Moratoire sur l’éolien et le solaire : en arrière toute !

Christian de Perthuis

Professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine - PSL

Fondateur de la Chaire Économie du Climat

À l’heure où une partie de l’Hémicycle promeut un moratoire sur les énergies éolienne et solaire, le Citepa vient de publier son rapport sur les émissions de gaz à effet de serre en 2024. La baisse de 1,8% des émissions estimée en mars dernier à partir des données trimestrielles est confirmée. Cette baisse nous maintient sur une trajectoire qui ne permettra pas d’atteindre nos objectifs climatiques en 2030. Il est donc urgent d’accélérer la transition énergétique plutôt que de rétrograder.

Dans sa dernière note de conjoncture, l’Insee a parallèlement donné une première projection des émissions pour 2025. Ces émissions baisseraient à peine plus rapidement qu’en 2024, malgré la morosité de l’activité industrielle. Cela serait loin de nous remettre sur la bonne trajectoire.

2024 : qui a réduit quoi ?

En 2024, deux circonstances ont été favorables à la baisse des émissions. La meilleure utilisation du parc nucléaire et le remplissage des barrages fournissant l’hydroélectricité, à l’origine de la baisse de 3,8 Mt de CO2eq du secteur de l’énergie ; la clémence des températures qui a réduit les besoins de chauffage.

Pourtant, le rythme de baisse des émissions s’est nettement ralenti relativement à 2023 (-1,8% après -5,8%), pour trois raisons principales :

  • la résistance des émissions du secteur du transport, même si on exclut les transports internationaux qui sont dopés par la reprise des trafics aériens ;
  • la demande trop rapide d’énergie fossile, favorisée en 2024 par la modération de leur prix et la faiblesse des incitations à la sobriété qui peine à trouver ses modèles économiques ;
  • les délais de mise en route du programme de décarbonation de l’industrie qui se traduisent par une reprise des émissions sitôt que la production d’un secteur augmente (cas de la production des métaux non ferreux en 2024).

Comme les gisements de réduction d’émissions les plus faciles à atteindre ont déjà été utilisés, il est à craindre que le résultat décevant de 2024 ne se prolonge en l’absence d’une accélération des politiques de décarbonation.

Données Citepa 2024
Source des données : CITEPA

Une première projection pour 2025

À partir des informations connues sur le début de l’année 2025 et de ses prévisions d’activité pour 2025, l’INSEE propose une première projection des émissions pour 2025. D’après l’institut, les émissions des ménages se situeraient en 2025 au même niveau qu’en 2024. En revanche, les émissions de l’industrie manufacturière baisseraient un peu plus rapidement qu’en 2024 du fait de la morosité de la conjoncture. Au total, la baisse des émissions de l’ordre de 5 Mt d’équivalent CO2 en 2025, serait loin des 15 Mt requis pour respecter nos objectifs climatiques établis dans le cadre européen.

Données Insee
Source du graphique : INSEE, Note de conjoncture juin 2025

Moratoire sur le solaire et l’éolien : accélérer ou rétrograder ?

Depuis 2005, nos émissions brutes (hors impact des puits de carbone) suivent une tendance baissière de 2% l’an (soit -9 Mt par an). La poursuite de cette tendance nous dirige vers des émissions de 320-330 Mt de CO2eq en 2030, alors qu’il faut viser 270 Mt pour respecter nos engagements climatiques. Pour atteindre cet objectif, il faudrait porter le rythme annuel de baisse à 5 % sur les six années qui nous séparent de 2030.

Emissions brutes GES
Source des données : CITEPA

Cela implique de sortir une feuille de route qui pose clairement trois jalons pour la construction du système énergétique bas carbone de demain :

  • une indispensable sobriété dans les usages qui ne peut résulter d’incantations épisodiques appelant à des gestes citoyens dans les situations de crises mais exige des incitations ciblées et la construction de nouveaux modèles économiques de la sobriété ;
  • l’accélération du retrait des énergies fossiles (le « désinvestissement ») qui passe par l’électrification rapide des usages dans les transports, l’industrie et le chauffage des bâtiments ;
  • le renforcement du déploiement des énergies utilisant les flux solaires et éoliens qui sont les seules à pouvoir fournir en abondance l’électricité décarbonée dont le pays aura besoin d’ici 2040, et ceci quelle que soit la place du nucléaire qu’on souhaite atteindre dans le mix énergétique post-2040.

Face à la hauteur de la marche d’escalier à franchir, une partie de la classe politique a entonné une dangereuse musique en faveur d’un assouplissement des objectifs de la transition énergétique. Dans ce contexte, le moratoire sur le solaire et l’éolien voté au Parlement aurait un coût climatique élevé. Il irait également à contresens des objectifs de souveraineté énergétique. La quasi-totalité de l’énergie fossile que nous utilisons étant importée, substituer du solaire et de l’éolien au pétrole et au gaz est aussi un facteur de souveraineté.

Sources / Notes

Cette tribune a été publiée sur le site personnel de Christian de Perthuis et par Le Nouvel Obs.

