La France refuse toute hausse de l'objectif européen sur les énergies renouvelables

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP.

Liste de conditions

La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.

Dans une nouvelle étape de ce combat, fin avril, Paris a adressé à Bruxelles une liste de conditions qu'elle veut voir respecter avant de se prononcer sur l'objectif de la Commission de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Cet objectif 2040 fait l'objet de tractations très sensibles entre les 27 pays et la Commission, qui a dû repousser la présentation de sa feuille de route, désormais attendue "avant l'été". De son adoption dépend la feuille de route climatique que l'UE doit soumettre à l'ONU avant la COP30 de Belem (Brésil) en novembre.

Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen".

42,5% de renouvelables d'ici 2030

"Seule la proposition d'une directive +énergie décarbonée+, ayant vocation à se substituer à la directive sur les énergies renouvelables et à toute nouvelle proposition d'objectif EnR européen, permettrait de garantir l'atteinte de nos objectifs climatiques ambitieux pour 2040", écrivent les autorités françaises dans cette note consultée par l'AFP et dévoilée par Les Echos.

La "neutralité technologique", prévue dans les traités européens et qui implique de ne pas privilégier une technologie sur une autre, est "condition sine qua non du rehaussement de notre ambition climatique", martèle le gouvernement français.

La directive sur les EnR, adoptée en octobre 2023, a fixé une cible de 42,5% de renouvelables dans la consommation énergétique de l'Europe d'ici 2030. Si la Commission était tentée de réviser ce chiffre à la hausse pour alimenter son ambition pour 2040, il faudrait en passer par une adoption à l'unanimité, souligne la France dans sa note.

La France, pays le plus "nucléarisé" au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d'habitants), est devenue le fer de lance européen de la relance de l'atome, à la tête d'une "alliance européenne du nucléaire" d'une douzaine de pays. Mais leurs ambitions se heurtent aux réticences d'autres pays dont l'Allemagne.

Commentaires

Studer
Et bien non. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Les différents moyens de production doivent avoir la même référence de fréquence pour se coupler sur le même réseau, et cette référence doit rester dans la fourchette 50 Hz +/- 1%. Avec des alternateur, leur masse tournante (rotor) fournit une inertie mécanique qui stabilise la fréquence. En cas de variation de charge, l’inertie absorbe ou restitue de l’énergie instantanément, limitant les écarts de fréquence. Quand on connecte au réseau des éoliennes ou des panneaux pv, leur production passe par un onduleur qui recrée artificiellement une tension alternative à 50 Hz. Ces onduleurs se calent sur la fréquence du réseau existant (grid-following). Le problème survient si les alternateurs disparaissent, il n’y a plus de référence physique de fréquence → les onduleurs ne savent plus sur quoi se synchroniser. De plus, les onduleurs n’apportent pas d’inertie : la fréquence varie beaucoup plus vite en cas de déséquilibre entre production et consommation, les machines se désynchronisent et c'est le blackout. Rien à voir avec les oscillateurs à quartz des horloges qui restent calés exactement sur une fréquence. Sur un réseau, il faut que la fréquence varie (un peu) pour que la régulation de l'équilibre P/C puisse fonctionner.
Rochain Serge
arretez vos salades Studer vous parlez pour ne rien dire tellement évident qu'il ne doit y avoir qu'une seule frequence à l'unison sinon il n'y aurait que des dephasages, et ou avez vous vu que je vous ai dit qu'il y avait autant de frequences différentes que de sites de production ? vous racontez n(importe quoi pour paraitre au fait de ces questions aupres des naïfs ici ! Un altenateur qui n'est plus entrainé ralenti et ne peur pas produire une onde conforme à la norme et pour cela il doit aussitôt être déconnecté du reseau afin de ne pas y semer la zizani et c'est pour cette raison qu'il ne peut pas avoir la moindre utilité en cas de problème sur le réseau ce qui le contraint à se déconnecter à travers ses circuits de protection ! Vous savez mon petit bonhomme ce genre de problème j'ai eu à le traiter avec les horloges quadriphases des processeurs d'ordinateur et avec une autre précision que la grossiere phase à 20 milliseconde du réseau électrique ... car il s'agit de picosecondes ! Vous m'amusez à faire le savant comme les précieuses ridicules !
Rochain Serge
Le rapport mentira forcément s'il ne désigne pas les renouvelables ? C'est ce que vous voulez dire n'est ce pas ? Je ne pense pas que le rapport désignera la responsabilité des renouvelable afin de ne pas se couvrir de ridicule ... Car s'il désignait l'excès de renouvelable il faudrait qu'ils expliquent pourquoi ce même excès réalisé tous les jours ne fait pas tous les jours un black out.! Cette stupidité ne vous gêne pas semble t'il
Laval
La stupidité Rochain, c'est que vous parlez d'excés des renouvelables (qui est facile à gerer) et qui coute cher puisque on rénumère quand même leur production arrêtée......mais il s'agit de leur intermittence ! ça ne vous gène pas cette confusion ?
Laval
Ben oui, mais je suis modeste, les pieds sur terre, pas comme vous la tête dans les étoiles.
Rochain Serge
Les pieds sur terre ? Mais surtout la tête sous terre....comme les autruches
Laval
On peut continuer longtemps comme ça, le débat est passionnant. Allez donc rejoindre votre galaxie au lieu de monopoliser les lieux et de manquer de politesse face à vos contradicteurs.
Rochain Serge
"Des énergies intermittentes, si elles deviennent majoritaires, ne peuvent physiquement se compléter et encore moins s'adapter aux besoins des consommateurs." ETR la preuve, c'est que c'est Studer qui le dit !!! Ca c'est convaincant !
ThB
M. Studer,
L’autonomie énergétique à l’échelle individuelle :
une solution réaliste et rapide chez moi, une installation photovoltaïque de 6 kWc couvre l’ensemble de mes besoins électriques. Je vous entends déjà : « Et la nuit? Et par temps gris? »

