Nucléaire : après un revers en République tchèque, EDF défend ses ambitions en Europe

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Le constructeur de centrales EDF a plaidé mercredi en faveur d'"une approche européenne" pour relancer le nucléaire sur le continent, après sa déconvenue en République tchèque où il vient d'être supplanté par le sud-coréen KHNP dans un appel d'offres pour construire des réacteurs.

L'offre coréenne « meilleure sur tous les critères évaluées »

KHNP (Korea Hydro & Nuclear Power) a battu le français EDF dans cet appel d'offres lancé au départ en 2022 pour la construction d'un nouveau réacteur dans la centrale de Dukovany. Le gouvernement avait toutefois depuis déclaré qu'il souhaitait des offres contraignantes pour construire jusqu'à quatre nouvelles unités dans ses deux centrales de conception soviétique de Temelin et Dukovany.

L'offre coréenne, retenue pour deux réacteurs à Dukovany à ce stade, "était meilleure sur tous les critères évalués", a déclaré le Premier ministre tchèque Petr Fiala aux journalistes, en évoquant le prix.

"EDF continuera à plaider en faveur d'une approche européenne basée sur des technologies développées en Europe avec ses partenaires", a réagi le groupe dans un communiqué, se disant "pleinement mobilisé pour poursuivre les nombreux projets nucléaires en cours", en Grande-Bretagne et en France.

Cette annonce, scrutée par les autres pays intéressés par l'atome, est un revers pour EDF qui avait beaucoup misé sur cet appel d'offres dans lequel il proposait un modèle d'EPR1200 (réacteur de nouvelle génération de moyenne puissance).

Une « Europe du nucléaire »

Mais, martèle EDF, elle ne remet pas en cause son objectif de construire deux réacteurs par an à partir de la prochaine décennie - un en France dans le cadre du programme de relance nucléaire prévoyant jusqu'à 14 réacteurs EPR2, et un autre en Europe. "Cet objectif-là ne change pas, car c'est cet objectif qui fonde l'effet de série dans la filière", synonyme de performance industrielle et de mutualisation des coûts, a assuré un porte-parole du groupe.

"On a cette conviction que la constitution d'une Europe du nucléaire pour les pays qui souhaitent construire des réacteurs est indispensable si le continent veut réussir sa transition énergétique et son indépendance énergétique", souligne-t-on chez EDF, alors que selon lui dans les deux décennies, l'Europe compte construire 27 à 49 réacteurs.

"Au-delà de la décision prise par les Tchèques, évidemment nous resterons très présents auprès de l'ensemble des autres prospects", ajoute-t-on chez EDF.

Le groupe dit être en discussions avec d'autres pays (Pays-Bas, Slovénie, Pologne, Finlande et Suède), au moment où l'atome retrouve la cote en Europe, poussé par l'impératif de sortir des énergies fossiles et la volonté d'une plus grande indépendance vis-à-vis de la Russie, plus grand constructeur de centrales.

Commentaires

Daphné
Si la France veut gagner des parts de marché du nucléaire elle doit absolument réformer sa politique de formation. Que veulent dire des frais de réparations énormes dus à de mauvaises soudures? Que veut dire un couvercle d'EPR à Flamanville et des conduits dont la qualité laisse à désirer? Quand on laisse filer nos ingénieurs et nos physiciens ailleurs parce que leurs conditions de travail , leur considération et leur salaire sont meilleurs, quand on persiste à encourager 75% de réussite au BAC plutôt que d'orienter les élèves qui ont des qualités de travail pratiques et manuelles vers les filières fondamentales comme la chaudronnerie, la sidérurgie la soudure spécialisée etc, dès 16 ans; Quand on ne ventile pas nos apprentis vers d'autres pays pour avoir une expérience différente, quand il n'y a pas assez d'échanges intereuropéens de formateurs on finit par perdre des milliards et on rate des marchés. Nous avons fait une offre pour la construction d'un EPR 2 dont nous n'avons pas encore d'expérience.... On ne peut pas croire au miracle Loin de moi les éternels "Ya qu'à" Ces remarques sont celles des cadres retraités français du nucléaire et de la sidérurgie qui ont eu une relève insuffisante. depuis 20 ans au moins.
Rochain Serge
Avec la demonstration EPR il faudrait être mazo pour passer commande chez EDF... Il n'y a que Macron pour passer commande de 6 de ces machines à faillite sur la seule fois de son échec planétaire ! Serge Rochain
Studer
Attendez un peu que les 6 EPR démarrent, plus 8 autres et encore d'autres. Quand les écideurs se rendront enfin compte que les énergies intermittentes du vent et du soleil sont impropres à la consommation, ce qui est une évidence pour tout spécialiste de l'électrotechnique, on redemandera du nucléaire et de l'hydraulique pilotables. EDF a certes perdu un appel d'offres, mais l'APR coréen est plus "simple" et moins sûr que l'EPR, même si c'est un bon produit, ne soyons pas chauvins. Quand EDF aura atteint son régime de croisière en matière de construction de réacteurs standardisés, tout comme les coréens qui n'ont pas été brimés par un gouvernement antinucléaire et incompétent en matière énergétique, ses prix baisseront et le supplément de qualité dû à une meilleure sûreté (récupérateur de corium, bouclier anti missile) fera la différence. Qu'on se le dise !
Observatoire d…
Les renouvelables produisent déjà 33% de l'électricité mondiale, les 40% seront atteint très vite. Pendant ce temps, ce pauvre nucléaire est passé de 17,1% en 2001 à 9,2% en 2022 : pas une baisse mais un effondrement, qui va continuer inexorablement...
