Prix de l'électricité : les règles changent en 2026, quelles conséquences pour vos factures ?

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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Prix de l'électricité

Une page se tourne : à partir du 1er janvier 2026, une nouvelle organisation du marché de l'électricité en France s'appliquera, avec la fin de la tarification très avantageuse de la production nucléaire d'EDF. La réforme fait craindre une flambée des prix, mais les autorités se veulent rassurantes.

Instauré en 2011, le dispositif Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique) arrive à expiration au 31 décembre. Ce système obligeait EDF, l'opérateur historique, à céder une partie de sa production nucléaire annuelle (entre un tiers et un quart) à des industriels très énergivores et à ses concurrents fournisseurs alternatifs au prix bradé de 42 euros le mégawattheure (MWh), pour répondre aux exigences européennes en matière de concurrence.

Que se passe-t-il le 1er janvier ?

Le système s'arrête. Pour le remplacer, EDF et l'État, son unique actionnaire, ont posé fin 2023 les bases d'un nouveau mécanisme d'encadrement des prix de vente du nucléaire (appelé post-Arenh).

Dès 2026, l'entreprise publique pourra vendre librement l'intégralité de sa production nucléaire, de gré à gré, soit sur les marchés, soit via des contrats conclus avec des entreprises. En contrepartie, un mécanisme est prévu pour protéger les consommateurs, particuliers comme professionnels, en cas de flambée des prix sur les marchés, comme lors de la crise énergétique entre fin 2021 et 2023.

Objectif : faire bénéficier aux clients d'un prix proche des coûts de production de l'électricité sortie des 57 réacteurs nucléaires d'EDF, indépendamment des effets de yo-yo du marché.

Quelle protection pour le consommateur ?

Un mécanisme d'encadrement (Versement nucléaire universel, VNU) prévoit de prélever une taxe sur les revenus d'EDF lorsque les prix de marché sont élevés, et de la redistribuer aux consommateurs, selon des modalités qui restent à définir.

Mardi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), le gendarme du secteur, a estimé le coût de production du parc nucléaire d'EDF en exploitation à 60,3 euros/MWh pour la période 2026-2028. Ce chiffre, augmenté d'une marge qui reste à déterminer, doit servir de base pour calculer les niveaux de taxation de l'énergéticien français.

Au-delà d'un premier palier, 50% des revenus d'EDF dépassant ce niveau seront reversés aux consommateurs. Au-delà d'un 2e seuil, ce sera 90%. Le gouvernement doit prendre un arrêté pour fixer ces deux seuils.

Au vu des conditions de marché actuelles, la CRE juge peu probable qu'une redistribution soit activée en 2026. En effet, les cours de l'électricité, qui ont beaucoup baissé, oscillent autour, voire en dessous de 60 euros/MWh, soit "les prix les plus bas en Europe, hormis le nord de la Scandinavie", a précisé mardi la présidente de la CRE Emmanuelle Wargon. Or ce coût d'approvisionnement en électricité représente une part substantielle de la facture d'électricité, environ un tiers, à côté des deux autres composantes, l'acheminement du courant et les taxes de l'Etat.

Les factures vont-elles flamber ?

Avec cette réforme, le spectre d'une flambée des factures d'énergie a refait surface dans le débat public, un sujet sensible politiquement.

L'UFC-Que Choisir s'en est inquiétée en février en assurant que la réforme entraînerait une "hausse massive", et que la redistribution des profits d'EDF serait "très limitée". Selon ses calculs, un foyer moyen aurait vu sa facture augmenter de 19% si la réforme avait été appliquée en 2025.

La CRE se veut rassurante, en soulignant que les consommateurs vont continuer de bénéficier de la baisse des cours de l'électricité sur les marchés, eux-mêmes répercutés dans le calcul du tarif réglementé de vente de l'électricité (tarif "bleu" d'EDF), souscrit par 60% des abonnés résidentiels.

Si bien que pour 2026, l'organisme de régulation parie sur une "stabilité" de la facture... en supposant que le gouvernement et le Parlement n'augmentent pas la fiscalité de l'électricité, lors des arbitrages du budget. Pour les clients ayant souscrit à une offre de marché, Mme Wargon estime en revanche qu'il est "quasiment impossible de calculer une évolution moyenne", car cela dépend du moment où le contrat a été souscrit.

Le régulateur invite les consommateurs à comparer les offres, et à changer de fournisseur le cas échéant. Une possibilité offerte à tout moment et sans pénalité pour les particuliers et les très petites entreprises.