Pour la nuit : J’ai investi dans des batteries LFP, d’une durée de vie de 6 000 cycles (0 à 100 %). L’ensemble, parfaitement opérationnel, m’a coûté environ 10 000 € et me donne entière satisfaction.

Pour les périodes anticycloniques : Même en hiver, les épisodes sans vent ni soleil ne durent jamais assez longtemps pour menacer l’alimentation générale. Les données météo le confirment : ces situations sont rares et gérables, surtout avec un mix énergétique diversifié.

Et si on extrapolait ce modèle à toute la France ?
Avec 40,7 millions de foyers fiscaux, l’investissement nécessaire serait d’environ 407 milliards d’euros — soit l’équivalent de 6 années d’importations d’énergies fossiles.
Un coût élevé, mais qui permettrait une transition bien plus rapide que la construction de 6 EPR (25 ans minimum).

Les avantages seraient immédiats et majeurs :

1/Réduction des émissions de CO₂
Dès les premières années, bien avant que le nucléaire ne puisse jouer un rôle significatif.

2/Indépendance énergétique
Moins de dépendance aux importations, aux crises géopolitiques et aux fluctuations des prix.

3/Résilience accrue
Une production décentralisée, bien plus difficile à paralyser en cas de conflit ou de catastrophe.

4/Économies pour les ménages
L’argent économisé sur les factures d’énergie pourrait être réinvesti dans la rénovation thermique, la protection contre les aléas climatiques, etc.

En résumé : L’autonomie énergétique individuelle n’est pas une utopie, mais une solution concrète, rapide et résiliente. Plutôt que de miser uniquement sur des mégaprojets nucléaires longs et coûteux, pourquoi ne pas accélérer massivement le déploiement du solaire + stockage, en combinant aides publiques et incitations fiscales ? La transition énergétique ne se décrète pas, elle se vit.
Elle commence chez soi.
ThB
M. Laval,
Les immeubles : des centrales solaires sous-exploitées
Vous évoquez les immeubles de 20 étages comme un obstacle ? Pourtant, ce sont justement des atouts majeurs pour le solaire :

Exposition optimale : La plupart des façades sont orientées sud, sud-est ou sud-ouest — des conditions idéales pour des panneaux photovoltaïques intégrés, bien plus efficaces que sur de nombreux toits individuels.