Studer
Vous mélangez (est-ce conscient ?) les renouvelables pilotables, notamment l'hydraulique qui est l'un des moyens les plus performants de produire de l'électricité, avec ceux qui sont intermittents (solaire et éolien essentiellement) et qui sont impropres à la consommation, sauf à compenser leurs lacunes avec des énergies pilotables. L'hydraulique en est un, mais malheureusement peu de pays ont une géographie qui permet d'en produire suffisamment (en France, on plafonne à 12 % de notre consommation). Il reste le nucléaire comme moyen efficace et surtout décarboné de produire de l'électricité pilotable, qui s'adapte à la variabilité de la consommation et aussi à l'extrème variabilité des énergies intermittentes. Sachez qu'en l'absence de technologie de stockage de masse de l'électricité, il sera dangereux de dépasser 40 % en moyenne annuelle de ces énergies intermittentes dans un mix,. Le "pauvre nucléaire" est donc la seule solution (avec l'hydraulique malheureusement limité par la géographie) pour assurer notre consommation décarbonée future. A moins de croire au père Noël, comme certains responsables politiques mal informés ou ignares en matière d'électrotechnique. Les Allemands par ex. qui ont renoncé au nucléaire pour des questions électoralistes, sont dans de beaux draps, car ils vont devoir rapidement mettre à l'arrêt leurs centrales au charbon, et n'ont quasiment pas d'hydraulique. Pour ne pas se dédire, ils parlent d'acheter massivement de l'hydrogène produit au Maroc avec des centrales solaires, oubliant (volontairement) le risque inhérent à ce gaz et surtout celui de la perte une nouvelle fois de leur souveraineté énergétique. Vous verrez qu'ils reviendront au nucléaire, comme la plupart des pays développés.
Daphné
D'accord avec vous M. Studer. Sauf que je ne mélange pas toutes les énergies renouvelables éoliennes ou photovoltaïque qui produisent de l'électricité intermittente et non stockable SAUF l'hydraulique qui cumule toutes les qualités ( verte, renouvelable, rapidement régulable, sans déchets , à longue vie, et autres). mais comme vous le dites, certains pays ne peuvent cumuler les barrages pour des raisons géographiques ou climatiques et se tournent vers le nucléaire pour éviter la dépendance aux énergies fossiles.
Studer
On est en phase, Daphné. Mes commentaires s'adressaient à M. Rochain (troll antinucléaire bien connu) et à l'Observatoire d... qui fait l'amalgame entre énergies intermittentes et pilotables.
Serge Rochain
Le charbon reste à l'heure actuelle encore le producteur d'électricité majoritaire au niveau mondial, mais les renouvelable le dépassera probablement en 2025.... nous vivons sans doute la derniere année où la charbon domine la production d'électricité. Cette tendance vers le renouvealble ne fait que s'affirmer chaque année. Serge Rochain
Philippe
Je vous suis sur votre analyse des ENR intermittentes. C'est la pression des lobbies industriels et financiers qui poussent cette politique des renouvelables inefficaces. Le mirage des ENRi se dévoilera au grand jour, mais quand ? En attendant cela coûte beaucoup d'investissements de réseau notamment qui sont assumés par les consommateurs pour une grande partie (je n'ai pas les chiffres). Claude Allègre a écrit https://www.amazon.fr/Limposture-climatique-Claude-ALLEGRE/dp/2259209858. On en reparlera. Il ne s'agit pas de dire que le climat ne change pas mais les causes sont elles bien celles que l'on veut nous imposer à grands renforts médiatiques !!!
Rochain Serge
Le GIEC n'est pas composé de débiles mentaux, mais il semble que cela ne vous soit pas venu à l'idée. Qu'elles sont vos références pour vous permettre de lettre en doute leurs multicompetences? Les forums sont pleins d'ignorants qui se croient plus à même de savoir de quoi il retourne... C'est consternant Serge Rochain
Daphné
Merci Philippe pour votre lien "Claude Allègre", dont la compétence scientifique qui s'étend au-delà de son domaine la géophysique et la géologie ne peut être mise en doute. D'accord avec vous, les "climatosceptiques" ainsi nommés par les écologistes sont simplement des sceptiques = doutent de l'origine exclusivement humaine du "réchauffement" ou plutôt des changements de climat et des contrastes plus violents. Vagues de très grandes chaleurs en été ( jusqu'à plus de 50° en Inde) vagues de grands froids ( moins de 40° en hiver au Canada moins 50° en Russie), déserts encore plus secs, pluies plus torrentielles, cyclones plus violents. Je pense avec d'autres et sans doute avec vous que ces changements pourraient être corrélés avec d'autres causes, entre autres aux cycles de Milankovitch dont on ne parle pas: Quel est la grandeur de l'angle de l'axe terrestre par rapport à l'écliptique de nos jours: 23,5° , 24° ? Plus ? moins ? La conjonction entre un angle plus grand, la pollution atmosphérique et d'autres causes, pourraient provoquer ces phénomènes. Mais la théorie du réchauffement climatique aujourd'hui me parait comme vous le dîtes, un immense scénario pour une relance de l'économie de marché qui s'essouffle étranglé par l'excessive concurrence intrinsèque et la surproduction industrielle liée à l'ère du pétrole ( de plus en plus coûteux à pomper) . Oui, la mainmise de groupes gigantesques brassant des milliards sur la politique des gouvernements et sur les évènements historiques elle, est effrayante. Seuls bienfaits involontaires de ce scénario, le lancement dans la R&D de petites et moyennes structures plus ou moins soutenues par des fonds publics ou privés pour une production moins gaspilleuse, moins sale, plus économe , plus décentralisée . Et on ne peut pas dire que ce soit le cas pour les batteries au lithium-ion des Ve entre autres qui allient tous ces défauts et sont lourdement soutenues par les états!