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Commentaire

Etienne Leroy
Rochain, merci pour ce moment : tu confirmes donc que le solaire et l’éolien produisent aujourd’hui… pour rien. Et que le seul espoir, c’est qu’un jour, peut-être, un investisseur flairera le jackpot du stockage. Mais l’énergie, ce n’est pas un casino. C’est un service public, qui doit être fiable, pilotable et utile maintenant, pas dans 15 ans quand un modèle économique tombera du ciel. L’écrêtement croît ? Justement : ça montre que le système devient de plus en plus inefficace. On construit pour ne pas utiliser, on subventionne pour jeter. Et toi, tu veux qu’on accélère ? Ce que tu appelles “transition”, c’est une fuite en avant vers le gaspillage structurel, en espérant qu’un jour le marché sauvera les meubles. Ce n’est pas une politique énergétique, c’est une bulle.
Freudon-Sake
Christian de Perthuis, ou les bons conseils d'un doctor Knock pour accoucher d'une économie stakhanoviste alimentant l'inflation et la pyramide de Ponzi de la dette et tellement semblables aux autres gourous qui prétendent restaurer le climat en retournant des milliards de m3 de terre pour se fournir en métaux critiques. Il me semble que décarboner, c'est émettre moins de co2 et recycler plus. Recycler le co2 de centrales supercritiques au charbon pour produire une électricité à 20 euros du Mwh, en prise directe avec des industries situées à proximité des mines afin de supprimer le transport. C'est produire Efuel bon marché en utilisant le gaz de houille pour faire de l'hydrogène, qui pourrait être mélangé avec du bioéthanol ° les cendres du charbon qui contiennent des terres rares. C'est l'autossufissance pour les véhicules essences avec : Efuel = 80% de co2 en -; bioéthanol = 90% de co2 en -; + la suppresion des forages, du transport et de la transformation d'un pétrole devenu inutile, adieu Ormuz et les mauvaises nouvelles du Mordor et suppresion des coûts de sécurité liés au golfe Persique. Mais encore, 1/3 de la population est connecté au fluvial + le rail + les 2 façades maritimes + des cargos planeurs pour les colis légers = suppression totale du fret routier international, qui consomme à donf du diesel russe. Mais encore, 90% du territoire peut chauffer et refroidir les bâtiments grâce à la géothermie de surface, + les réseaux de froid/chaleur, à associer aux incinérateurs et aux stations d'épuration (= engrais 100% bio). Mais encore, la chaleur fatale des industriels représente 1/3 de la production nucléaire et elle est perdue ! Mais encore, les data centers peuvent économiser jusqu'à 90% d'énergie en étant immergés. Mais encore, il y a 270000 km de cours d'eau en France + un réseau d'eau potable de 430000 km, forcément turbinable partout où l'eau circule grâce à la gravité. 2/3 de maisons individuelles, 1 roue à aubes = 25 foyers hors chauffage, puisqu'il y a de la géothermie de surface, 4 roues en parallèle = 100 foyers, 10 roues = une ville de 1000 habitants, tout en local, avec un minimum de transports. Des parcours d'eau aménagés et rentabilisés avec des truites et des écrevisses. Moins de vaches, moins de maïs, moins de produits chimiques et moins de malades. Donc ! Où est-ce qu'il nous faut des EPR à 100 milliards + un nouveau réseau à 100 milliards ? Ce qui nous rendrait totalement dépendant de l'extérieur + 1 risque majeur, moins de 100 hommes synchronisés, faisant sauter les transformateurs en sortie de centrale, suffisent à paralyser instantanément tout le pays.
CLEMENT
— Hydrolienne Clément-- Un tournant énergétique propre et durable L’hydrolienne Clément est une innovation française dans le domaine des énergies marines renouvelables (EMR), capable de produire de l’électricité sans aucune pollution, en utilisant simplement le courant des rivières ou des marées. Compacte, efficace, discrète, elle s’intègre parfaitement à l’environnement, même dans des zones sensibles ou isolées. Une technologie brevetée à fort potentiel Imaginée et développée par M. François Clément, cette hydrolienne de deuxième génération présente une rupture technologique majeure. Grâce à son faible diamètre et ses pales basculantes, elle maximise la poussée sur le flux tout en minimisant la traînée, ce qui lui confère un rendement énergétique exceptionnel. Le tout repose sur un mécanisme de giration fluide et naturel, désormais protégé par un brevet. Elle s’adapte facilement à différents milieux : • Fonds de rivières peu profonds • Systèmes flottants • Courants marins inversés (grâce à sa réversibilité) • Zones à accès énergétique limité Un démonstrateur est opérationnel et a validé toutes les performances attendues. Nouvelle phase : recherche de partenaire industriel Après la rupture de l’accord initial avec une société bretonne pour non-respect des engagements contractuels, et malgré le soutien financier de la Région Bretagne, le projet entre désormais dans une nouvelle phase. M. Clément est à la recherche d’un partenaire industriel ou d’un investisseur engagé pour porter cette innovation vers la production à grande échelle. La fabrication en série de la partie mécanique et de la chaîne de transmission électrique est prête à démarrer. Le projet a déjà suscité l’intérêt des médias nationaux, notamment plusieurs reportages de France . Mots-clés Hydrolienne – Énergies marines renouvelables – Environnement – Production électrique – Innovation – Hydroélectricité – Zones isolées – Rivières – Courant marin – Bretagne François CLÉMENT [email protected] Tel : 06 17 07 21 76
Serge Rochain