Commentaires

Rochain Serge
"fin de la tarification très avantageuse de la production nucléaire d'EDF" Vous plaisantez ? PPV : 98 euros le MWh https://www.agrivoltis.fr/combien-coute-lelectricite-produite-par-les-parcs-solaires-photovoltaiques- éolien terrestre : 59 € éolien posé en mer : 86,45 € éolien flotant :125 € https://www.bing.com/search?q=Prix%20du%20MWh%20Eolien%20en%20mer%20en%20France&qs=n&form=QBRE&sp=-1&lq=0&pq=prix%20du%20mwh%20eolien%20en%20mer%20en%20france&sc=12-35&sk=&cvid=41EEF5B455C74768B29C0E12867151AF Prix du MHW nucléaire amorti selon EDF : 79,60€ https://www.bing.com/search?q=Prix%20du%20MWh%20nucl%C3%A9aire%20en%20France&qs=n&form=QBRE&sp=-1&ghc=2&lq=0&pq=prix%20du%20mwh%20nucl%C3%A9aire%20en%20france&sc=12-31&sk=&cvid=DD7AE741220545BC9B4942EC6E3DE94C Cout MWh EPR : fourchette de 125 à 150 €2020/MWh. https://www.michelalle.eu/nucleaire/de-flamanville-a-hinkley-point-c-cout-et-calendrier/ 5°) Pour Flamanville le coût total de l’électricité produite s’établit sans une fourchette de 125 à 150 €2020/MWh 6°) Pour Hinkley Point C le prix garanti par le Contract for Difference s’établit à 117,5 €/MWh en 2020 et 142,5 €/MWh en 2023. Donc l'auteur de l'article plaisantait bien !
Etienne Leroy
Rochain, tu continues ton petit cirque : tu balances des chiffres sans contexte, tu mélanges des prototypes avec un parc amorti, tu compares des contrats subventionnés avec des coûts industriels réels. Bref, ton commentaire, c’est de la tambouille militante, pas de l’économie de l’énergie. 1. Les faits : la CRE a tranché — coût de production du nucléaire français existant : 60,3 €/MWh sur 2026-2028. Pas 79, pas 150, pas ta soupe piochée sur des blogs. 60. C’est deux fois moins cher que le solaire, et moins cher que l’éolien terrestre. Voilà la réalité, pas tes fantasmes. 2. Tes prix pour le solaire et l’éolien, ce sont des prix garantis par l’État. Tu appelles ça « compétitif », mais en vérité c’est financé par la ponction sur la facture des Français. Sans subventions, tes moulins et tes panneaux ne valent rien. C’est de la mendicité énergétique. 3. Tes références à Flamanville et Hinkley sont d’une mauvaise foi crasse : comparer un prototype unique ou un projet britannique monté comme une usine à gaz financière avec 57 réacteurs amortis, c’est du sabotage intellectuel. C’est comme dire que la bicyclette est plus compétitive que l’aviation en citant le coût du premier vol des frères Wright. 4. Tu caches toujours le point central : ton solaire et ton éolien sont intermittents. À chaque fois que le vent tombe ou que le ciel se couvre, on rallume… du gaz ou du nucléaire. Donc le coût réel, c’est renouvelable + pilotable. Et là, bizarrement, tu ne donnes jamais de chiffres, parce que ça pulvérise ton storytelling vert. Alors oui, Rochain, tu fais illusion avec tes copier-coller Google, mais tout le monde a compris la ficelle : tu empiles des liens comme un camelot empile des casseroles pour détourner l’attention, sans jamais regarder la facture finale. Le nucléaire, lui, reste ce qu’il a toujours été : la seule source stable, abondante et bon marché qui tient le pays debout. Le vrai gag, c’est toi : vingt ans que tu annonces l’âge d’or des moulins et des panneaux, et vingt ans que la France doit encore s’appuyer sur son parc nucléaire pour éviter les blackouts. Alors au lieu de jouer les économistes de comptoir, prends au moins le temps de lire les rapports officiels : tu éviteras de te ridiculiser à chaque commentaire.
Christophe
Bonjour Etienne Leroy, Je vous cite "Les faits : la CRE a tranché — coût de production du nucléaire français existant : 60,3 €/MWh sur 2026-2028" Pas de problème avec cela, c'est imparable. Maintenant pour être complet, on pourrait évoquer le prix de l'électricité des EPR 2. 110, 120, 130 €/MWh ? Nous verrons bien lorsque EDF communiquera un montant d'investissement, frais financiers compris.
Rochain Serge
Ne perdez pas votre temps avec ce pauvre type qui parles de prototypeS et pas de prototype à chaque fois pour justifier des prix exorbitants du prix de l'électricité EPR. Le prototype c'etait le finlandais ! mais tous les autres se sont vu baptisé du nom de prototypes pour tenté de justifier les dérives ! Des prototypes ça n'existe pas en séries mais en exemplaire unique, de plus ça a un budget et un délai de réalisation comme pour les produits de serie, il est seulement un peu plus élevé est proportioné aux écarts possibles avec ce qui devra être le norme de série. De plus dans des infos d'origines différentes il prend systématiquement celui qui l'arrage dans un sen ou dans l'autre par exemple pour celui du nucléaire amorti il se garde bien de prendre la valeur donnée par EDF elle-même puisque moins arrngeante que la source CRE à 60,30 € car d'un seul coup l'habituel irreprochable EDF dit n'importe quoi en annonçant 79,60 € Et le reste n'est que du baratin sans consistance comme d'habitude tout en accusant les sources vérifiables, que je donne systématiquement pour justifier mes dires, d'en être. Il est donc impossible d'avoir le moindre échange constructif avec cet individu dogmatique, j'ai cessé de repondre à ces attaques permanentes et même à lire ses commentaires autrement qu'a travers les réponses qui lui sont faites, par d'autres, comme la vôtre. Bien cordialement. Serge Rochain, Lauréat de la Société des Ingénieurs diplômés par l’Etat https://scholar.google.com/scholar?start=10&q=author:%22S.+Rochain%22&hl=fr&as_sdt=0,5 https://ssd.jpl.nasa.gov/tools/sbdb_lookup.html#/?sstr=1998%20SL10&view=VOP https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/ https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/ https://www.sidpe.fr/les-idpe/ http://climso.fr