Serge Rochain
Vous ne cherchez que des références qui peuvent conforter l’opinion que vous vous êtes faites sur de simples fakes lesquelles envahissent la toile bien plus rapidement que les faits scientifiques. Quant à Claude Allègre, fin des années 80, il a déserté le milieu de la recherche dans lequel il a fait une brillante carrière dans son domaine de prédilection. Il s’est ensuite rapproché du milieu politique avec encore un certain succès. Malheureusement c’est un peu plus tard, alors qu'il ne fréquentait plus le milieu scientifique, qu’il s’est mis à contester des acquis scientifiques qu’il avait toujours soutenu précédemment, et en particulier dans des domaines qui n’étaient pas les siens comme la climatologie qui n’a qu'un rapport indirect avec sa spécialité de géologue, en contestant l’origine du chaos climatique autant que les théories mathématiques en fortes progression à l’époque, portant notamment les études probabilistes des permanences statistiques des phénomènes naturels. Ceci lui a valu de sérieuses mises au point du comité de surveillance de l’académie des sciences qui veille à l’intégrité de ses membres, puisque C. Allègre est membre de l’AS. Cette mise en garde concernait également deux autres membres de l’AS qui soutenaient ses théories et qui s’étaient rapprochés de lui quand il est devenu un membre important du gouvernement Jospin. Beaucoup se sont posé la question de savoir si ce n’était pas intéressé ? Mais aujourd’hui l’ensemble du milieu scientifique s’est détourné de C. Allègre qui n’est plus cité nulle part comme une référence. Quoi que vous en pensiez, je le déplore, car quel que soit ce qu’il est devenu (considéré par ses pairs comme un conspirationniste) il reste que ses théories et découvertes en géologie font toujours partie des études dans ces domaines, mais sont devenues anonymes. Que vous jugiez que ce que dit C. Allègre ne peut pas être mis en doute se comprend à votre échelle mais pas au niveau du corps scientifique officiel, qui lui n’a aucun doute. Cela pose donc question à votre sujet : Quelle compétence avez-vous pour déclarer les thèses climatologiques du corps scientifique, notamment celui des climatologues, irrecevables en regard de celle d’un géologue ? La réponse m’apparait limpide : la position de C. Allègre conforte votre OPINION contrairement à celle des climatologues. Malheureusement, la science n’est pas faite d’opinions mais de théories élaborées sur les faits. Pour répondre à votre question concernant l’obliquité de l’axe de rotation de la Terre, cet angle change tous les jours de quelques fractions de secondes d’arc. Au premier janvier de cette année il était de 23,4361706743°. Il est vérifié chaque année à l’observatoire du Pic du Midi à la station de planétologie des Pyrénées par mon voisin de coupole, l’astronome François Colas de l’IMCCE (bureau des longitudes). Bien sûr les différents cycles cosmiques sont parfaitement intégrés dans les hypothèses étudiées par le GIEC dont font partie plus de 30 astronomes et astrophysiciens de différents pays, qui n’ignorent évidemment rien de ce que vous croyez savoir sur les cycles naturels. La plupart d’entre eux, à commencer par le plus court, le cycle de Schwab n’ont d’influence que sur la distribution de l’éclairement de la planète selon la phase de leur cycle et de somme nulle sur l’année et la totalité de la surface de la planète.. Sur cet aspect l’activité solaire variable sur le cycle de 22 ans d’inversion magnétique du Soleil, le plus susceptible de modifier les conditions durant le cycle ne pose aujourd’hui qu’une question encore irrésolue : l’incidence du décalage spectrale entre la phase de faible activité et celle de forte activité. Durant cette dernière, si les émissions courtes du spectre (X et UV) plus énergétiques compensent à l’identique la diminution des émissions à fréquences basses R et IR, Et la somme énergétique est constante, tout au long du cycle. En revanche, l'effet notament des UV, plus abondants en période de forte activité du cycle, sur les hautes couches de l’atmosphère terrestre restent encore mal connu. Néanmoins s’il devait en découler un changement climatique il serait observé sur un demi cycle de 11 années en moyenne, ce qui n’est pas le cas, et de toutes les façons depuis les années 60 à aujourd’hui avec un accroissement de 100 PPM de CO2 nous avons franchi plus de 5 de ces demi-cycle sans qu’aucune variation ne soit observé dans la croissance régulière de ces 100 PPM de CO2. Pour les alternances des périodes glaciaires, les géophysiciens ont longtemps soupçonné la traversé par le système solaire des bras de la voie lactée de densité étoilée très variables. L’année galactique est sensiblement de 225 millions d’années. Plusieurs études projetant les périodes glaciaires et interglaciaires sur les zones de franchissement du Soleil actuellement en bordure du bras d’Orion sur les 65 derniers millions d’années, ont été réalisée, pour lesquelles nous possédons des analyses précises de la teneur atmosphérique en CO2. Sur cette période nous avons connu les alternances du bras de l’écu-croix du Sud, l’espace inter-bras jusqu’au bras du Sagittaire, l’espace inter-bras qui le sépare du bras d’Orion, et le bras d’Orion lui-même que nous avons pénétré il y a 15 millions d’années. Les climatologues n’ont observé aucune corrélation sur ce quart de parcours de la Galaxie. Pour terminer vous dites, en écho à Gordini dont le pseudo le classe naturellement dans la catégorie « broum broum faites rugir les 8 cylindres », que la théorie du réchauffement climatique par le GIEC n’aurait pour objet que de relancer le marché !!! Mais vous rendez vous compte que ce problème inquiète tous les pays de la planète et plus exactement que 195 pays sont signataires de cet accord de recherche et participent au GIEC financièrement ? Tout ça supposé pouvoir relancer une activité économique qui n’intéresse même pas ¼ d’entre eux dont la Chine qui était déjà en forte croissance lors de la création du GIEC il y a 30 ans et qui n’avait pas besoin de ce qui aurait été une mascarade pour faire des affaires de plus en plus florissantes avec l’occident ? Vous ne vous sentez pas un peu prise au piège dans la nasse de quelques complotistes sur ce forum dominé par ce genre d’individus que je ne qualifierai pas plus avant ? SR https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/
Daphné
Merci Monsieur Rochain d'avoir bien potassé la question et de m'avoir donné beaucoup de renseignements en particulier sur le cycle de Schwabe ( et non Schwab) et les particularités des taches solaires et leurs influences sur la quantité de rayonnements solaires bombardant notre planète.En effet, je confirme, j'ai des OPINIONS et je recherche parmi tant de scientifiques ceux qui les confortent( fesses de bouc connais pas!). Ceci n'est pas scientifique, c'est purement sentimental: j'aime être confortée dans mes opinions par de plus compétents que moi,ceux du GIEC et d'autres. Comme nous n'avons pas les mêmes opinions vos démonstrations très scientifiques n'entrent pas dans cette catégorie.De plus,je pense que les variations cycliques des rayonnements divers de notre étoile proche, les variations de notre position par rapport à elle ont plus d'impact sur nous que l'effet d'autres étoiles ou de nos planètes soeurs et s'ajoutent à l'effet éminemment nocif et prouvé sur le climat de nos pollutions et nos saccages. C'est pourquoi le nucléaire civil, est une (pas LA) solution sûre,peu GESgène, expérimentée sans cesse en progrès.Il est important de connaître non seulement la valeur actuelle de l'angle de l'axe terrestre par rapport à l'écliptique, mais aussi l'impact des variations de cet angle ou celles des distances aphélie,périhélie sur le climat, donc des observations et mesures portant sur un temps très long par rapport à une vie humaine dans le passé mais aussi dans le temps récent.
Serge Rochain
Je retiens de votre commentaire que parmi les publications à caractère scientifique, vous ne retenez que celles qui confortent votre opinion. Il en ressort que votre opinion ne s'appuie pas sur des faits démontrer par la science puisqu'elle était déjà forgée préalablement....sur on ne sait quoi ...(mais je m'en doute) ?