Je suis conterné par l'ignorance des auteurs des messages ci-desssus qui ne rapportent que leurs fantasmes sans même regarder les indicateursz qui n'ont aucun dogmatisme et ne refléte que la réalité. Un simple coup d'oeuil sur la page des productions par filieres qui montre également le solde des imports/exports en continu sur le site eco2mix de RTE, le seul capable de montrer la réalité, suffit à balayer tous les arguments sortis de l'imagination de Ceyal et Freudon-Sake. On constate ainsi que presque chaque jour la courbe des exportations chute de façon drastique en milieu de journée vers 10 ou 11h quand leur propres PPV commencent a produire de façon importante, et durant 5 à 7 heures jusqu'à ce que nos voisins reprennent l'importation depuis la France quand leurs PPV commencent à moins produire, notamment les allemands situés plus à l'Est. Lors de ces deux ruptures de nature à provoquer un déséquilibre électrique du réseau qui doit maintenir l'égalité production = consommation, RTE rétabli immédiatement cet équilibre en déconnectant des parcs, généralement PPV, au moment de la chute de l'exportation afin de dimminuer la puissance émise sur la réseau en conséquence de la baisse de consommation dont l'origine et la chute de l'exportation, et à l'inverse en connectant les mêmes ressources afin de répondre à la demande vers 17 h de nos voisins sur des puissances qui se chiffrent en GW dans des délais de quelques minutes, voir, quelques secondes, et dans l'indifférence de la puissance nucléaire qui ne réagit pas à ces variations qui sont les plus importantes que doit supporter le réseau durant le cycle diurne. La conclusion devenue évidente est que sur le plan pratique, celui de la réalité et non celui du dogme, le renouvelable variable est bien plus pilotable que le nucléaire qui est bien incapable de réagir à la hauteur de ces variations de puissances dans les délais nécessaire au maintient de l'équilibre du réseau ! Ainsi, c'est à deux titres que nous sommes aujourd'hui les champions de l'exportation car d'une part la production nucléaire est insuffisante pour nos besoin intérieurs (production nucléaire de 2024 = 361,7 TWh et consommation intérieure = 449,2 TWh) ce sont les renouvelables qui nous permettent de compléter nos besoins intérieurs et d'exporter. Par ailleurs, l'activité d'import/export est celle qui génere les variatios en puissance les plus importantes portant sur plusieurs GW, donc la puissance nominale de plus sieurs réacteurs, dans des temps très courts de quelques dizaines de secondes, que seule la souplesse de connexion/deconnexion à distance de parcs PPV ou éolien permet de compenser.
Olivier Lesbre
Si je comprends bien votre exposé, le photovoltaique en France ne set à rien tant que les panneaux allemands (déjà excédentaires) produisent à fond. Mais il permet de réagir très vite à la baisse de production de fin de journée du photovoltaique en Allemagne. Comme l'écart en longitude entre la France et l'Allemagne est faible, les panneaux français ne produisent que pendant une heure ou deux par jour, s'il fait beau... je doute que ce soit un investissement rentable, si on prend en compte tous les coûts associés (en particulier les coûts de réseau de transport) ! Et plus généralement est-ce à nous de payer des surtaxes sur nos factures d'électricité pour résoudre les problèmes que les Allemands se sont créés en misant tout sur le renouvelable intermittent ? Sachant par ailleurs que notre capacité de production nationale est déjà largement excédentaire et que nous devons mobiliser les financements dispoonibles pour prolonger la vie de nos centrales nucléaires, tout aussi décarbonées mais pilotables...
Serge Rochain
Je ne sais pas pourquoi mais ma reponse à monsieur Lesbre a disparue. Non le renouvealble sert à trois chauses 1) compléter notre besoin électrique car la production nucléaire est largement insudffisante, 2) réguler le réseau car la réactivité du nucléaire que l'on prétend pilotable est incapble de réagir tant dans les volumes nécessaires que dans les délais pour le faire, et 3) exporter car c'est grace au renouvelables que nous produisonr plus que nos propres besoins.
Etienne Leroy
Tu confonds encore déconnexion d’urgence avec pilotage intelligent. Ce que tu présentes comme une prouesse, c’est un défaut de conception qu’on gère en coupant dans le tas. Ce n’est pas de la souplesse, c’est de la substitution d’un danger par une rustine. Tu dis que les renouvelables sont “plus pilotables” que le nucléaire ? Faux. Le solaire ne suit rien, il impose. L’éolien, c’est pareil. Leur “pilotabilité” consiste à les virer du réseau à la hache quand ils deviennent ingérables. Le nucléaire, lui, n’a pas besoin d’être coupé, parce qu’il n’explose pas la stabilité réseau dès qu’un nuage passe au-dessus de la Rhénanie. Et sur ton couplet final : non, Rochain, ce n’est pas grâce au solaire qu’on exporte, c’est parce que le nucléaire assure un socle permanent, et que les renouvelables — quand ils daignent produire — sont relégués à l’injection opportuniste. Ce que tu glorifies, c’est l’instabilité masquée par de la déconnexion forcée. Une vraie “réussite technique”… Quant à tes chiffres magiques sur la production, tu oublies que 2024 est une année avec un parc encore pénalisé (Corrosion, arrêts longs), et que les renouvelables restent non pilotables, intermittents, massivement subventionnés, et incapables de garantir quoi que ce soit sans backup nucléaire ou fossile. Bref : moins de fantasmes, plus de physique. Et arrête d’utiliser Eco2mix comme une boule de cristal. Ce n’est pas une interface RTE pour devins décroissants.
Goldorak
L'ajout actuel de PPV n'apparait pas très intéressant. Si son intéret est qu'il peut être coupé quand il est au max de la production, autant construire un lieu de stockage par batterie à la place, surtout si c'est pour un intéret sur une plage aussi courte. Perso, je pense que le secteur devrait etre rémunéré comme les autres (modification de la priorité pour éviter l'incitation à la surproductions avec diminution/suppression des compensations lors des coupures), cela forcerait les promoteurs à ajouter des solutions de stockage plus importantes et ainsi limiter les pertes (car production possible en dehors des horaires de soleil).