Christophe
J'ai bien vu la rapport récent de la CRE traitant du coût du nucléaire historique mais je n'a pas connaissance du prix selon EDF porté à 79,60 €/MWh. Pourriez-vous m'adresser une source ?
Rochain Serge
"Quoi qu’il en soit, 60,70 €/MWh est un coût de production très inférieur à celui estimé par EDF, qui le situe plutôt aux alentours de 79,60 €/MWh pour 2026-2028." C'est ici, par exemple : https://www.quechoisir.org/actualite-prix-de-l-electricite-les-consequences-du-cout-de-production-de-l-electricite-nucleaire-n171704/ Bien cordialement
Etienne Leroy
Rochain, ton dernier message est un concentré de ce que tu es devenu : un sale type, incompétent, dogmatique, qui ressasse sans fin les mêmes mantras. Tu n’argumentes rien, tu n’analyses rien, tu balances des chiffres au hasard en espérant noyer la discussion, et tu termines en te décorant toi-même avec des titres et des liens vers tes propres bouquins comme si ça valait preuve. La réalité, c’est que tu es incapable de démontrer quoi que ce soit. Quand la CRE dit 60,3 €/MWh pour le nucléaire existant, tu détournes. Quand le gouvernement espagnol pointe Núñez de Balboa, tu ignores. Quand des faits t’écrasent, tu cries au “dogme nucléaire” pour masquer ton propre dogme renouvelable. Tu ne fais pas de débat, tu récites ton catéchisme. Tu te présentes comme “lauréat de machin” et auteur de livres, mais à force d’étaler ton CV comme un bouclier, on comprend surtout que tu n’as plus rien d’autre à opposer que ta propre autosatisfaction. Tu es tellement prisonnier de ton idéologie que tu préfères insulter plutôt que de répondre aux faits. Bref, Rochain, tu n’es pas un contradicteur : tu es un propagandiste sans rigueur, qui recycle toujours les mêmes rengaines. Même tes livres ne sont que l’écho de cette vacuité : des pages et des pages de dogme, sans jamais la solidité des faits. Tu dis avoir “cessé de répondre” ? Non : tu continues à écrire des tartines, mais plus personne ne t’écoute. Tu t’es disqualifié toi-même.
Edith Vanmacker
Le nucléaire est une véritable gabegie si l'on prend en compte le démantèlement des centrales et la mise sous le tapis des déchets. L'EPR de Flamanville, non seulement a accusé un retard considérable, mais qu'en plus le budget initialement prévu pour sa construction en 2003 a depuis explosé : augmentation de 479 % !
La sécheresse a un impact sur la production d’électricité nucléaire donc miser surtout sur le nucléaire n’est pas une solution sérieuse. Je pense plus humblement qu’on n’est pas prêts en cas de forte canicule.
D’après l’agence internationale de l’énergie atomique et l’agence de l’énergie nucléaire, les réserves d’uranium représentent entre 80 et 140 ans de production nucléaire estimée d’ici 2040 selon les scénarios, et non pas assez pour faire fonctionner le parc actuel plusieurs centaines d’années. Le tout pour 4% de l’énergie primaire et 10% de la production d’électricité mondiale (une part qui diminue depuis 2010, ne l’oublions pas). Soyons clairs : le nucléaire « classique » (dont les EPR font partie) ne va pas résoudre notre problème : les ressources en uranium sont insuffisantes. C’est aussi très, très lent à mettre en œuvre : avec 5 ans de conception et au moins 9 ans de construction, les premiers EPR de deuxième génération ne seraient pas attendus avant… presque 2040. Les technologies ne sont ni disponibles ni prêtes à être mises en œuvre. Le temps de déploiement d’une technologie relativement simple comme l’EPR, doit nous inciter à la modestie ! Il ne suffit pas de déclarer une solution « possible » pour qu’elle le soit en réalité. Comme on dit, « les faits sont têtus ».
En plus avec l'instabilité géopolitique actuelle (cf menace russe de plus en plus pregnante) les centrales constituent des cibles de choix (cf Zaporijia).
Etienne Leroy
Merci Ravon. Vous avez mis le doigt dessus : l’obscurantisme de Rochain, c’est exactement ça. Pas de faits, pas de démonstrations, juste un dogme rabâché, toujours les mêmes mantras contre le nucléaire et pour ses moulins. Comme les talibans, il vit dans sa bulle idéologique, incapable de confronter ses croyances à la réalité. Pendant que les rapports, les données et même les gouvernements reconnaissent la fragilité structurelle des renouvelables intermittents, lui continue à psalmodier que “le nucléaire ment” et que “le solaire sauve tout”. C’est le niveau zéro de la discussion technique, mais le sommet de la propagande. Rochain ne débat pas, il récite. Et comme tout obscurantiste, plus les faits le contredisent, plus il s’enferme dans sa croyance.
Rochain Serge
Le propre de l'obscurentisme est de ne même pas voir ce qui saute au yeux tellement il est facile de le constater en regardant seulement les sources officielles comme le rapport annuel de RTE, ou au quotidien le site de RTE eco2mix à la page des productions par filières.... et de continuer sans jamais apporter la preuve de qupi que ce soit relativement à ses prétentions comme le fait systématiquement ce Leroy dont je ne lis plus ces insultes réccurents qui constituent la totalité de ses commentaires, alors je vous invite à lire ceci : Non seulement éolien et solaire sont utiles, mais surtout indispensables ! Il suffit de lire le rapport annuel de RTE de 2024 pour s’en convaincre : Notre besoin intérieur : 449,2 TWh Notre production nucléaire : 361,7 TWh ! En ajoutant l’hydraulique 74,7 TWh ça nous fait un total de production de 436,4 