butent contre leur camp, car c’est vous qui paierai pour ce nucléaire en fin de compte, nous n’avons plus rien à nous dire. Bon vent

Serge Rochain

La réalité et ses vérités ne vous intéressent pas, vous avez seulement décidé d’avoir raison. Quand on vous renvoie dans vos 22 mètres sur vos chiffres faux et qu’on vous présente les vrais, preuve à l’appui autrement qu’en donnant l’URL d’un site d’opinion, vous revenez à la charge en changeant de sujet et comme vous êtes nombreux à tenir cette conduite dogmatique, j’ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec des curés du nucléaire qui butent contre leur camp, car c’est vous qui paierai pour ce nucléaire en fin de compte, nous n’avons plus rien à nous dire. Bon vent

Serge Rochain

Encore une foi vous vous plantez Gautier….. cessez de consulter des sites d'opinion qui ne font que mettre en exergue ce qui les arrange et consultez les sites reprenant les données des organismes scientifiques et statistiques vous y apprendrez la vérité, pas celle qui vous arrange. Les Belges ne paient aucune taxe de sortie du nucléaire puisque la Belgique n'a même pas fait encore ce choix pour l'avenir….. c'est vraiment l'affolement dans votre tête.
Les Belges, paient hors toutes taxes confondues le KWh bien plus cher (0,2€) que les Allemands (0,13€) également hors toutes taxes confondues. Et TTC c'est un peu plus cher pour les Allemands car les Allemands ont plus de taxes sur l'énergie que les Belges et en ignorant même comment se répartissait le prix HT et TTC cela vous ne vous empêchait pas de donné un avis sur les raisons de ces taxes…. quel dogmatisme !!! A peine croyable, moins vous en savez plus vous parlez haut !!. Vous n'aurez jamais raison face à la réalité Gautier mais vous vous ridiculisez de plus en plus. Contentez vous d'apprendre, quand vous serez grand et instruit vous pourrez peut-être dire quelque chose d'intelligent :
https://fr.statista.com/infographie/11825/comparaison-cout-electricite-…

Schricke

Non, Mr Rochain, le nucléaire n'est pas subventionné depuis 30 ans, et vous le savez très bien ! Alors pourquoi ces mensonges ?

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