Efficacité énergétique : Un immeuble collectif perd bien moins d’énergie qu’une maison individuelle, grâce à la mutualisation des besoins et à une meilleure isolation. L’autoconsommation y est donc encore plus rentable.

Flexibilité d’installation : Contrairement à une idée reçue, les panneaux ne se limitent pas aux toits. Les façades, les balcons, les terrasses, voire les parkings en pied d’immeuble offrent des surfaces exploitables. (Pour rappel, mes propres capteurs sont au sol, preuve que l’on s’adapte toujours à la configuration du bâti.)

Le vrai défi ?
Ce n’est pas la faisabilité technique, mais la volonté politique et réglementaire :
Simplifier les démarches pour les copropriétés, inciter fiscalement les syndicats de propriétaires, et généraliser l’obligation d’intégrer du solaire sur les rénovations lourdes.

En résumé : Les immeubles ne sont pas un frein, mais une opportunité colossale pour accélérer la transition énergétique, à condition d’en faire une priorité.
Laval
ThB, Les immeubles ne sont pas un frein, à condition de les habiller, (les balcons, les façades) à la mode Chinoise, pas gagné pour l'acceptation sociale. On voit des études sur des petits immeubles de conception écologique, mais pas sur les tours ou sont logés une majorité. Et vos panneaux au sol, je pense que les gens préfèrent des fleurs ou des carotes dans un jardin.
Studer
Vous oubliez des éléments essentiels : d'abord le résidentiel ne représente que 30 % de la consommation d'électricité de notre pays, et l'autoconsommation est peu développée dans l'industrie et les services, sinon ils l'auraient choisie. Son intérêt est donc limité : j'ai moi-même un camping car alimenté par panneaux solaires avec stockage par batterie (pas de centrale dans mon fourgon !), et je passe parfois des vacances dans un chalet de haute montagne avec panneaux solaires, où le réseau n'arrive pas (encore). Ensuite, vous dépendez certainement encore du réseau EDF, pour les cas où votre système est insuffisant ou en maintenance : à l'échelle d'un pays on ne peut tolérer une coupure même de qq heures, et au passage ce sont les autres consommateurs qui financent ce réseau. Je ne critique aucunement votre expérience, surtout si elle vous donne satisfaction mais je doute qu'elle soit rentable pour l'ensemble des consommateurs domestiques, qui n'ont pas tous les moyens d'investir autant que vous l'avez fait. Au passage, vous avez dû toucher des subventions, financées par les contribuables, ce qui fausse le bilan économique de cette solution décentralisée vs la solution classique (raccordement au réseau EDF). Dernier point, par curiosité : vous vous chauffez au gaz ?
Laval
Rochain dans votre avis ci-dessus vous m'étonnez ! il y a du bon sens. Mais le réchauffement climatique du aux délais de construction des EPR, je ne comprend pas. Et financer des éoliennes à la place, n'économisera rien si on doit en mettre en place pour une puissance égale à 6 EPR ! Ce qui est inconcevable ! D'ailleurs, expliquez moi quel mix selon vous serait viable ? 50% nucléaire, plus ou moins ?
Rochain Serge
0 % à terme ! L'uranium où n'importe quelle matiere que l'on extrait du sol pour le transformer en chaleur a nécessairement une fin qui est toujours d'abord économique et n'atteint donc réellement jamais la fin physique. Simples principes de bon sens...ce qui semlble bien manquer ici, indépendammen t des connaissances nécessaires pour aborder certains sujets
Studer