TWh le compte n’y est toujours pas ! De plus nous avons exporté 89 TWh ! Nous avons donc utilisés ou vendus (449,2+89) 538,2 TWh dont (538,2-436,4-19,9) 81,9 TWh ont été produits exclusivement par l’éolien et le solaire, les fossiles étant devenus marginaux avec 19,9 TWh. Sans renouvelables, non seulement nous ne serions pas les champions européen de l’exportation d’électricité mais nous n’aurions même pas satisfait nos propres besoins intérieurs. Par ailleurs, l’activité fort lucrative de l’exportation d’électricité nécessite de maintenir l’équilibre électrique (production = consommation) du réseau de transport indépendamment des variations erratiques de grande ampleur et rapides avec la nécessité de réagir rapidement, par cette activité. Les variations de puissances sont fréquemment de plusieurs GW (la puissance totale de plusieurs réacteurs nucléaires) en quelques minutes. Seule la connexion-déconnexion de parcs éoliens et/ou solaires peut réaliser le suivi de charge de cette ampleur dans un délai aussi bref, en raison de la faible inertie de ces dispositifs, ce dont le nucléaire est bien incapable, tout comme les réacteurs à flamme. RTE démontre régulièrement la souplesse des renouvelables variables de réputation « non pilotables » dans cet exercice. Sur le site de RTE « exco2mix » tout le monde peut voir à la page productions par filière le diagramme de production au pas de 15 minutes de chaque filière ainsi que la courbe d’import/export et constater l’extraordinaire souplesse de pilotage de l’éolien et du solaire face aux brusques variations dans les opérations d’exportations. Par exemple, parmi les derniers exemples en date, celui du mardi 16 septembre à 13h et 15 heures, ainsi que celui du lundi 22 septembre de 13heures et 18 heures sont édifiants quant à la pilotabilité comparée du nucléaire avec celle des renouvelables. Le site de RTE ne donne les évènements qu’au pas du ¼ d’heure, mais c’est en quelques secondes seulement qu’interviennent ces variations de consommations et corrections. La facilité de pilotage des renouvelables ne se soldent pas à répondre aux à-coups de la variabilité de l’exportation et lorsque le Soleil est la cause de la variation créée par nos voisins, il est aussi sa solution pour RTE. Le suivi de charge se fait aussi en pleine nuit avec l’éolien comme nous le démontre RTE par exemple le mardi 23 septembre 2025 où, à trois heures RTE déconnecte 3 GW d’éolien pour ajuster la production à la consommation intérieure qui baissera d’ailleurs jusqu’à 4h30 et jusqu’au réveil de l’activité économique à 6 heures et la reconnexion par RTE des 3 GW de parcs éoliens alors que le Soleil n’est pas encore levé. Le renouvelable est donc non seulement le moyen d’exporter par le volume d’électricité produite mais également et peut-être surtout, en raison de sa grande souplesse de pilotage, et par ailleurs c’est le moyen privilégié de pilotage de façon générale de par sa réactivité. Il s'agit là d'une réalité fournie par ceux qui ont la charge du réseau de transport d'électricité et pas issue de l'immagination d'un quelconque blablateur....comme ce Leroy qui passe son temps à me vomir dessus au lieu de consulter les documents officiels, à vous Monsieur Ravon de savoir si vous êtes aussi dans le camp de l'aboyeur ou de ceux qui éclairent ceux qui veulent s'avoir en montrant les preuves de ce qu'ils avancent.
Etienne Leroy
Rochain, ton texte est une tartine de plus où tu répètes ton catéchisme sans jamais t’apercevoir des contradictions internes. Tu cites RTE à tort et à travers, mais tu refuses de voir ce que RTE lui-même rappelle dans chacun de ses bilans : l’éolien et le solaire sont non pilotables et nécessitent un back-up pilotable permanent. Tes « déconnexions » ou « réductions » d’éolien que tu présentes comme de la flexibilité, ce n’est pas du pilotage volontaire : c’est de la contrainte de réseau, du curtailment, autrement dit une incapacité structurelle à s’intégrer sans casse. Quelques faits simples que tu passes systématiquement sous silence : En 2024, selon RTE, le nucléaire reste de loin la première source de flexibilité de long terme et la clé de la stabilité du système. L’« inertie » dont tu te moques est justement ce qui empêche les blackouts. Sans elle, on tombe dans le cas espagnol : désynchronisation brutale et effondrement. Ton raisonnement « sans éolien et solaire, nous n’aurions pas exporté » est faux : les exportations se font parce que le mix pilotable (nucléaire + hydraulique) garantit la stabilité et permet de dégager des volumes exportables. Injecter 81 TWh intermittents n’a aucun sens si on n’a pas derrière une base qui stabilise le réseau. Les chiffres que tu balances (« variations de plusieurs GW absorbées par le solaire/éolien ») sont une manipulation : ce sont les interconnexions, l’hydraulique, et le pilotage conventionnel qui encaissent ces variations. Le solaire et l’éolien ne « suivent » rien : ils subissent, et quand ça ne colle pas, RTE déleste, coupe ou exporte à prix négatif. Tu veux parler de preuves ? Les voici : Rapport RTE « Bilan prévisionnel 2023 » : « Les ENR variables ne sont pas pilotables en eux-mêmes ; leur intégration suppose un développement massif de flexibilité pilotable » (batteries, STEP, gaz, nucléaire). Rapport ENTSO-E sur le blackout ibérique d’avril 2025 : cascade de déconnexions de parcs solaires et éoliens = déclencheur de l’effondrement. Bref, Rochain, tu peux bien t’autoproclamer gardien de « la vérité officielle », mais tes démonstrations ne sont que des récits militants arrangés. La réalité, c’est que tu es prisonnier de ton dogme vert, incapable de reconnaître les limites structurelles des intermittents. Tu ressasses, tu enjolives, tu ignores les rapports quand ils contredisent ta ligne. Tu demandes si Ravon préfère l’« aboyeur » ou celui qui éclaire ? La réponse est simple : toi, tu aboies tes slogans. Moi, je mets sur la table les chiffres, les rapports et les faits. Et c’est ça qui éclaire.