Rochain Serge
Non' nous avons besoin de continuer à surproduire pour rendre la production ecretee suffisament attrayante pour que les investissements qui permettraient de les récupérer pour les revendre satisface l'appétit Des investisseurs. Mais ne vous inquiétez pas, c' est inéluctable... Et le gaspillage de la perte ne portera ni sur de gros volumes ni très longtemps les investissements de stockage par MWh rapporteront bientôt plus que le même investissement pour produire le MWh
Etienne Leroy
Donc si je te suis, rochain : on gaspille volontairement de l’électricité pour qu’un jour, peut-être, le marché se décide à construire du stockage ? C’est ta stratégie énergétique ? Surproduire l’inutile pour appâter le capital ? C’est fascinant. Partout ailleurs, on optimise l’offre à la demande. Chez toi, on mise sur l’inefficacité pour stimuler l’investissement. Ce n’est pas une transition énergétique, c’est une pyramide de Ponzi. Le pire, c’est que tu reconnais toi-même que l’écrêtement est structurel, non marginal. Et tu veux encore en rajouter ? Tu crois que les électrons jetés à 13h finiront par devenir rentables à 19h ? On n’a pas besoin d’un “appât pour investisseurs”, rochain. On a besoin d’électricité fiable, disponible, et utile.
Rochain Serge
Non' nous avons besoin de continuer à surproduire pour rendre la production ecretee suffisament attrayante pour que les investissements qui permettraient de les récupérer pour les revendre satisface l'appétit Des investisseurs. Mais ne vous inquiétez pas, c' est inéluctable... Et le gaspillage de la perte ne portera ni sur de gros volumes ni très longtemps les investissements de stockage par MWh rapporteront bientôt plus que le même investissement pour produire le MWh et l'intérêt des investisseurs changera naturellement de cible.
Etienne Leroy
Rochain, ton raisonnement revient à dire : “gaspillons aujourd’hui pour espérer stocker demain”. C’est une stratégie de gribouille : surproduire volontairement, perdre des TWh, subventionner l’écrêtement… tout ça pour attirer un investisseur hypothétique qui viendrait sauver un modèle bancal ? Tu rêves d’un système où l’inefficacité actuelle serait la justification des investissements futurs. Mais en attendant, c’est le consommateur qui paie : pour des installations intermittentes, des renforcements de réseau, du pilotage de crise… et de l’électricité qu’il n’utilise même pas. Et après, tu viens parler de “rationalité économique” ?
Christophe QUENTIN
Les auteurs ci-dessus oublient de mentionner que la France s'endette énormément en renforçant son réseau électrique pour permettre à des éoliennes non pilotables de produir du courant dont on ne sait plus quoi faire une partie de la journée. Ils oublient également que la production électrique nucléaire française a chuté lourdement en 2022 pour des raisons purment idéologiques, le Présidnet "je sais tout" français ayant coupé deux réacteurs et ayant pris la décision d'en fermer 10 autres avant de changer d'avis après quelques années et de vouloir se tourner vers les mini EPR. D'autres oublient que faire le yoyo en matière d'investissements lourds se paie au prix fort. Nous ne savons plus fabriquer de centrales nucléaires (nous avons toutes les compétences pour re-apprendre) et nous commettons erreur sur erreur. Flamanville aura coûté autour de 22 milliards pour moins de 4 prévus. Je n'ai vu aucun licenciement des incapables qui ont mené à cette catastrophe et c'est bien là le noeud du problème de management à la française. Les énergies non pilotables ne peuvent être la solution. Un peu ça va mais beaucoup ça coûte très cher car les éoliennes sont fabriquées à l'étranger (quelques unes sont montées au Havre mais il ne s'agit que d'assemblage) et en plus elles ne sont pas recyclables (bonjour la leçon d'écologie de ces grosses pales qui vont remplir nos décharges, certaines faisant 85 m de long). Comme toujours la solution est multiple : oui, on peut équiper des cours d'eau de turbines (les écologistes sont contre), oui on peut développer la fusion (moyen terme) oui à l'hydrogène, au solaire, au biogaz, à la géothermie, mais stop à l'éolien ! Les mêmes écolos qui s'enchaînaient aux poteaux EDF pour démontrer leur laideur et le saccage du paysage (75 m de hauts) saluent maintenant d'un bras tendu idéologique des monstres de 180 m de haut qui défigurent le France. Plus on a d'éoliennes, plus on consomme de gaz naturel pour pallier le manque de vent. Et le CH4 est un gaz à effet de serre (et quand il brûle il fait du CO²). Visiblement dans tous ces débats, c'est la vérité qui souffre le plus, suivie de près par les dettes abyssales de la France ( 5000 milliards d'euros car ceux qui annoncent 3300 MM mentent, ils oublient le hors bilan). La Grande Bretagne avait une dette quasi identique (un peu moins forte) vers 1815. Elle a mis 80 ans à la rembourser (source Le capital au XXIème siècle de T Picketty). Combien de générations de français devront travailler pour rembourser notre laxisme, notre lâcheté, nos inconséquences, nos turitudes et le cynisme des "je sais tout" ?
Rochain Serge
Monsieur Quentin Vous ne faite que réciter la bible nucléaire sans rie' prouver de vos élucubration si ce n'est que vous êtes un excellent perroquet. RTE prouve presque tous les jours que tant l'éolien que le PPV sont plus pilotables que le nucléaire ! Toutes les incantations du monde ne pèsent rien devant la réalité que nous montre RTE sur eco2mix
Etienne Leroy