Schricke Daniel
Oui !... Synthèse bien meilleure, en tout cas, que les sempiternelles stupidités et contre-vérités anti-nucléaristes primaires véhiculées, par pure idéologie, par le savant et omniscient Rochain, qui sort systématiquement de son domaine de compétence (supposé ?) pour s'aventurer sur des chemins qu'il ne connaît manifestement pas !...
d.deville
Merci madame pour ce rappel, ajoutons un grand merci à "l'écologie politique", leur erreur historique et du niveau de la mise au bûcher des sorcières, à mettre dans le même sac ! Et merci à nos "amis et partenaires" de l'est : armes achetées aux usa, centrales achetées en Asie, elle est où la préférence communautaire promise ?
Philippe
Tout à fait d'accord avec vous. J'ai quitté il y a dix ans EDF. Les décisions politiques françaises, sous pression de lobbies inconscients, ont effectivement fait perdre à EDF sa 1ière place d'électricien mondial ! Nos politiques peuvent être fiers !
Rochain Serge
Il y a une probabilité très élevée pour que lorsque les nouveaux réacteurs dont on commence la construction aujourd'hui soient en état de fonctionner, l'énergie qu'il faudra fournir pour extraire l'uranium des minerais uraniferes encore disponibles soit supérieure à l'energie que l'uranium extrait pourra produire. L'uranium est le corps chimique le plus rare de l'univers donc de la planète car celle ci en n'a jamais produit elle même..... Et c'est mon domaine de compétence contrairement à ceux qui sur ce forum se considèrent comme des spécialistes du nucléaire, seulement abusés par EDF pour qui le mensonge est devenu un mode de fonctionnement... Une institution en faillite qui ne respecte même plus la loi. Notamment celle portant sur la transparence, 2006-686 devant informer le public de l'état de santé de notre nucléaire... Cela fait déjà près d'un mois que le site devant nous informer de l'état des 56 réacteurs en service à suspendu l'information, par exemple ! Serge Rochain
Daphné
Non, l'uranium 238 naturel est un élément extrêmement abondant et répandu sur terre et dissout dans les océans. Si vous êtes spécialiste vous devriez le savoir . Vous confondez l'U 238 ( 99% des réserves terrestres) avec l'U235 utilisé principalement dans nos REP (,isotope fissile présent à 0,72% de l'U numéro atomique 92 ,obtenu par centrifugation à plus de 3% dans le combustible)Certains réacteurs , particulièrement ceux de G IV à neutrons rapides utilisent l'U238 et recyclent le Plutonium 239 et les actinides mineures à longue vie qui forment la masse de nos déchets nucléaires. Avec ce que nous avons, nous pallierons d'ores et déjà 2 siècles de besoins en électricité. Ceci, à conditions que les gens cessent de saboter les nouveaux projets prometteurs et fassent confiance aux scientifiques et cadres techniques plutôt qu'à des politiciens versatiles ou des lobbies glauques.
Rochain Serge
Ma pauvre daphné, inutile de faire la savante avec des sottises répété par des gens qui se croient instruits après avoir lu n'importe quel papier et qui se gargarisent avec des mots auxquels ils ne comprennent même pas la signification comme isotope. L'uranium est simplement le corps chimique le plus lourd et qui est en conséquence le plus rare. Si vous saviez comment s'est former la matière vous comprendriez peut être le rapport entre masse et abondance. Le fait qu'il y en ait dissous dans l'océan n'est pas une bonne nouvelle pour les amateurs d'uranium car si nous étions capable de le récupérer, ce qui n'est évidement pas le cas, il faudrait dépenser en énergie entre le triple et le quadruple de l'énergie qu'il pourrait fournir en retour. Alors rester dans votre ignorance sans faire la savante, vous vous ridiculisez
Daphné
Je ne suis pas savante, mes sources sont simples : Si je me souviens bien, deux ans de physique à raison de 4 h. par semaine au lycée et un an à l'université avec le même nombre d'heures. Des revues papier et aussi des compilations sur le net de travaux ( surtout abstracts et conclusions). Rien à voir avec l'expérience, le professionnalisme et les connaissances de certains commentateurs de cde mais cela me donne une base jubilatoire pour vous voir piétiner d'ire rentrée. Je ne me gargarise pas d'isotopes surtout pas ceux radioactifs mais mes données disent que l'uranium n'est pas rare en tant qu'élément sur terre et mers, qu'on ne peut l''exploiter de manière rentable que sur les sites miniers mais qu'à l'avenir les déchets que nous avons accumulés malgré le recyclage et le MOX pourront être réutilisés et donc rentabilisés et réduits en quantité avec des durées de vie plus courtes. L'électricité pour la mobilité c'est épatant mais pas vos sales batteries au lithium actuellement importées de Chine ou dont les éléments pour celles produites en France sont importés. Le lithium n'est que partiellement recyclable ( ainsi que les batteries) ce qui veut dire non renouvelable et fait l'objet de grande controverses particulièrement l'ouverture de sites miniers en Europe. Alors roulez 100% électrique comme vous voulez, moi je plaide pour la transition en particulier l'H2( mais pas que...) et en attendant j'ai pris l'habitude de ne pas avoir de voiture et d'utiliser les transports publiques. Mais je vois que malgré vos remarques hargneuses vous n'en savez guère plus que moi grâce à internet et vos cocoricos rageurs font lever le soleil! C'est à cause de gens comme vous que la Norvège et bientôt d'autres pays(?) vont racler les grands fonds marins à la recherche de précieux nodules. Ce n'est pas pauvre Daphné qu'il faut dire mais pauvre Terre.