Wagner Yves
@ Etienne Leroy "RTE lui-même rappelle dans chacun de ses bilans : l’éolien et le solaire sont non pilotables et nécessitent un back-up pilotable permanent" J'ai consulté le dernier rapport de RTE, il ne mentionne pas cela. https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-07/Bilan%20premier%20semestre%20S1%202025.pdf
Rochain Serge
Bien sur ! Ce zozo passe son temps à inventer des histoires à dormir debout quand il ne bave pas sur mon compte. En effet ce n'est pas RTE qui va raconter que le l'éolien et le solaire ne sont pas pilotable car ils s'en servent régulièrement à chaque variation brusque de grande amitude de la consommation comme samedi ou dimanche dernier ce qui est facile à foiré sur le site de RTE eco2mix à la page des productions par filières. Vous perdez votre temps à lire les âneries de ce Leroy.
Etienne Leroy
Au fond, Rochain, tu n’écris pas des démonstrations : tu écris des psaumes. On n’est pas dans l’analyse énergétique, on est dans la liturgie renouvelable.
moustapha dione
Marfaing Francois
Il est inutile de répondre à Etienne Leroy. C’est un homme du siècle dernier qui a des œillères nucléaires. Il est incapable de regarder objectivement ce qui se passe au-delà des frontières françaises. Il est incapable de comprendre que ces fameux prototypes, et les autres à venir, dépendent pour leur combustible à 100% de l’étranger et principalement de la Russie (dont Kazakhstan et Niger) et qu’il accepte implicitement que les coûts de production allant au-delà de 120 euro le MWh soient facturés pendant 60 ans au consommateur final. On pourrait peut-être demander l’avis du dit consommateur ? Avec l’évolution des prix du marché de gros européen qui ne cessent de baisser à cause de la montée en puissance des EnR, adieu export !
ThB
Quand on voit l'état de notre pays il est évident que demander l'avis des consommateurs n'est pas à l'ordre du jour. Pas plus que de faire quelques votations (avec débats constructifs) pour demander l'avis des Français.
C'est la raison pour laquelle j'ai pris les devants en installant 6kW crête de PV, c'est un investissement de moins de 7 000€ batteries incluses. Avant mon installation je payais plus de 2000 € (0,23 € le Kwh) d'électricité avec EDF.
Aujourd'hui je paye 450 € à EDF dont 233 euros d'abonnement. Ma consommation n'a pas globalement changée soit 8 583 kWh sur l'année, après les 4 ans d'amortissement de mon installation cela me donne un kWh à environ 0,052 €/kWh , donc bien loin des 120€ le MWh (0,12€ le kWh) en sortie d'un EPR 2.
Je roule gratuitement sur 95% de mes trajets avec mon véhicule électrique.
Il est évident qu'avec une telle expérience qui plaide en faveur des ENR il ne saurait être question de me demander mon avis sur l'énergie électrique produite à 70% par de l'atome.
Je vois mal des Allemands suréquipés en PV acheter notre électricité 120€ le MWh alors qu'ils peuvent payer le MWh atour de 52€.
Quel dommage que notre pays s'entête à construire des lignes Maginot.
ThB
Je précise que mes PV sont au sol donc il n'y a aucune aide pour l'achat et la pose.
De plus, on est confronté à des contraintes de hauteur et surfaces.
C'est à me demander pourquoi de telles contraintes si ce n'est pour nous dissuader d'installer une production autonome d'électricité afin de nous rendre captifs de l'énergie atomique.
Philippe Charles
Si je vois une utilité à répondre à Etienne Leroy : en remettant une pièce dans la machine, il peut ainsi déblatérer son catéchisme de nucléocrate, se poser en personne sérieuse qui permet à l'économie française de tourner grâce à lui (modeste le mec) et critiquer sévèrement Rochain son meilleur ennemi, qui lui donne sans doute une raison d'exister. En définitive, il joue donc en quelque sorte le rôle du vainqueur dans le dîner de c.. et en devient risible, alors rien que pour ça je suis pour qu'on ne l'évince pas !
Etienne Leroy
Philippe Charles, si pour vous « déblatérer » consiste à citer les chiffres de la CRE, les rapports de RTE ou les constats d’ENTSO-E, alors je l’assume pleinement. Mieux vaut un « catéchisme de nucléocrate » fondé sur des données officielles qu’un catéchisme vert qui repose sur du vent — au sens propre comme au figuré. Quant à votre image du « dîner de c… », permettez-moi de sourire : encore faudrait-il qu’il y ait un match. D’un côté, des faits et des sources ; de l’autre, des slogans ressassés. Dans ces conditions, le résultat est acquis d’avance. Si vous trouvez cela risible, soit. Mais l’économie française ne tourne pas grâce à l’ironie facile : elle tourne grâce au parc nucléaire, pilotable et stable, qui lui évite les blackouts.
Philippe Charles
Je vois que Leroy a repris à son propre compte l'expression "réciter/déblatérer son catéchisme" pour charger à plusieurs reprises son meilleur ennemi Rochain qui lui donne pourtant une raison évidente d'exister, compte-tenu de la quantité et de la longueur, ou plutôt du verbiage, de ses commentaires. Vu le temps que Leroy passe à tenter d'humilier Rochain par écrit, ce n'est certainement pas grâce à lui que l'économie française tourne comme il aime pourtant autant s'en prévaloir !
Etienne Leroy