Tu répètes “Eco2mix” comme d’autres répètent un mantra, mais ça ne transforme pas l’intermittence en pilotabilité. Ce que tu prends pour du pilotage, c’est du délestage en urgence, une mesure de dernier recours parce que tes jouets solaires et éoliens déstabilisent le réseau dès qu’ils dépassent leur seuil d’utilité. Tu veux une preuve ? Le nucléaire produit quand on en a besoin, 24h/24, toute l’année. Le solaire, quand il fait beau à midi. L’éolien, quand Éole veut bien souffler. Et la seule “souplesse” dont ils disposent, c’est celle de pouvoir être coupés parce qu’ils deviennent ingérables. Ce n’est pas de la flexibilité, Rochain. C’est un aveu d’échec structurel. Tu parles de réalité ? Commence par apprendre la différence entre un signal de production et une capacité de réglage primaire. Ensuite, peut-être, tu pourras prétendre à un début de débat technique. D’ici là, continue ton karaoké sur Eco2mix. Le réseau, lui, tourne grâce au nucléaire… pas grâce à tes PowerPoint météo.
M
On peut trouver ci-dessus un exemple consternant d'opposants à la transition énergétique, utilisant des arguments fallacieux pour nous détourner d'un objectif indispensable, mondial, humaniste. Renseignez vous Messieurs, avant de vous mettre au service des lobbys anti-transitions...
Hervé
On trouve surtout une bande de réveurs (ou d'ecrocs pur et simples qui font leur lobbing pour se faire subventionner leurs petites affaires juteuses). Dans les faits, aucun pays n'a fait des miracles avec du solaire / éolien, c'est physiquement limité et ça demande une base fossile significative pour fonctionner. Ceux qui ont des chiffres "sympas" s'appuient sur de l'hydraulique ou sur leurs voisins, modèle non sclalable. Certes pour un pays qui fait son électricité principallement avec du fossile, ça améliore significativement les chiffres, mais ne permets pas de faire des miracles. En france on a depuis longtemps des chiffres bien meilleurs avec un cout qui était bien moindre. La "transition de la production électrique" que l'on fait en France a pour effet principal de faire monter le prix,( le kwh Enr est vendu comme "gratuit" mais les factures explosent...) pour un résultat en ACV systeme complet qui est sensiblement équivalent à ce qu'on avait avant... C'est pour cela qu'il y en a qui son contre ces couillonnades (pour appeler un chat "un chat").
Etienne Leroy
Ce qu’on appelle “transition” en France, ce n’est pas un progrès technique : c’est un retour en arrière maquillé en modernité, où on remplace du pilotable décarboné (nucléaire) par de l’aléatoire subventionné (ENR), tout en regardant les prix et la stabilité du réseau partir en vrille. Oui, dans certains pays très carbonés, ajouter un peu de solaire ou d’éolien améliore l’intensité carbone à court terme. Mais en France ? On partait déjà très bas, et on le paie aujourd’hui au prix fort, pour zéro gain systémique. Ce que beaucoup refusent de voir, c’est que les chiffres flatteurs des ENR dans certains pays ne sont possibles que grâce à des soutiens cachés : gaz fossile, hydraulique massif, interconnexions opportunistes… ou dettes publiques colossales. Appeler ça “transition” est un abus de langage. Hervé l’a dit : c’est surtout une bulle économique, technocratique et idéologique — et comme toutes les bulles, elle finira par éclater.
Rochain Serge
Vous n'avez surtout pas envie que les renouvelables éjectent aussi bien le nucléaire que les fossiles. Les pays qui ejectent l'un et l'autre, pour ceux qui ont du nucléaire ou en avaient sont tous dans la direction qu'il ont choisi et aucun ne revient en arrière en dehors de la France et ce que vous appelez miracle en n'étant pourtant qu'une conséquence logique d'un choix politique se produit dans de nombreux pays et non dans aucun. Et même en Europe vous avez le cas du Danemark que l'on peut citer en exmeple
Etienne Leroy
Rochain, tu parles d’“éjection” du nucléaire comme d’un progrès, mais ce que tu oublies — ou feins d’oublier — c’est ce qu’on remet derrière : du gaz. Du charbon. Du lignite. Bravo pour la transition à l’envers. Le Danemark que tu cites comme “exemple” est justement le contre-exemple parfait : plus de 45 % d’électricité en éolien, mais aussi un des prix les plus élevés d’Europe, et une dépendance massive au gaz et au charbon pour équilibrer leur grille. La France, avec son mix pilotable bas carbone, émettait deux à trois fois moins de CO₂ par kWh que le Danemark jusqu’à récemment. Où est le progrès, Rochain ? Dans le prix ? Dans les émissions ? Dans les importations d’électricité pilotable chez les voisins ? Ou juste dans la propagande ? Aucun pays ne revient sur les ENR ? Faux : l’Espagne gèle des projets, l’Allemagne rallume ses centrales à charbon et lignite, et partout en Europe, les appels au secours se multiplient pour sécuriser les réseaux face à l’intermittence. Toi, tu parles de “choix politiques”. Nous, on parle de réalité physique, de stabilité réseau, et de souveraineté énergétique. Deux langages incompatibles. Et pendant que tu récites ton catéchisme vert, la France paie, s’endette, et désapprend à produire intelligemment. Le miracle, rochain, c’est qu’il y ait encore des gens pour croire à ton discours.
Rochain Serge