Serge Rochain
Eh non ma pauvre Daphné, vous n’êtes pas savante, inutile de le préciser tant cela se voit. Vos données, comme vous dites, ont fait un large détour par le zinc du comptoir du bistrot du coin pour vous susurrer que l’uranium n’est pas rare. Mais si vous voulez avoir une idée un peu plus claire de la réalité quant à la distribution classée par abondance des corps chimiques dont la planète a hérité à sa naissance, je vous suggère seulement de consulter le graphique en haut à droite de la première page du site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_chimiques#/media/Fichier:ElementsAbundance.svg sur lequel vous constaterez qu’en moyenne plus les éléments sont lourds plus ils sont rares. L’uranium étant le corps chimique le plus lourd il est le plus rare. Pour vous mettre simplement sur la voie de la réflexion sur la création de la matière, sachez que celle-ci s’est faite essentiellement (donc avec des exceptions) sur le procédé de fusion d’atomes plus légers pour en faire de plus lourds, et à partir du plus simple des atomes, celui de l’hydrogène. La fusion d’atomes implique de vaincre la répulsion coulombienne, c’est-à-dire en apportant une énergie supérieure à celle de la répulsion. Et comme cette répulsion est proportionnelle au nombre de protons des atomes à fusionner, plus les atomes devenaient lourds par fusions successives, plus il fallait apporter d’énergie pour les fusionner à leur tour. Mais les conditions permettant de mobiliser ces énergies de plus en plus élevées sont de plus en plus difficile à réunir et s’il est facile de fusionner des atomes légers comme l’hydrogène ou l’hélium, qui se satisfont de températures basses (au sens astrophysique du terme (de 10 à 12 millions de Kelvins, ce que l’on trouve dans les étoiles comme le Soleil), c’est de milliards de Kelvins qu’il s’agit déjà au niveau de l’atome de fer 26. C’est d’ailleurs le métal le plus lourd qui puisse être synthétisé dans une étoile à l’état hydrostatique. Au-delà les températures requises ne sont produite que par des phénomènes cataclysmiques relatifs à la mort explosive des étoiles. La mort des étoiles est un phénomène bref à l’échelle du temps cosmique comparé à leur durée de vie de plusieurs dizaines de milliards d’années selon leur masse, les circonstances permettant la création des atomes lourds sont naturellement plus rares. Pour créer les atomes les plus à droite et vers le bas du graphique, donc les plus lourds comme l’Uranium 92 il s’agit de phénomènes les plus rares se produisant dans l’Univers comme la fusion gravitationnelle de trous noirs. Ce qui explique que l’uranium à un bout du spectre de la matière soit le plus rare des atomes, comme l’hydrogène, à l’autre bout est des milliards de fois plus abondante. Si vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet, notamment sur les processus de fusion je vous suggère deux ouvrages qui abordent ce sujet à des titres différents. « Le regard des hommes sur le Soleil » paru chez ISTE éditions et « Une Histoire de la conquête de l'énergie jusqu'au XXIe siècle, la France à la croisée des chemins ».paru aux Editions Complicités. Je n’irai pas plus loin dans les cours particuliers car entrer plus profondément dans le sujet nécessite des prérequis que vos 4 heures par semaine de physique au Lycée n’ont pas pu vous fournir. Mais pour ce qui concerne le recyclage ou plutôt le non recyclage des batteries dont vous parlez, je vous signale que non seulement les batteries sont aujourd’hui, non seulement recyclables de 80 à 90% selon technologie, et dont les techniques de recyclages sont toujours en progrès, mais qu’elles sont effectivement recyclées dont le lithium, d’une part parce que c’est la loi, et d’autres part parce que des centaines de personnes vivent depuis 50 ans de cette activité (par exemple la SNAM qui dispose de plusieurs établissement en France et qui fut un de mes clients il y a une quarantaine d’années). Pour compléter la remarque, l’uranium est lui non recyclable, comme tous ce que l’on transforme en chaleur mais en contrepartie il génère une très grande quantité de déchets, qui eux, ne sont pas non plus recyclables en l’état actuel des connaissances et ils ne le sont donc pas en pratique, mais ils sont « entassables » notamment dans des piscines qui permettent d’évacuer la chaleur que leur transmutation produit. Quand une piscine est pleine, et bien, on en fait une autre. Heureusement que l’uranium est rare et surtout très diffus cela conduira à ce que la France ne soit pas couverte de piscines infréquentables. Alors ma pauvre Daphné, cessez de faire la savante, vous ne savez vraiment rien du sujet sur lequel vous vous étalez en parlant de recyclage de déchets, de Mox, d’uranium 235 ou 238 (vous aviez même oublié le 234) de plutonium… la tarte à la crème de ceux qui veulent faire croire qu’ils savent de quoi ils parlent.. Tien une question (il n’y a aucun piège) : quels nouveaux atomes sont issus en général (car là aussi il y a des exceptions) de la fission d’un atome d’uranium dans un réacteur nucléaire, vous savez celle qui a permis d’obtenir le prix Nobel de chimie à Otto Hahn en 1944 au détriment d’une consœur juive ? Serge Rochain
Serge Rochain