Du calme M. Rochain, vos interlocuteurs veulent être informés. Et pour qu'ils le soient de manière honnête, il faudrait leur dire, en vous appuyant sur vos connaissances du nucléaire (!), que si les réacteurs actuels (génération III) pourraient manquer d'uranium avant la fin du siècle, la prochaine génération IV (à neutrons rapides et surgénérateurs) utilisera bien mieux les réserves disponibles, de quoi éviter la pénurie avant un millénaire au moins. C'est à dire assez de temps pour mettre au point la génération d'après, celle de la fusion qui n'aura pas besoin d'uranium, car elle produira de l'énergie avec des atomes d'hydrogène dont on ne risque pas de manquer sur terre. En complément, et pour ne pas paraître sectaire, il est possible que les énergies renouvelables du vent et du soleil trouvent des remèdes à leur inconvénient majeur : elles produisent de l'électricité de manière aléatoire en fonction de la météo. Il faudra donc leur adjoindre du stockage de masse (qui n'a pas actuellement de solution industriellement viable) et probablement des dispositifs pour augmenter leur résilience face à des variations rapides de la fréquence (inertie, services systèmes à plusieurs niveaux) et de la tension du réseau. Si ces solutions restent acceptables sur le plan économique (entre autres, car il reste l'acceptabilité sociale et la souveraineté nationale à traiter), pourquoi pas, notamment dans les pays où il n'est pas envisageable pour diverses raisons de développer des technologies nucléaires.
Laval
Studer je sais tout ça, je n'en parle pas, Rochain doit aussi savoir, ne serait-ce qu'avec la science infuse qu'il possède. Il dit que je semble ne pas comprendre, forcement je viens de Cro Magnon. Et mon texte c'est du bla bla.
Rochain Serge
Elle n'a rien d'infuse Laval.... elle est la somme de plus de 50 ans d'acquisition de connaissances dont le ryhthme s'esty pris dès le début des années 60 quand les problèmes trop complexes pour être résolus manuellement ne pouvait être confiés qu'au quelques rares personnes qui savaient utiliser un ordinateur et a obligé ces personnes à se confronter toute leur vie à tous les problèmes que posaient aussi bien les techniques que les diverses sciences qui constituent LA CONNAISSANCE. j'ai recapitulé dans quelques ouvrages la plus grande partie de ce que cette "INFUSION" m'a apprise : https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/
Laval
Rochain vu ce que vous écrivez, je ne toucherai pas à vos livres. Je préfère ceux de Dominique Grenèche.
Rochain Serge
Je sais, c'est ce que l'on appelle le dogmatisme...... se repaitre de ce que l'on croit déjà savoir et fuir ce qui est susceptible de vous apporter un autre regard sur ce que vous croyez savoir. Sachant que d'éminents spécialistes membres des plus hautes instances comme l'Académie des Sciences ou le Collège de France ou l'institut d'Astrophysique Spatiale m'honorent de leurs préfaces élogieuses, j'imagine que vous considérez votre opinion comme étant de qualité supérieure à la leur sur moi et mes écrits ? Je comprends que vous vous entendiez bien avec Struder qui prend aussi tous ces gens pour des demeurés. Mais je doute que votre fatuité vous conduise bien loin.
Rochain Serge
Quant à Dominique Grenèche, il est entré dans un réacteur nucléaire et n'en n'est jamais ressorti..... je doute qu'il sache que les éoliennes et les PPV existent.
Rochain Serge
Il n'y aura aucune génération de reacteur à neutrons rapides, toutes les tenattives ont échouées, aux USA, en Engleterre, en Italie... en France aves les 7 ou 8 tentatives qui y ont été faites et prétendre le contraire n'est que légende de nucléophiles. 1957 Rapsodie 1961 Rachel 1965 Harmonie 1966 Masurca 1968 Phénix 1968 Prospero 1970 Caliban 1986 Superphénix 2010 Astrid Projet de 2010 avec demande de budget de 5 G€ arrêtée avant le début de la nouvelle catastrophe Tous des bides ! Le plus ancien, Rapsodie (20 MW thermique) est le premier réacteur nucléaire expérimental français de la filière à neutrons rapides et à caloporteur sodium, conçu à la fin 1957 par le département des études de pile du CEA à Cadarache produit sa première réaction nucléaire en 1967. Il a fonctionné de 1967 à 1978 sans toutefois produire les résultats espérés et son arrêt définitif fut acté en avril 1983. Onze ans plus tard, dans la tentative de démantèlement, en 1994, un accident tua une personne et en blessa quatre. Le démantèlement fut aussitôt arrêté, et depuis la zone est interdite d’accès. Renseignez vous mon petit.