Non Monsieur Les re, vous n'avez pas vraiment compris ce que j'expliquais ce qui a pour effet de vous faire partir d'une fausse information invalidant les conlusions En cascade Que Vous e' tirer. Non le renouvelable ne 'ous sert pas à faciliter la vie des allemands mais surtout la nôtre et incidrmment aussi celle des allemands. Les renouvelables nous permettent à' ous de ne pas manquer d'électricité. En effet, nous avons consommé (n'ayant pas mon ordinateur sous la main je n'ai pas les chiffres précis, mais les ordres de grandeurs le sont) environ 430 TWh avec un nucleaire qui a produit 370 TWh. Ce qui nous a permit de ne pas connaître de jour noir est un complément de 70 TWh qui ne pouvait venir que d'importation de la combustion de fossiles, ou encore des renouvelables. Comme nous sommes exportateurs et nous y reviendront, ce n'est pas d'importation que vient ce complément. Comme nous cherchons à réduire le plus possible les émissions de co2, ce n'est pas non plus de ce côté qu'il faut chercher le secours.... Il reste donc les renouvelables. Et ce n'est pas tout, nous avons été exportateur à hauteur de 90 TWh il me semble. Je corrigerai les chiffres lorsque. Je serai à mon domicile avec mon pc. C'est donc environ 150 GWh que les renouvelables ont produit Et c'est donc grâce au renouvelables que nous pouvons être un gros exportateur d'électricité. Mais la consommation est déjà par nature variable, les plus importantes variations sont longtemps venues de l'activité économique qui est presque nule durant la période nocturne est très active de 9 ha 16 h en semaine.... Etc. Il a du falloir savoir régler la production à la hauteur des variations correspondantes ce qui était très possible avec l'hydraulique de barrage au niveau du quotidien et sur les variayions plus longue dues au 2 et aujourd'hui 2,5 jours du WE par le nucléaire, dont la réactivité est plus lente. Ce qui est nouveau avec les renouvelables concerné essentiellement l'exportation qui génère des variations de grandes amplitudes (plusieurs GW, en pratique entre 3 et 6) et surtout dans des délais très courts de l'ordre de plusieurs dizaines de secondes. Le problème c'est la brièveté des variations qui imposent une réactivité du même ordre pour appliquer la compensation de la produvtion U'e chute de la consommztio' Qu'elle soit du à un arrêt synchronisée de toute l'activité économique du pays ou de l'arrêt brusque d'importation d'un voisin importateur revient au même, il faut diminuer la production d'autant. Vous semblez croire que c'est la totalité de notre production qui est perdue à ce moment.... du moins durant la durée de la baisse d'importation. Ne tirez pas de conclusions sur vos impressions puisque vous pouvez estimer facilement la "perte" du au suivi de charge simplement en regardant les courbes de productions fournies par RTE. et vous constaterez que cela n'est que de l'ordre de 5 à 10% de l'énergie produite durant 5 à 7 heures. On perd par exemple beaucoup plus d'énergie durant les WE avec une bonne cinquantaine d'heures durant lesquelles une quarantaine de réacteurs nucléaire sont brides à 25 ou 30 % de leur capacité nominale. Il reste qu'en pratique, pour faire face aux variations de la consommation dues à l'activité d'exportation, seule les renouvelables, en raison de leur rapidité à pouvoir êtres connectés ou déconnectées du réseau sont capables de résoudre le problème de l'instabilité du réseau. J'espère que je suis plus clair que dans ma précédente intervention sur l'usage du renouvelable. Bien cordialement. Serge Rochain
Serge Rochain
Complément d'information Monsieur Lesbre, ou plutôt précisions : En 2024, le nucléaire a produit 361,7TWh et nous avons consmmés 449,2 TWh. L'ensemble des renouvelables à atteint 148 TWh, dont la moitié pour l'hydraulique,soit 27,6% de la production totale.et nous avons exporté 89 TWh. Ces chiffres sont repris du bilan annuel RTE.
Etienne Leroy
Tu espères être plus clair ? Mauvaise nouvelle : c’est encore plus embrouillé qu’avant. Tu alignes des chiffres “à peu près” sans source fiable (tiens, pour une fois, tu ne cites pas Eco2mix toutes les trois lignes...), tu mélanges exportations, production, suivis de charge et pourcentages de pertes comme si l’électricité se gérait à la louche. Tu affirmes que les renouvelables “nous permettent de ne pas manquer d’électricité”, alors qu’ils n’assurent aucune garantie de disponibilité, aucun service système, et aucune réserve de puissance. Tu oublies que quand le soleil se couche et que le vent tombe (ce qui arrive tous les jours), le seul filet de sécurité, c’est le nucléaire et l’hydraulique. Quant à ta “brillance” sur les variations dues à l’exportation : les variations d’import/export ne sont pas la faute du nucléaire, elles sont le symptôme d’un réseau qu’on déséquilibre avec des injections aléatoires. Tu appelles “pilotabilité” le fait qu’on peut couper en urgence tes jouets solaires — ce n’est pas un atout, c’est un boulet. Et pour finir, ton idée que les réacteurs “brident leur production le week-end” serait une faiblesse ? Non rochain. C’est précisément ça, la vraie souplesse d’un moyen pilotable. Le nucléaire s’adapte sans effondrer le réseau, sans écrêtage, sans gaspillage structurel, et surtout : il est là quand il faut. Toi, tu écris des romans sur la flexibilité solaire en espérant qu’un nuage bien placé fera le boulot. Nous, on fait tourner le pays.
Marc Armand
Il existe peut-être une solution au stockage untersaisonnier de l'énergie renouvelable, c'est l'hydrognène (vert). Le stockage en bouteilles à 700 bars ne semble pas un investissement énorme, et a priori sans perte.
Hervé
Stocker des millions de m3 à 700bars ne doit pas être gratuit... De plus la conversion Excedent -> H2 - > Compression -> Reconversion en électricité au moment opportun a un rendement médiocre. Ce qui signifie qu'il faut en gros dépenser 3Kwh pour en restituer 1, ce qui fait que si vous achetez 3Kwh @ 40€, le Kwh restitué vous coute 120€ rien que par les pertes, cout de fonctionnement et amortissement du stockage en sus, au final le cout est bien plus cher que le fossile et immobilise d'imprtants capitaux . Le stockage tout le monde en veut mais il n'existe pas car personne ne veut payer...
Goldorak
@hervé : c'est vrai, l'hydrogène n'est clairement pas une solution de stockage viable (vous etes gentil avec un ratio de 1/3). En plus, je pense que cette solution pour compenser les prix à 0 n'est pas viable car la période de prix à 0 est trop courte pour ce genre d'installation. Par contre, elle a une utilitée à venir forte pour l'industrie et est stockable sur place. A moyen terme, pas besoin de transport.