L'évidence c'est que le nicléaire est très très loin d'être aussi pilotable que ce que prétendent les nucléophiles et EDF dans ces messages sur le sujet. La réalité se mesure dans les faits. Quand on veut exporter il faut être capable de faire face à une chute de plusieur GW de la demande en quelqiues minutes et les rétablir à la demande du client. Le nucléaire est bien incapable de répondre à cette problématique. Et contre toute attente c'est le renouvelable "supposé intermittent" qui permet de résoudre le problème comme on le constate (c'est ainsi que fonctionne la science, sur des constats et pas sur des dogmes) sur les graphiques de RTE : En ce moment nos voisins qui utilisent beaucoup le solaire n’ont pas trop besoin de notre électricité surtout le WE quand leur activité économique est à l’arrêt, et. Soyons clair une bonne fois pour toutes ! Par exemple, le dimanche 30 juin avec des cassures nettes et bien visibles du besoin et de la réaction des dispositifs producteurs d’électricité la vérité sur la supposée pilotabilité du nucléaire est bien mise en défaut de façon évidente. Ce dimanche 30 juin n’est pas une exception, juste un exemple, mais cette utilisation du renouvelable comme stabilisateur du réseau entre production et consommation est systématique, notamment les WE. Nous notons (voir eco2mix) : 11h45 chute de l’exportation de 3 GW en 1/2h le nucléaire fourni 30066 MW le solaire 8924 MW 12h le nucléaire fourni 31331 MW (+1265 MW ?) le solaire 8550 MW (-374 MW dans le bon sens) 12h15 le nucléaire fourni 30845 MW (-486 MW dans le bon sens mais modeste) le solaire 6522 MW (-2028 MW, toujours dans le bon sens mais à la hauteur du besoin). Le solaire a donc permis de rééquilibrer le réseau lors de la chute d’exportation. Les deux reste à peu près constants jusqu’à la reprise de l’exportation à 15 heures (demande accrue de 3 GW entre 15h et 15 h30) 15h Le nucléaire fournit 32125 MW le solaire 6509 MW la demande à l’export grandit en quelques minutes de 3 GW. 15h15 le nucléaire fournit 32204 MW (+79 MW dans le bon sens mais modeste) et le solaire 7109 MW (+600 MW dans le bon sens) 15h30 le nucléaire fournit 31849 MW (-355 ?) et le solaire fournit 8917 MW (+1808 MW dans le bon sens et à la hauteur du besoin). Le solaire a donc permis de rééquilibrer le réseau lors de la reprise de l’exportation. On constate qu’à chaque changement de régime en fonction de la demande extérieure (à 11h45 et à 15 h) c’est essentiellement le solaire qui réagit le plus vite et immédiatement dans le sens du nouveau besoin, et pour l’essentiel de ce besoin. De plus les raisons techniques du pilotage pour l’équilibrage des réacteurs nucléaires qui nécessite du temps, au moment du changement de régime, on voit que l’effet est d’abord inverse de celui qui s’impose pour répondre à la variation de la demande (il fournit + quand il faudrait - avant de devenir conforme au besoin, au moins dans la bonne direction dans le ¼ d’heure qui suit, mais très mollement. En pratique on pourrait imaginer pour une chute brusque de la demande de 3 GW comme ce 30 juin, qu’EDF arrête net 3 réacteurs de 900MW, ce qui est possible, mais comme il faut au minimum 2 jours pour redémarrer un réacteur nucléaire à l’arrêt il est évident qu’il n’aurait pas pu fournir la demande des 3 GW à 15 heures, 3 heures après avoir été arrêtés. Le nucléaire confirme son manque de réactivité et la faiblesse de ses possibilités de variations pour les besoins de changements rapides et importants en volumes imposés par la variation de la demande des pays voisins. L’exemple est évident et ce n’est pas une exception (c’était déjà vrai la veille, le 29 juin par exemple), mais la réalité très fréquente les WE, et quelquefois en semaine. C'était aussi le cas hier pour une chute de la demande de nos voisins de 2,5 GW à 14h pour une heiure seulement, la deamnde à repris pour la même puissance à 15h. Seuls des dogmatiques de la supposée pilotabilité du nucléaire peuvent le nier car ces opérations de rétablissement de l’équilibre entre production et consommation à l’aide des renouvelables est aujourd’hui la seule solution, sauf à remettre en marche les centrales à gaz et charbon. Continuez à croire que le nucléaire à un avenir en niant celui des renouvelables qui dépasseront dans moins de deux ans la production du charbon, depuis toujours majoritaire dans la production électrique mondiale. Vous êtes déjà dans le passé, mais c'est une chose de plus que vous ignorez. Bien cordialement, Serge Rochain
Florian Mancini
Merci pour cette analyse. Je pense qu'on utilise le photovoltaïque uniquement parce qu'il est plus simple de déconnecter des panneaux photovoltaïques du réseau que d'ajuster le point de fonctionnement d'une centrale nucléaire. En soi, ce n'est pas un problème de production, mais un problème de stockage. Il est nécessaire d'avoir une base constante de production. Cette base est assurée par le nucléaire en France. Ce n'est pas le cas en Allemagne, qui doit souvent s'appuyer sur les centrales à charbon en cas d'augmentation de la demande. Le corollaire de cette observation est paradoxal : un trop grand recours aux énergies renouvelables (hors barrages) augmente la variabilité du réseau et entraîne soit le gaspillage volontaire d'énergie, soit la combustion d'énergies fossiles. Comme on peut difficilement augmenter la capacité de stockage (voir développement du H2), un mix énergétique varié mais avec le nucléaire comme base est la solution la plus stable et résiliente face aux crises énergétiques à venir. Pour preuve, la production d'énergie à base de charbon n'a jamais été aussi forte en Allemagne que durant la crise énergétique.
Rochain Serge
Blabla habituel de 'nucleophile qui refuse ce que prouve les manœuvres de régulation de RTE... avec le chapelet de sottises sur l' Allemagne qui a jamais aussi peu utiliser le charbon qu'aujourd'hui et qui ne l'a jamais autant utilisé que lorsqu'ils étaient nuclearisés
Florian Mancini
"Blabla" "Sottise"? Si votre condescendance faisait tourner les turbines on aurait pas besoin de centrales nucléaires. On appellerait ça l'énergie brune. La seule chose que vous avez réussi à prouver c'est qu'un petit parc de panneau photovoltaïque est suffisant pour réguler le réseau et qu'il n'y a pas d'intérêt à l'augmenter d'avantage. Pour l'Allemagne vous parlez d'une baisse de la consommation de charbon en 2023, moi j'attire votre attention sur la consommation de charbon en 2022. Alors pourquoi une hausse en 2022? Parce qu'ils n'ont pas réussi à se fournir en énergie stable, car les centrales nucléaire Française étaient en sous production. En d'autre mots, on a retiré le nucléaire du carnet énergétique Européen et on a pas eu d'autre choix, comme je l'ai expliqué précédemment de s'orienter vers le fossile.