Studer
Comme d'habitude, vous avez des opinions arrêtées ! Phénix a été une réussite, il a permis d'accumuler de l'expérience. Superphénix qui devait en tirer profit et inaugurer une série de réactrurs rapides a été arrêté pour des raisons purement politiques (Jospin/Voynet/Lepage, tous des amis de l'atome !) Le problème est simple : il est plus que temps de reprendre les études d'Astrid puis construire un démonstrateur avant que les Russes et les Chinois nous proposent les leurs. Car les énergies intermittentes (et subventionnées) sont limitées, et elles aussi dépendent du bon vouloir des chinois (terres rares, cellules PV).
Rochain Serge
Ce sont des faits ! SP à produit le KWh le plus cher du monde et à passé 80% de son temps d'existence à l'arret.... Il était d'ailleurs à nouveau a l'arret depuis plusieurs mois quand la décision d'arréter la catastrophe en le fermant définitivement a été prise ! Si c'est ce que vous appelez une réussite, je me demande ce que doit être un échec pojur vous. Ni les Russes ni les Chinois ne proposent autre chose que ce que l'on fait déjà en brulant du MOX Quant à votre compétence pour décidé qu'il est plus que temps de reprendre Astride on se demande pourquoi vos n'éêtes pas à la tête du CEA qui a demander la modique somme de 5 milliards pour dépasser le projet papier présenté à Macron, qui s'il n'est pas compétent pour relancer le nucléaire pour d'autre raison que de partie à la pèche aux électeurs pour son second mandat, à certaienement pris le temps de voir l'impressionnante série de bides dans les essais (rien que français) dans l'usage des neutrons rapides, avant de répondre au CEA que la plaisanterie était déjà connue. Vous faites dans la conspiration nucléophilique la plus aigüe mon pauvre Suder, mais cela ne m'étonne pas ....vous êtes incapable de vous dire que si ce n'était qu'une manoeuvre des ecolos français, ils doivent être sacrément puissants pour avoir fait abandonner les américians, les anglais et les itailiens qui s'étaient lancé dans la même course que la France mais qui ont abnadonnés bien avant ....pas tétu les autres mais plutôt réaliste. Et ensuite vous avez l'étape suivante : Les ecolos assez costauds pour faire arréter SP, et les trois autres compétiteurs, mais apas assez pour bloque le projet EPR qui était présenté juste après !!! Il y a quelque chose qui cloche dans votre logique sur cette affaire....mais chez vous ce qui cloche dans vos raisonnements, c'est une constante...... ce doit être pour cela que vous n'avez fait qu'une carriere de rondier dans le nucléaire.
Studer
Ne parlez pas de rondier, vous ne savez pas ce qu'est une centrale et n'y êtes jamais allé. Vous écrivez des bouquins en interprétant à votre manière (suivant vos dogmes) les différentes sciences de l'ingénieur, au point de pondre des élucubrations fantasmagoriques dans les domaines de l'électrotechnique et la neutronique, entre autres, qui vous discréditent auprès de ceux qui ont une vraie expérience dans le domaine. Bref, ne critiquez pas les rondiers, car j'en ai bien connus qui sont très capables de vous faire des cours de physique appliquée, ce qui vous serait utile au passage. Quant aux écolos, les politiques je veux dire, vous semblez être le seul à ignorer qu'ils ont eu la peau de Fessenheim et Superphénix pour des contreparties électorales (pauvres Duflot, Voynet et Hollande), causant ainsi des préjudices immenses à notre pays qui est aujourd'hui au bord du gouffre.