Et pourtant, aucun de vous ne fait partie ni de l’équipe rédactionnelle ni de la modération. Mais vous distribuez les bons et les mauvais points comme si vous étiez aux manettes. Rochain, lui, a déjà essayé de m’évincer avec insultes, discrédit et autres artifices… en vain. Aujourd’hui, il pleurniche seul entre son EHPAD et ses bouquins. Que peut-il faire d’autre, sans arguments ni démonstration, qu’en récitant simplement son dogme ? De mon côté, je me contente d’apporter des faits et des chiffres, pas des boutades. L’économie française ne tourne pas grâce aux sarcasmes, mais grâce à un parc nucléaire pilotable et stable, qui évite les blackouts.
Francois Marfai g
quelle est votre formation et votre expérience professionnelle en France et à l'étranger pour vous montrer si sur de vous dans vos commentaires tellement haineux qui n'apportent rien au débat technique. Vous affirmez beaucoup de choses sans les demontrer et réfuter par des pirouttes rhétoriques les choses qui vous gênent. Je ne suis pas un fan de Greenpeace mais si les arguments qu'ils développent sont en conformité avec mes analyses, pourquoi pas!
Etienne Leroy
François Marfaing, c’est assez cocasse de me reprocher des « pirouettes rhétoriques » alors que votre commentaire précédent n’était qu’un enchaînement de slogans : « œillères nucléaires », « dépendance à la Russie », « adieu export ». Bref, du dogme, pas de la technique. Vous me demandez ma formation et mon expérience ? Je pourrais retourner la question : quelle est la vôtre, pour vous autoriser à balayer d’un revers de main des chiffres officiels publiés par la CRE, RTE ou l’ENTSO-E, et à me qualifier de « haineux » parce que je les rappelle ? L’attaque personnelle n’est pas un argument. Je ne fais que citer des données vérifiables : Coût du nucléaire existant en France : 60,3 €/MWh (CRE 2024). Appels d’offres ENR récents en France : photovoltaïque 80–100 €/MWh, éolien terrestre 88 €/MWh, offshore flottant 85–90 €/MWh. Tout cela avec subventions et sans intégrer les coûts de réseau et de back-up. Sécurité d’approvisionnement : ce n’est pas un hasard si la France reste exportatrice nette grâce à son parc nucléaire amorti et pilotable. L’Espagne, malgré ses capacités solaires gigantesques, a basculé dans le noir en avril dernier. Les faits sont têtus. Dépendance stratégique : l’uranium est acheté au Canada, en Australie, au Kazakhstan, bientôt en Europe. Les ENR, elles, sont dépendantes à 95 % de la Chine pour panneaux, terres rares et aimants. Vous pouvez trouver ces chiffres dérangeants, mais ils existent et ils structurent le débat. Moi je n’ai fait que les mettre sur la table, sans insulte, sans procès d’intention. Alors oui, je continuerai à débattre avec des faits et des démonstrations, et je persisterai à démonter les dogmes, qu’ils soient repeints en vert ou emballés dans des slogans. Et si vos « analyses » coïncident avec Greenpeace, c’est votre droit. Mais ce n’est pas une validation technique, juste la confirmation que vous pensez en militant, pas en ingénieur.
Etienne Leroy
Marfaing, ton commentaire est un concentré de clichés prémâchés. “Homme du siècle dernier”, “œillères nucléaires”, “dépendance à la Russie”… tu récites la checklist Greenpeace comme un élève appliqué. Le problème, c’est que les faits disent l’inverse. 1. La dépendance ? Le nucléaire a justement diversifié ses sources depuis 20 ans : Kazakhstan, Canada, Australie, bientôt mines européennes relancées. Pendant ce temps, l’éolien et le solaire dépendent à 95% de la Chine pour leurs panneaux, leurs terres rares, leurs aimants. Tu veux parler de dépendance stratégique ? Regarde dans ton camp. 2. Les coûts ? La CRE vient de publier : nucléaire français existant = 60,3 €/MWh. Les appels d’offres ENR français récents : PV 80–100 €/MWh, éolien terrestre 88 €/MWh, offshore flottant 85–90 €/MWh. Et ça sans compter les coûts de back-up gaz et de réseau pour compenser leur intermittence. Alors “adieu export” ? Faux : la France exporte parce que son mix est pilotable et compétitif, pas parce que le vent se lève par miracle. 3. L’avenir ? Les prototypes que tu caricatures (Flamanville, Hinkley) n’empêchent pas le constat : 57 réacteurs amortis tiennent encore debout le système français. Les ENR, elles, réclament toujours subventions et garanties publiques pour exister. Bref, ton procès en ringardise est grotesque. Si défendre la stabilité, l’indépendance et des prix compétitifs, c’est être “du siècle dernier”, alors tant mieux : mieux vaut être du siècle dernier avec de l’électricité fiable que de ton siècle avec des blackouts.
Francois Marfai g
mettez-voudrais à la page en lisant Connaissances des Enegies: EDF Renouvelables avait de son côté remporté en 2023 l'appel d'offres pour le parc Centre Manche 1, qui doit jouxter celui de TotalEnergies. Mais ses conditions financières sont moins favorables, avec un prix d'achat de l'électricité fixé à 44,9 euros le mégawattheure (MWh) contre 66 €/MWh pour celui de TotalEnergies.
Francois Marfai g
pour l’influence de la Russie je vous conseille l’excellente enquête synthétique faite par Arte.
Francois Marfai g
un exemple polémique montre la faiblesse de votre raisonnement : vous parlez à propos de l’export du mix nucléaire actuel quand je parle des prix des EPRs nouvelles gènrations dont les coûts de production ressortent à plus de 120 Euros le MWh, si EDF veut bien se résoudre à les publier. Et le confirme avec la baisse du coûts des EnR votre nucléaire est inexploitable pour la nouvelle génération. Et j’arrête la ce debat inutile