Etienne Leroy
Il est frappant de lire une tribune qui omet soigneusement de rappeler que les seules baisses structurelles d’émissions en 2024 sont venues du nucléaire et de l’hydro. C’est-à-dire des moyens pilotables, souverains, déjà disponibles. Présenter le solaire et l’éolien comme “les seules solutions” est non seulement techniquement faux, mais aussi dangereux. Ce sont des moyens intermittents, massivement importés, et structurellement dépendants d’un backup. On ne remplace pas une centrale pilotable par une probabilité météo. Accélérer la transition, oui. Mais avec des choix réalistes, pas des slogans. Le climat mérite mieux qu’un moratoire sur la rigueur technologique.
sirius
Les éoliennes ,et quand les installations PVau sol sont démesurées,défigurent le paysage français .On ne vit pas que d'électricité .
Etienne Leroy
Parler d’“irrationnel” quand on défend des machines qui produisent de façon erratique, dépendent du vent ou du soleil, ruinent les paysages, et n’existent que grâce à des subventions massives, c’est assez cocasse. Le rationnel, c’est de ne pas sacrifier l’harmonie des territoires, la biodiversité et le patrimoine visuel pour des bouts de ferraille intermittents qui, au final, ne garantissent ni production fiable ni autonomie énergétique. Tu méprises ceux qui tiennent à leur cadre de vie ? C’est bien la preuve que ta religion énergétique t’a fait oublier que l’homme ne vit pas que de kilowattheures — mais aussi de cohérence, de beauté, et de respect du territoire. Mais ça, rochain, ce sont des choses qui échappent à un converti.
BOUCLY Francis
Toute l'argumentation de M. de Perthuis repose sur l'objectif de 270 Mt eq Co2 d'émissions de GES en 20230 !Peut être faudrait-il s'interroger sur la pertinence de cet objectif, qui devrait représenter moins de 1% des émissions mondiales, et n'aura donc aucun effet , quand des milliers de centrales à charbon sont en fonctionnement et d'autres centaines en projet ! Il faut miser sur le nucléaire, l'hydroélectricité et la géothermie, et abandonner définitivement l'éolien et le solaire, qui, de surcroit, nous rendent dépendants d'importations de Chine et autres pays...sans parler des panneaux solaires fabriqués en Chine avec une électricité essentiellement à base de charbon ! Un peu de bon sens, s'il vous plait !
Hervé
S'il faut réellement baisser nos émissions de GES (sujet pouvant faire débat mais ce n'est pas l'objet de mon commentaire), chacun doit participer à la hauteur de sa contribution au problème. Ce n'est pas parcequ'on est un petit pays qu'on doit être dispensé. En revanche ce qui est discutable c'est la méthode employée: quand les politiciens remplacement par décret du nucléaire quasi décarbonné par de l'eolien / PV qui sont plutot moins bon en emission de GES, on peut se poser des questions sur les compétances de ces gens... Certes le solaire PV qui a un profil de production partiellement en phase avec la hausse de conso journaliére n'est pas idiot à condition de ne pas trop en mettre (ce qui devient de plus en plus le cas). Concernant l'éolien, si on fait abstaction de la décoration des montagnes, j'ai du mal à y trouver un interet pour le mix francais car sa production erratique tends à necessiter l'augmentation des appoints fossiles, ce qui ne va pas dans le sens du but recherché. Au surplus il eut été préferable de le faire à moindre cout et intelligemment, ce qui veut dire en attendant que les prix soient bas pour installer et essayer de mutualiser la fonction toiture avec la fonction production d'energie. Il ne me semble pas que le développement de cette forme d'ENR ait suivi ce chemin...
Rochain Serge
Heureusement que Boucly est la pour expliquer au monde ce qu'il doit faire et ne pas faire... Nous avons 8 milliards d'avis de ce genre sur la p'anete
COCHELIN
Dire,comme le fait Rochain, que le parc nucléaire n'a produit en 2024 que 361,7 TWh et ne peut donc pas participer pleinement (avec l'hydraulique) à alimenter le réseau, est ridicule. C'est oublier que la puissance du parc nucléaire est fortement modulé, de presque 58 GW en hiver à moins de 35 GW en été, pour suivre une consommation variable et tenir compte des productions solaires et éoliennes dont les capacités et les productions ont fortement progressé.
Goldorak
La modularité par saison des centrales nucléaires englobe les périodes de maintenance. C'est normal qu'il y ait moins de production en été qu'en hiver. Cet effet est antérieur au renouvelables intermitents. le vrai écart est très visible en ce moment au niveau du midi solaire : il y a des variations entre 9h et 11h à la baisse et une remontées de 16h à 18h de 3-5 GW mini en semaine et pouvant monter jusqu'a 13-15GW (davantage visible le weekend) pour éviter la surproduction solaire. la construction de STEP permettrait d'avantage de résoudre ces soucis.
Hervé
@ Goldorak: Entierement d'accord, j'ajourerais que à ces periodes (ou le nucléaire s'efface au profit du solaire), on remplace une énergie @ 5grs de co2 le KWh par une a ~20gr? sachant que les émissions de CO2 du nucléaire (comme du solaire PV) sont les mêmes qu'on utilise ou pas le moyen de production: moralité trop de PV (au dela de la variabilité de la conso) contribue à augmenter les émissions de GES... (Et les factures des clients...)
COCHELIN
Correction : la puissance du parc nucléaire peut descendre à 20 GW : https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=ly3&year=2025&interval=year
M