Rochain Serge
Je sais Studer les prefaciers de les ouvrages des plus hautes institutions scientifiques sont des idiots ignorants puisqu'en désaccord avec le rondier que vous êtes. Quant à Fessenheim je sais aussi que vous n'êtes pas le seul à croire à cette fable... Tous les nucleophiles y souscrivent sans se soucier de la réalité de la 4e visite décennale qui n'a pas eu lieu.. Et surtout pas de la patience quasi sans limite des autorités qui ont laisser cette centrale continuer à produire illégalement dans l'espoir finalement déçu de voir L'EPR de Flamanville produire enfin son premier Wh ! Quant à SP... même incohérence qui prete a la gauche française le pouvoir d'arrêter les tentatives américaines, anglaises et italienne en plus des françaises... Votre dogme vous entraîne dans les abysses du ridicule.
Rochain Serge
Vous semblez ne pas comprendre tres facilement même des choses tres simples Monsieur Laval.... pendant les 20 ans ou l'on construit un EPR on continue à utiliser des fossiles là où l'électricité n'est pas disponible pour faire muter les énergies fossiles toujours utilisée dans l'industrie, le transport, le chauffage....... alors qu'en construisant des parcs éoliens et solaires au pire au bout de deux ans on dispose de nouvelles productions électriques pour faire ces mutations. Quant à dire qu'il est inconcevable de faire produire par des renouvelables éolien et solaire autant que 6 EPR ....cela montre bien les limites de ce que votre cerveau est capable de concevoir. Sachez que si l'on recouvrait seulement la surface du bâtie de France (sauf surfaces orientée Nord) nous obtiendrions dans le pire des cas une fois et demi ce que l'on produit en tout aujourd'hui. Détails : la surface du bâti en France serait selon JM Jancovici de 10 590 km2 en 2000 avec un accroissement annuel moyen de 1,5 % soit une surface bâtie de 14 500 km2 (quand j'ai fait ce calcul pour la redaction d'un livre consacré à l'évolution de la production d'énergie, il y a 3 ans) La surface de la France étant de 551 695 km2, le bâti représente 2,6 % de la surface du pays. Si la surface du seul bâti était recouverte de PPV il produirait donc 2 936 TWh soit près de 6 fois ce que nous produisons aujourd’hui toutes sources confondues (environ 500TWh), et sans artificialiser un seul m2 de plus qu’aujourd’hui puisque par définition le bâti est artificiel. Et c’est aussi plus de 300 fois ce que nous produisons en solaire aujourd’hui ! On peut trouver qu’un MWh par an par m2 de PPV est exagéré, comme on peut trouver que la surface bâtie est tout aussi exagérée et qu’une partie de celui-ci ne supporterait pas le poids des PPV. Soit ! Divisez-les tous les deux par 2, donc divisez par 4 le résultat de mon calcul. Cela fait tout de même encore une fois et demie ce que l’on produit aujourd’hui avec nos centrales nucléaires, nos barrages, nos centrales à gaz et à charbon, nos quelque 10 000 éoliennes et nos quelques premiers km2 de PPV ! Vous voyez, voilà encore un impossible que se revèle être tout a fait possible comme dépasser la supposée limite de 40% si chère à votre camarade Studer... et ajoutez les autres formes de productions d'énergie renouvelables, comme l'éolien, l'hydroélectricité, la géothermie.... nous n'aurons aucun problème à passer au 100% renouvelable comme de nombreux autres pays qui y sont déjà où sur le point de l'atteindre, chacun mettant à profit les ressources renouvelable dont il dipose, c'est-à-dire pas les mêmes pour tous les pays. L'important c'est surtout de ne pas se sanctionner soi-même pour favoriser une solution qui a été certainement la meilleure en son temps....qui n'est plus celui d'aujourd'hui.
ThB
Sur la fermeture de Fessenheim : un débat qui mérite plus de nuances