Etienne Leroy
François Marfaing, encore une fois vous balancez des bouts de phrases sans regarder le tableau complet. 1. Votre exemple Centre Manche à 44,9 €/MWh. Oui, ce prix a été affiché… mais il ne sort pas d’un chapeau magique. C’est un prix d’appel d’offres avec un CfD (Contract for Difference), donc adossé à l’État, et qui transfère une partie du risque sur le contribuable et le consommateur. Ce n’est pas un “coût de production réel” intégrant intermittence, back-up gaz, réserves et réseau. Comparez donc des chiffrages complets, pas juste le chiffre qui vous arrange. 2. Votre “influence de la Russie”. L’enquête Arte, ce n’est pas une source technique, c’est une émission journalistique. Les chiffres sérieux : l’uranium français provient à 0 % de Russie pour l’amont (Kazakhstan, Canada, Australie), et l’aval (conversion/enrichissement) est déjà en train d’être réinternalisé en Europe (Orano, Urenco). Pendant ce temps, vos ENR dépendent à 95 % de la Chine pour panneaux, terres rares, aimants, batteries. La dépendance stratégique, elle est verte, pas nucléaire. 3. Vos 120 €/MWh pour l’EPR. Encore une caricature. Hinkley C au Royaume-Uni est à 92,5 £/MWh (2012), soit environ 110 €/MWh aujourd’hui, mais c’est un montage financier britannique avec un coût de capital énorme. En France, le gouvernement n’a pas fixé de “strike price” artificiel : les six nouveaux EPR seront financés avec des conditions bien plus favorables (ARENH réformé, régulation française). Comparer Hinkley C à Flamanville, puis à 57 réacteurs amortis, c’est mélanger trois catégories différentes pour entretenir la confusion. 4. Votre conclusion “inutile”. C’est pratique : vous déclarez le débat clos dès qu’on vous met des chiffres précis sous les yeux. Moi, je n’ai fait que rappeler des données publiques (CRE, RTE, ENTSO-E). Si vous choisissez de ne pas les regarder, c’est votre droit, mais ne dites pas que je “raisonne mal”. En résumé : les appels d’offres ENR ne reflètent pas le coût système, l’indépendance énergétique est bien plus solide côté nucléaire que côté solaire/éolien, et les coûts des EPR ne sont pas comparables à ceux des prototypes financés en Angleterre. Moi, je continuerai à débattre avec des faits et des rapports techniques. Vous, vous en restez à Arte et à Greenpeace. On n’est clairement pas dans la même cour.
Marfaing Francois
Pourquoi inutile parce que vous ne voyez pas que l'énergie nucléaire telle qu'exploité actuellement, comme depuis 80 ans, est vouée à l'echec et sera financer par le consommteur. Les commentaires récents de La Cour des Comptes vont dans ce sens! Et ne parlons pas de la gestion des déchets. La presse vous la lisez ici, Arte n'est-elle pas une source d'information à prendre en compte? Vous raisonnez en silo t ne prenez compte que ce quivous arrange! Oui 100% de l'uranium vient de l'étranger. Oui le soleil est local et permanent! je vous rapelle les trois raisons principales de la débâcle de Kodak : • Résistance au changement et attachement excessif au modèle économique traditionnel • Sous-estimation de la rapidité d'adoption du numérique par les consommateurs. • L’effondrement du prix de la photo. Quand vous écrivez:"Rochain, ton texte est une tartine de plus où tu répètes ton catéchisme sans jamais t’apercevoir des contradictions internes" ou "Marfaing, ton commentaire est un concentré de clichés prémâchés." c'est du commentaire scientifique?
Etienne Leroy
François Marfaing, vous mélangez tout, encore une fois. Ce n’est pas parce que vous citez Arte, Kodak et la Cour des Comptes que votre discours devient scientifique. 1) La Cour des Comptes ne condamne pas le nucléaire — elle demande une gouvernance claire et une trajectoire de financement maîtrisée. Elle souligne d’ailleurs la compétitivité du parc existant, et le coût de la sortie du nucléaire pour les pays qui s’y sont risqués. 2) La gestion des déchets, vous la caricaturez. En France, elle est intégralement financée, tracée et provisionnée : loi du 28 juin 2006, ANDRA, Cigéo, contrôles parlementaires et européens. Montrez-moi un seul secteur énergétique qui internalise autant ses externalités. 3) “Le soleil est local et permanent” ? Sérieusement ? Permanent, mais pas la nuit. Local, certes, mais inutilisable sans stockage massif et coûteux. C’est là tout le problème : l’énergie n’est pas une belle idée, c’est un flux continu qu’il faut équilibrer 24h/24. 4) Kodak n’a rien à faire ici. L’électricité n’est pas un marché d’objets de consommation. Vous confondez innovation et infrastructure critique. L’intermittence, la tension, la fréquence, la stabilité, ce sont des contraintes physiques, pas des transitions marketing. Et pour finir : oui, j’utilise un ton direct. Parce qu’à force de slogans, d’amalgames et de métaphores bancales, on finit par perdre tout repère factuel. Moi, je parle chiffres, bilans, lois, bilans RTE et ENTSO-E. Vous, vous parlez analogies et impressions. Alors si vous trouvez ça “non scientifique”, je vous rassure : la physique, elle, n’a pas besoin de validation par Arte.
ThB
À vous lire E.L, si vous aviez vécu à son époque, je crois que vous auriez condamné Galillé!
Marfaing Francois