Serge Rochain
Il n'y a aucune condescendance dans ce message, seilement le soilignement que vous n'apportez aucune preuve, pas même une simple présomption favorable au contenu du votre. Ce n'est pas en tenantant d'amenuiser la puissance régulatrice du renouvealble avec votre allégation suffisante qui elle est bien condescendante ":La seule chose que vous avez réussi à prouver c'est qu'un petit parc de panneau photovoltaïque est suffisant pour réguler le réseau et qu'il n'y a pas d'intérêt à l'augmenter d'avantage."....! Je vous rappelle que ce "petit parc" concerne une puissance de 3GW en moins et quelques heurs plus tard, en plus (soit l'équivalent de la production de 3 réacteurs nucléaires du médèle le plus répendu en France les 900 MW; 35 des 56 réacteurs). Et vous n'éteignez pas 3 réacteurs en quelques minutes pour les rallumer 3 ou 4 heures plus tard également en quelqiues minutes....Il faut au moins deux jours, si tout se passe bien, pour remonter un réacteur arréter à sa puissance nominale. Il y a donc tout intéret à multiplier ces sources de productions en les répartissant le plus possible sur le territoire afin de maximiser les probabilités de foisonnement, contrairement à votre obstination dans le blabla qui dit le contraire....mais je suppose que vous ne regardez jamais les cartes météo. Je tiens à votre disposition 3 années de relevés quotidiens des cartes de météo-vent et deux années de ces cartes à l'échelle de l'Europe. Quant à ce qui se passe en Alleamgne, au-delà de la fake de bistrot je vous suggere de consulter les publications officielles notamment celles qui rapportent l'évolution de l'historique qui ont beaucoup plus d'interet qu'un photo ponctuelle qui ne témoigne que de l'accident de parcours sur le chemin poursuivi dans le temps et qui conduit à un objectif en montrant la vitesse et la direction suivie. Il semble que vous ne soyez pas familier des méthodes scientifiques, mais il n'est jamais trop tard pour y accéder. En attendant tentez de vous instruire des réalités : https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
Florian Mancini
- "Blabla habituel de 'nucleophile" - "chapelet de sottises" - "je suppose que vous ne regardez jamais les cartes météo" - "votre obstination dans le blabla" - "de la fake de bistrot" - "vous ne soyez pas familier des méthodes scientifiques" - "tentez de vous instruire des réalités" Merci d'avoir précisé qu' "Il n'y a aucune condescendance dans ce message" car cela confirme que vous enchainez les dénis, faute d'avoir des arguments solides. Car en effet vous n'avez même réussi à contredire la phrase seule phrase que vous avez cité de mon argumentaire: "La seule chose que vous avez réussi à prouver c'est qu'un petit parc de panneau photovoltaïque est suffisant pour réguler le réseau et qu'il n'y a pas d'intérêt à l'augmenter d'avantage." C'est vrai et vous n'avez pas prouvé le contraire. Vous avez esquivé le sujet en pointant maladroitement sur la difficulté de réguler rapidement la puissance d'une centrale nucléaire. Maladroitement, car c'est quelque chose que j'avais moi même déjà précisé comme cela: "il est plus simple de déconnecter des panneaux photovoltaïques du réseau que d'ajuster le point de fonctionnement d'une centrale nucléaire". J'ai l'impression que votre argument consiste à me faire dire l'opposé de ce que j'ai écrit. Votre discours est décousu, incohérent et n'apporte aucun point pertinent. Et concernant ma remarque sur la production de l'Allemagne en 2022 votre argument c'est "Ca compte pas" et "allez lire des publications". Le niveau est bas. Je pense qu'on va s'arrêter là. Merci pour votre participation.
Serge Rochain
En effet, il est bien établi que vous n'êtes qu'un nucléophile dogmatique qui refuse les faits expérimentaux ! Nous n'avons donc rien à nous dire, Bon vent
Studer
Wouah ! Pouvez-vous nous démontrer aussi SVP que la terre est plate et que les deux tours jumelles n'ont jamais été abattues ?
Philippe
Je pense Monsieur Rochain que vous devriez vous renseigner sur la contribution réelle des ENRi ! Vérifier également les règles d'appel sur le réseau des ENRi selon le merit order ! Vérifier également les investissements réseau qui sont liés à l'injection pilotée par le vent et le soleil des ENRi. La demande en électricité de la France, de l'Europe, de la planète ne pourra pas être satisfaite par les renouvelables. Ce n'est qu'une fenêtre de business qui génèrent des surcoûts supportés par la collectivité ! Pour refaire une courte histoire il faut se souvenir du programme de construction de moyens de production décidé en 1974, par leur vision de l'avenir, par Messiers Giscard d'Estaing et Mesmer : nucléaire + hydraulique + charbon + fioul pour justement optimiser le pilotage de l'ensemble du parc
Studer
M. Rochain affirme que le solaire PV contribue à l'équilibre production/consommation.On veut bien le croire quand la production solaire est maximale, l'été à midi par ex. et que la consommation est faible : comme il y a trop d'électricité (solaire), quoi de plus normal que de déconnecter certains panneaux vu que le solaire est responsable de la situation, et tant pis pour le gâchis. Mais M. Rochain devra nous expliquer comme faire dans le cas inverse : c'est à dire à la pointe du soir, l'hiver, quand le solaire déjà asthmatique (l'hiver il produit le 1/4 de l'été) et que la consommation excède la production ? Et sans faire appel au nucléaire puisqu'il est persuadé que celui-ci n'est pas pilotable ? Farceur, va !!!
Philippe
Laissons Monsieur Ronchain à ces affirmations. Aucun intérêt à poursuivre de tels échanges. Bien cordialement
Serge Rochain
Mes affiramtions sont etayées par les graphiques de RTE contrairement aux votres qui vous permettez d'affirmer sur la seule fois de votre conviction que le renouvealble de suffira pas à alimenter la planète en électricité, mais ce qui est sur, c'est que le renouvealble dépassera le charbon dans la production délectricité dès 2025 tandis que le nucléaire continuera à décroitre, ne représentant déjà plus que 9% de la production d'électricité dans le monde. Autant de chiffres facile à vérifier que vous choisissez de ne pas voir. En effet, aucun intéret à poursuivre un échange puisque la réalité ne vous interesse pas.