Messieurs du lobby nucléaire (ou pétrolier ?), vous vous empressez de négliger et vouloir cacher que : La France dépend encore à 60% des énergies fossiles - quasiment toutes importées - pour ses besoins en énergie. Cette part doit être réduite à 42% en 2030 pour respecter ses objectifs de lutte contre le changement climatique. L'enjeu : remplacer les énergies fossiles, à l'origine du réchauffement du climat, dans les voitures, l'industrie ou le chauffage. Pour y parvenir, la feuille de route énergétique parie sur une forte croissance de l'électricité d'origine nucléaire, mais aussi éolienne et solaire, alors que le premier des six nouveaux réacteurs nucléaires programmés n'est pas attendu avant 2038. En 2024, les importations de gaz et pétrole ont coûté 64 milliards d'euros à la France. La position du RN revient à "maintenir" la France dans une "dépendance aux énergies fossiles", venant notamment de Russie, a accusé le ministre de l'Energie Marc Ferracci. Tiré d'un autre article de Connaissances des Energies
Goldorak
les premiers gagnant de l'installation de solaire/eolien sont les gaziers, à cause de l'intermitence. Ce sont eux qui ont poussés l'indutrie sur ce point. La france est, depuis 2 ans, très largement excédentaire en électricité. les voisins achètent notre électricité sauf le midi car le solaire chez eux répond à leur besoin. est il intelligent économiquement de faire pareil chez nous? la tendance actuelle est de rajouter des moyens de production rapidement construit alors qu'il n'y a pas de besoin à court terme. De plus, Ces moyens sont de moins en moins en corélation avec la demande. Pour l'instant, seul le projet de construction de nouveau EPR est cohérent avec ce qui arrivera à moyen et long terme(chute probable de la production nucléaire car certaines centrales pourrait ne plus etre rentable / certaines parties pouvant s'user plus facilement).
COCHELIN
Le parc nucléaire français possède un facteur de charge assez faible, du fait qu'il ne fonctionne pas en mode base et qu'il doit faire place aux autres sources d'électricité : https://energieetenvironnement.com/2021/07/13/le-faible-facteur-de-charge-du-nucleaire-francais/ Un moratoire ne poserait pas de problème pour un bon moment, le pays étant excédentaire une bonne partie de l'année.
Gouhaut
Quand il n'y aura plus d'uranium 235 il y aura toujours du vent, du soleil, de la neige en montagne, de l'eau salée dans les estuaires, de la chaleur sous les sols et des courant sous-marins. Allez voir un peu les évolutions dans les nouvelles technologies de Stockage; batteries, Zinc-Air/ Zinc-Iion - Sodium ou Lithium sans Cobalt etc... les super condensateurs, (Skeleton) les solutions de stockage pour le réseau arrivent en grand nombre et sont/seront toutes accessibles d'ici 2035. L'hydrogène peut permettre de stocker sous forme solide maintenant. (Mincatec) SpaceSolar pour le solaire pilotable dans l'espace + le dévelopement des lasers pour transmettre l'énergie entre satellites puis vers le sol d'ici 5ans. Fervo Energy qui va chercher la géothermie profonde deja 1GW prévue dans l'Utah. On en a en Europe de l'est. 45 réacteurs nucléaires en construction en Chine a date, (10 projets de plus par an) je vous laisse imaginer la suite. Dans 10ans la Chine plus que double son parc nucléaire. Les stocks d'uranium 235 font fondre comme neige au soleil. On aura des nouveaux réacteurs au plus tot en 2040. A quel prix sera l'uranium 235 à ce moment là et les 60 années suivantes? Il faut arreter tous ces projets EPR de suite car il n'y aura plus assez d'uranium235 pour faire tourner un réacteur démarrant en 2040 jusqu'en 2100. Et surtout pas au court actuel de l'uranium. Passons maintenant aux SMR et RNR beaucoup plus durable vis à vis de la ressource et donc plus économique. Prolongeons la durée des réacteurs actuels et passons au nouveau nucléaire. Regardez ce qu'il se passe aux Etats-Unis, les grandes entreprises achetent des SMR et RNR pour produire leur propre électricité. Tous les pays Européns réclament des SMR et prolongent leur réacteurs. La chine mettra en service cette année un SMR, qu'elle va surement exporter dans les années à venir. Les coréens sont déjà en République tchèque.
Goldorak
On a hate que tout cela soit économiquement viable sans subvention. D'ailleurs en parlant de ça, pourquoi ne pas relancer le nucléaire de niveau 4 ?
Gouhaut
Tout cela sera rentable d'ici 5 a 10 ans alors que les nouveaux EPR ne seront pas finis. Je n'ai aucun doute la dessus. Je vous propose de revenir vers moi dans 5ans et 10ans pour faire un point. On arretera la construction des EPRs trop couteux à construire faire tourner et démanteler pour se réorienter vers les nouvelles technologies nucléaires et renouvelables plus rentable et scalable. Toute nouvelle technologie a eu besoin de subventions à son démarrage y compris l'EPR en son temps. Quelques articles pour étayer mon propos : - Nucléaire Chinois Si les Chinois avaient la meme stratégie énergétique que la notre, combien d'uranium resterait-il pour tout le monde ? - Lasers énergie - Réacteur 4eme génération - SpaceSolar - Geothermie profonde -Energie Osmotique -Courant sous marin - Batterie Zinc/Ion - Nouvelle technologie batterie lithium -Batterie lithium Sulfur -Batterie lithium Sulfur -Hydrogène solide
Fayat pierre
Une idée bizare: demander à Bill Gates dont le but est de sauver la civilisation de construire avec le concours de pays européens favorables au nucléaire sa centrale modulable régénératrice au sodium en utilisant l'argent qu'il est prévu de gaspiller dans le PPE. Je remarque que l'investissement qu'il a prévu pour sa première centrale américaine est moins important au KW/H produit que celui d'un parc éolien terrestre, que nous avons des stocks de plutonium et d'uranium pour produire avec cette filière pendant des millennaires. Nous ne ferions qu'imiter De Gaulle qui a fait acheter le brevet de Westinghouse pour lancer nos centrales. La solution des problèmes énergétiques ne sera pas trouvée par les moulins à vent ou à eau mais par les avancées de la science et par des prises de risques car le seul endroit sans risques est le tombeau.

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