Puisque vous vous targuez d’être un physicien averti, sans en apporter la preuve, donnez-moi les sauts technologiques importants réalisés par le nucléaire développé depuis 80 ans ? On fait toujours bouillir de l’eau avec le même système américain Westinghouse. • EnR : "Inutilisable sans stockage massif et coûteux. " Il faut vous mettre à la page et revoir les études récentes publiées à ce sujet! • Vous considérez le Kazakhstan comme indépendant de la logistique russe, c’est faux ! Le premier producteur mondial de métal fissile peine à exporter de l'uranium vers l'Europe et les Etats-Unis, en raison des sanctions contre la Russie. La route la plus rapide et la moins chère, qui passe par Saint-Pétersbourg, est devenue impraticable. Quelques citations de la Cour des Comptes Emmanuel Macron avait annoncé le 9 novembre le lancement d'un nouveau programme nucléaire, alors que ce thème s'est imposé avant la présidentielle de 2022. • Rappelant "la dérive des délais de construction" de Flamanville, la Cour souligne "une incertitude en termes de capacité à construire un nouveau parc de réacteurs dans des délais et à des coûts raisonnables." • " Ils remarquent aussi qu'EDF ne pourra financer seul les nouvelles constructions et qu'un "partage des risques avec l'État" sera nécessaire. (C’est qui l’Etat ?, sinon le contribuable final). • "La rentabilité prévisionnelle du programme EPR2 reste à ce stade inconnue, d'autant que les conditions de financement de ce programme ne sont toujours pas arrêtées", ajoutent les magistrats financiers. • " Le système d’assurance mis sur pied pour les risques liés au nucléaire civil est très insuffisant et repose essentiellement sur l’État. Et non sur l’exploitant qui, du coup, voit ses coûts d’assurance indûment minimisés… Selon la Cour des Comptes française, un tel régime est prévu pour assurer la "survie financière " du secteur" • Dans un rapport critique de 97 pages, la juridiction financière estime que "l'accumulation de risques et de contraintes pourrait conduire à un échec du programme d'EPR2", en rappelant que l'EPR de Flamanville en Normandie a été connecté au réseau électrique national 12 ans après la date prévue, le 21 décembre. • "En réalité, Le coût total à terminaison de Flamanville 3 est plus élevé et atteint 20,4 milliards" en euros de 2015, "soit 23,7 milliards" en euros de 2023, a calculé la Cour des Comptes dans ce rapport consacré à la filière EPR, le réacteur de nouvelle génération au cœur de la relance du nucléaire en France pour un budget de 3,3 milliards. • Parmi ses griefs, la Cour constate qu'EDF a refusé "de manière délibérée et persistante" de lui communiquer des informations "sur la rentabilité et le coût de production prévisionnels" de Flamanville et de l'EPR2, comme recommandé dans son rapport de 2020. Or la Cour a fait les comptes et prévoit "une rentabilité médiocre pour Flamanville 3". • Bernard Salha directeur de la division ingénierie nucléaire de l'époque. Le représentant d'EDF se veut rassurant (sur le coût de Flamanville) : "Il n'y a pas ou peu de risque de dépassement budgétaire." • le 03 juin 2025 • La Cour des comptes appelle les autorités à identifier rapidement des sites adaptés pour accueillir quelque 280.000 m3 de déchets faiblement radioactifs mais pouvant rester encore actifs pendant 100.000 ans, et pour lesquels aucune solution de stockage n'existe aujourd'hui, selon un rapport diffusé mardi. • "Les hypothèses d'investissement associées au renouvellement de La Hague ou le chiffrage d'un deuxième Cigeo ne sont explicitées dans aucun document à l'appui d'hypothèses de coûts de production de futurs EPR". Le projet Cigéo d'enfouissement des déchets nucléaires les plus radioactifs à Bure (Meuse) pourrait coûter au total entre 26,1 et 37,5 milliards d'euros, au lieu des 25 milliards jusqu'ici envisagés. • L'autre projet de stockage de l'Andra, Cigéo, accuse lui "plus de 20 ans de retard" sur le calendrier de mise en service prévu initialement en 2025. • EDF est "confrontée à d'importantes incertitudes sur sa capacité de financement à long terme", alors qu'il fait face à des besoins d'investissement atteignant 460 milliards d'euros entre 2025 et 2040. • Le groupe français détient en parallèle 72,6% d'Hinkley Point C, dont la construction est en cours, mais qui a vu son calendrier et ses coûts déraper à plusieurs reprises (la mise en service n'est pas attendue avant 2029). Les sommes astronomiques et les dérapages de budgets associés à ces projets font grincer des dents en France, où l'on surveille de près les dépenses d'une entreprise 100% publique.
Philippe Charles
Bravo Marfaing Francois, vous avez remis une pièce dans la machine, Leroy pourra ainsi continuer à déblatérer son catéchisme de nucléocrate complexé, et de notre côté nous profiterons encore de ses sorties abracadabrantesques et nous payer une bonne tranche de rire. Merci ! PS : mais allez y quand même mollo avec les simples d'esprit dans son genre, son indigence intellectuelle pourrait le conduire à prendre la poudre d'escampette, et là, fini la rigolade !
Solère
Je serais attéré par la violence verbale de ce monsieur Leroy, qui use surtout d'abominables arguments ad hominem, si elle n'était à l'image de celle des membres du lobby nucléaire, par exemple A. Lobergeon et Alexandre Jardin (avec un nom pareil, il devrait aimer la nature!), qui après avoir attaqué les ZFE, combat maintenant les éoliennes et le PV, avec des arguments aussi caricaturaux que: "les énergies renouvelables sont responsables du black-out en Espagne, ce dernier a entraîné des morts, donc les politiques qui ont décidé de développer les renouvelables iront en prison"; si je suis son raisonnement, je dirai: "Jardin est responsable de la suppression des SFE, la pollution de l'air est responsable de nombreuses morts (et ce n'est pas une supposition fumeuse mais un fait bien connu), donc: Jardin finira en prison."

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