Serge Rochain
Et moi je pense mon cher Philippe que vous êtes, comme tous les dogmatiques du nucléaire, convaincu savoir des choses que ceux qui ne soutiennent pas l’idée du nucléaire ignorent. Il est clair que c’est ce que veut dire « vous devriez vous renseigner ….blabla-bla, vérifiez ceci, vérifiez cela…reblabla suivi de la conclusion qui s’appuie donc sur le blablabla sans avoir apporté autre chose qu’une conviction : « La demande en électricité de la France, de l'Europe, de la planète ne pourra pas être satisfaite par les renouvelables !! « Et la preuve c’est que vous le dites ! C’est ça ? Le tout suivi d’une courte histoire comme vous le dites Monsieur l’historien ! Je vous en propose une autre plus complète : « Une Histoire de la conquête de l'énergie jusqu'au XXIe siècle, la France à la croisée des chemins » paru aux Editions Complicités, et déjà cité dans un message précédent. A ce sujet on n’entend plus Daphné à qui j’avais posé une petite devinette concernant la fission nucléaire dont elle avait à cœur de me faire savoir qu’elle maitrisait le sujet, je lui avais donc conseillé la lecture de cet ouvrage où, à la page 62 elle aurait obtenu la réponse à la devinette, avec en plus l’explication du processus qui le justifie. L’a-t-elle acheté ? Je ne crois pas, mais je peux me tromper, et dans ce cas elle n’est pas encore arrivée à la page 62 au chapitre 5. Quant à l’un de vos blabla, celui suggérant que l’électricité issue du renouvelable coute plus cher à transporter que celle issue du nucléaire à propos duquel vous utilisez un terme impropre, ENRI à la place de ENRV : « les investissements réseau qui sont liés à l'injection pilotée par le vent et le soleil des ENRi. » L’électricité produite, quelle que soit la source doit être acheminée jusqu’aux consommateurs, lesquels sont répartis sur le territoire. Les 18 centrales nucléaires devant accueillir de nouvelles unités de productions dont certaines vont voir leur puissance multipliée par plus de 2,5 avec l’ajout de 2 EPR2 (dont j’imagine qu’ils doivent bénéficier de puissance de 1600 MW, puisque je n’ai encore vu aucune spécification en dehors de celles de l’EPR) ne sont aujourd’hui pas reliées sur la ligne de collecte de 106 000 Km, supportée par 300 000 pylônes allant jusqu’à 90m de haut pour les sections à 400 000 volts, appelée aussi réseau de transport qui n’est pas dimensionnée suffisamment et les futurs investissements réseau concernent aussi, et essentiellement cet aspect du transport des nouvelles sources de production. Au lieu de me conseiller de me renseigner je vous suggère de la faire vous-même. Je dirai donc plutôt, renseignez-vous ; et réfléchissez aussi, et surtout : Les centrales nucléaires en nombres réduits, sont en moyenne plus éloignées des consommateurs que les sources ENRV qui sont beaucoup plus réparties, comme le sont les consommateurs. Ainsi le courant électrique allant du potentiel le plus élevé vers le potentiel le moins élevé le plus proche, le courant résiduel non consommés par les locaux les plus proches et devant alimenter des consommateurs plus éloignés devra être transporté en plus petites quantités sur les distances les plus longues que le courant produit par des sources plus éloignés des consommateurs. Simple problème de flux dans un réseau à points de consommation atomisés, avec source unique ou elle-même atomisée. Le réseau a source unique doit être plus dimensionné que le réseau atomisé car il doit transporter très loin toute la puissance avant de la voir diminuer, contrairement aux sources multiples qui se délestent très vite en raison de la proximité des premiers consommateurs suffisamment importants en regard de la faible production de la source proche. Maintenant, je vous laisse réfléchir sur l’économie énergétique.
Daphné
CQFD M. Rochain. Mais cela démontre l'inconvénient majeur de l'énergie électrique ( 25% de l'ensemble de nos besoins en énergie) quelle que soit son origine, nucléaire, renouvelable ou autre: Les problèmes du stockage en particulier des pics de production pour les renouvelables , les creux de consommation pour le nucléaire. . Certes , le maillage du réseau inter et extra européen arrive à pallier en grande partie cet inconvenient, le mix des procédés, les complémentarités et aussi les possibilités de régulation. On ne parle plus du TOUT nucléaire ou du TOUT renouvelable. Les énergies renouvelables sont intermittentes ou irrégulières sauf l'hydraulique dont nous aurions atteint déjà un maximum des capacités. dans notre pays. Mais les R&D ont prodigieusement avancé ces 2 dernières décennies en particulier dans le stockage de l'électricité avec entre autres le recours à l'H2 et tout ce qui l'entoure: électrolyseurs,( nouvelle usine) piles à combustibles, compresseurs, contenants étanches, distribution, gazoducs, graphène, membranes à protons et autres . On attend aussi les SMR . . On voudrait aussi un soutien à la R&D pour les réacteurs de 4ème génération au Thorium ( plutonium) qui pallient la plupart des inconvénients du nucléaire dénoncés par les antinucléaires inconditionnels comme vous . EDF est une grande entreprise , un pilier central de notre économie. Cette force elle la doit à la compétence et la qualité remarquable de ses travailleurs à tous les niveaux mais celle-là pâlit depuis plus d'une décennie en raison des politiciens obtus et fanatiques.
Serge Rochain
Ce qur quoi j'attire votre attention ne démontre aucunement l'inconvenient de l'énergie électrique, mais seulement l'incapacité du nucléaire à réagir aux exigences d'une variation rapide et importante de l'aquilibre du réseau électrique. C'est un fait qui se démontre régulierement et qui n'est donc pas contestable malgrè les dénégations des nucléophiles inconditionnels comme vous qui prétendez que le nucléaire est pilotable. Le reste de vortre discours n'est que de l'affirmation sans preuve et ne saurait être reçu autrement que comme une simple conviction basée sur la conformté à un dogme. Bonne nuit.!
Daphné
M. Rochain je ne pense pas être un dogue à tics féroce comme vous. Je ne répète pas votre démonstration sur laquelle je me fonde. Elle met en évidence le problème du stockage de l'électricité. La régulation rapide par les panneaux PV ( énergie solaire montante en Allemagne aux dépends des éoliennes en baisse d'après votre graphique) se fait par gaspillage de KwHEURES.. On coupe l'alimentation par les panneaux PV (= on jette) lors des pics d'excédents d'électricité et on la reprend plus tard lorsque la demande repart. Mais il se pourrait que... Paf! votre scénario se produise en hiver entre 21h. et 23h. par une nuit cristalline sans un souffle de vent entre le moment où tous regardent la télé et le moment où tous vont se coucher sous les couettes en baissant le chauffage! Heureusement qu'il y a un maillage européen qui permet d'écrêter les pics et les creux sur la base d'une production stable , durable et sûre et un prix réduit pendant les heures creuses pour pousser à la consommation ( notamment la recharge nocturne des Ve). Ce qui fait grogner l'Allemagne c'est sa nouvelle dépendance au maillage européen soutenu par le nucléaire français qui nous permet d'avoir au moins une rentrée financière alors qu'elle vient de s'affranchir sur ordre des USA du gaz russe ou qu'elle doive parfois jeter des Mw excédentaires. ( cf l'article dans cde).
Philippe
Vous avez raison, mais Monsieur Rochain qui manque un peu de courtoisie, ne le comprend pas ! Wikipedia n'est sans doute pas la source d'information la plus fiable. Bonne continuation
Serge Rochain
Gardez vos convictions puisque ce que démontre RTE ne vous interesse pas....de toutes les façons cela ne changera rien au futur
Serge Rochain
Et je n'ai pas l'intention de perdre du temps avec des dogmatiques du nucléaire qui n'ont envie ni de comprendre ni d'apprendre et qui passent leur temps à faires des allégations sans jamais rien prouver, mais qui contestent les preuves qu'on leur met sous le nez

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