Le groupe Spie « en ligne » avec ses performances pré-crise après neuf mois

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Le groupe de services multi-techniques aux entreprises et collectivités Spie a enregistré sur les neuf premiers mois de l'année une performance "en ligne avec le niveau de 2019", avant la crise du Covid-19, selon des chiffres publiés vendredi, et a relevé ses prévisions. 

Son chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année s'établit à 5,03 milliards d'euros, soit un rebond de 6,2% par rapport à la même période en 2020 (+5,6% sans les acquisitions et effet de change), et +0,4% par rapport à 2019.

Le bénéfice opérationnel (Ebita) est de 269,9 millions d'euros, en progression de +42,3% par rapport à 2020, à une période très affectée par la crise. La hausse est de 2,2% par rapport à 2019. La marge d'Ebita s'affiche à 5,4%, surpassant légèrement son niveau de 2019 (5,3%) et largement celui de 2020 (4%).

Le groupe en profite pour relever encore ses objectifs pour l'ensemble de l'année 2021 -- il l'avait déjà fait lors de sa publication semestrielle : il table désormais sur une marge d'Ebita "supérieure à celle de 2019 à 6,1%" et confirme la perspective d'une "production égale ou supérieure au niveau de 2019".

"Spie a devant elle un horizon dégagé: notre positionnement en tant qu'acteur clé de la transition énergétique nous ouvre d'importantes opportunités commerciales, déjà visibles dans notre prise de commandes dynamique, et qui soutiendront notre croissance et nos marges dès 2022", s'est félicité le PDG Gauthier Louette, cité dans le communiqué.

Il a également souligné que le groupe était "particulièrement actif" sur le front des acquisitions, sept depuis le début de l'année "représentant un chiffre d'affaires annualisé total de 252 millions d'euros".

Le chiffre d'affaires a été tiré par les activités en France (+ 13,8% sur les neuf premiers mois) et en Allemagne (+ 6,2%). Au seul troisième trimestre, la production a enregistré une hausse de 1,1 % par rapport à 2020 et un léger retrait organique, de -1,5 %.

Mi-octobre, Spie s'est retiré de la course au rachat d'Equans, filiale récemment créée par Engie en vue d'une scission de ses activités de services. L'entité reste convoitée par Bouygues, Eiffage, et Bain Capital allié au financier français Marc Ladreit de Lacharrière, fondateur du holding diversifié Fimalac.

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