M. Laval, vous avez raison sur un point : la question de Fessenheim mérite un débat sérieux, bien loin des caricatures trop souvent brandies sur ce forum.

1. Fessenheim : une fermeture logique, pas un scandale. Fessenheim, doyenne des centrales françaises avec 43 ans de service, avait été conçue pour une durée de vie de 30 à 40 ans. Au-delà, le vieillissement des infrastructures (cuve, tuyauteries, enceinte de béton, etc.) pose des défis majeurs : certains éléments, non remplaçables à coût raisonnable, deviennent effectivement plus fragiles. Dans ce contexte, sa fermeture n’était ni surprenante ni scandaleuse — c’était une décision technique et économique cohérente.

2. Le vrai scandale : l’impréparation de la transition énergétique. Ce qui est en revanche regrettable, c’est l’absence d’anticipation. Plutôt que de s’indigner a posteriori, il aurait fallu accélérer le déploiement des énergies renouvelables : assouplir les règles pour les éoliennes offshore, simplifier l’installation de panneaux photovoltaïques, et investir massivement dans les alternatives. La fermeture de Fessenheim aurait ainsi pu s’inscrire dans une stratégie globale, et non subir les aléas d’un calendrier improvisé.

3. Les déchets nucléaires : prudence et humilité s’imposent. Affirmer que les déchets nucléaires n’auront aucune conséquence sur des milliers d’années relève de l’incantation, pas de la science (mais peut-être que Mme Soleil de la haut vous en a toucher deux mots).
Même si les technologies de confinement progressent, personne ne peut garantir l’absence totale de risque à une échelle de temps aussi longue. La prudence et l’humilité doivent primer sur les certitudes, qu’elles soient optimistes ou catastrophistes.

En résumé : Fessenheim n’est pas le « scandale du siècle », mais un symbole des failles de notre politique énergétique.
Entre retard dans les renouvelables et gestion parfois trop réactive du nucléaire.

Le vrai débat n’est pas dans les slogans, mais dans la construction d’un mix énergétique réaliste, sûr et durable.
Laval
Rochain Fessenheim est bien le scandale industriel du siècle. Et vous le savez, pour une raison politique. Poussés par les verts Allemands les politiques Voinet, Lepage et consort, la gauche Française interressée par les voix écolos a réussi è faire arreter une production de 2x900 mW sur un site flambant neuf, comme le sont toutes les centrales Françaises, parce que tenues de respecter rigoureusement toutes les normes de sureté. Avez vous visité un site de centrale ? Prenez-en une au hasard et dite si vous voyez le moindre aspect qui vous choque. Tous les éléments sont remplaçables, sauf la cuve, et ils sont forcement tous en état. Vous tenez absolument à dévelloper les Enri, sans nucléaire. Dites nous ou ça fonctionne sans hydraulique en soutien.
Rochain Serge
Arretez de reecrire l'histoire Laval.... Le plan d'origine était de développer les renoiuvelables et d'arreter les reacteurs dans l'ordre de leur âge au fur et à mesure que le renouvelable se développait comme le font nos voisins (sauf l'Allemagne qui a préféré couper court au nucléaire en en payant le prix), mais ça ne sait pas fait, et là c'est bien pour raison politique, la droite nucléophile (malheureusement) succedant à la gauche favorable aux renouvelables a décidé de saboter le développement des renouvelables ce qui fait que seul Feissenheim a été arrété. Le scandal, pour moi est que l'on n'a pas pousuivi le plan de la gauche (la seule chose de positif chez eux à mon avis) de développer le renouvealble en arretant sans se précipiter les réacteurs nucl"aire ancien au rythme ou ils auraient été remplacé par du renouvelable, car je maintien que grace à eux, tout de même, nous n'avions pas l'épée dans le dos comme l'on les allemands pour développer notre transition.... en fait comme le font les Espagnols, à un rythme qui permet de maitriser les coûts de développement et qui ne gonfle pas les factures des clients.
Studer
Les Espagnols ? Vous parlez du pays qui a provoqué avec ses panneaux solaires le plus magnifique blackout d'Europe, entrainant aussi le Portugal ? Et qui ont failli nous contaminer si les protections aux frontières n'avaient pas limité l'onde de surtension à la centrale de Golfech ! Attendez le rapport de l'ENTSO-E qui a commencé à donner de premiers résultats et qui conclura en principe début 2026. Vous verrez ce qu'ils écriront à propos des limites à un mix renouvelable.
Rochain Serge
Non je parle de ce pays qui dépasse allègrement depuis plusieurs années,comme 4 autres, rien qu'en Europe, votre limite indépassable de 40% de renouvelable, et qui ont eu un accident de parcours d'origine toujours inconnue (sauf de vous et quelques autres nucleophiles), qu'ils auraient d'ailleurs tous les jours comme les 3 autres européens si la cause était celle que vous dénoncez en vous croyant mieux informé que les experts qui ont accès à toutes les informations mais qui n'ont toujours pas remis leur conclusion. Vous êtes au fond du puits du ridicule Studer, le rondier.
Laval
Rochain je remarque que les quelques mots que j'écris provoquent chez vous un flot de réponses. Je ne suis pas très bavard, j'ai l'impression que je vous dérange, n'étant pas aussi instruit que vous, ayant simplement les pieds sur terre. Vous ne répondez pas à toutes les questions cependant, avez vous visité une centrale nucléaire pour en parler comme vous faites ? D. Grenèche peut en parler, vous ?
Rochain Serge
Un réacteur nucleaire n'est qu'une application marginale de la science nucléaire que j'ai étudié dans le cadre astropgumysiqylue bien plus large que le seul aspect mis en œuvre dans un réacteur qui n'est qu'une chaudière don't il faut réguler La puissance. Quant à Gteneche pour comparer les avantages et inconvénients entre la solution nucléaire et les solutions renouvelables, il faut aussi avoir étudié leurs contraintes, avantages et inconvénients, et je ne suis pas convaincu que ce monsieur a fait cet effort d'investigation.
Laval
Rochain, vous avez étudié, c'est clair. Mais vous n'avez que des théories, ce qui s'explique quand on a pas les pieds sur terre.
Rochain Serge
Vous n'avez toujours rien compris mon pauvre Laval.....vous croyez sans doute que je n'ai fait qu'étudier durant 40 ans, sans mettre mes compétences d'ingénieur informaticien au service de toutes les branches de la science, et de l'activité économique, avec les ordinateurs de la fin des années 50 qui se comptaient alors, en France, sur les doigts d'une main et ceux qui savaient s'en servir, à peine plus nombreux. Vous ne savez décidément pas de quoi vous parlez Laval, vous croyez être le seul à avoir les deux pieds par terre ?
Studer
Sans vous offenser Rochain, votre expertise est infiniment inférieure à celle du grand scientifique Dominique Grenêche. Certes, il n'a pas étudié l'astrophysique (!) , mais il maîtrise totalement les disciplines liées aux réacteurs nucléaires, et pas uniquement au travers de lectures de revues !
Rochain Serge
Vous continuez à ne pas comprendre des notions aussi élémentaire que la comparaison Struder.... Même si Grenèche avait inventé la réaction en chaine controlée, il serait bien incapable de dire si le nucléaire est supérieur à l'éolien en ignorant ce qu'est une éolienne. Grenèche n'a jamais rien fait d'autre que du nucléaire !
Laval
Dire des sottise sur ce forum ? personne ne vous monte à la cheville pour ça ! et il ne faut pas vous contrarier, les insultes arrivent aussitot. Ce qui fait que tout vos baratins vous discreditent et ne servent à rien. A force de citer vos references vous devez avoir les chevilles enflées.
Rochain Serge
A force de citer les votre on fait connaissance avec le néant ! Je n'ai jamais lu un preuve de quoi que ce soit en rapport avec vos affirmations ! Mais pour nier les preuves que je vous apporte vous êtes le premier à ne pas vouloir les voir et continuez inlassablement vos affirmations aussi fausses que steriles !
Rochain Serge
Totalement d'accord avec cette analyse pour ce qui concerne le passé. Pour l'avenir je le vois en deux phases bien distinctes. Un premier temps, durant lequel nous nous équipons en renouvelables, à l'abri du besoin sous le parapluie du nucléaire ancien, que nous devons renover aussi longtemps que necessaire pour nous permettre une forme de renouvelable suffisamment solide pour nous permettre d'abondonner successivement tous les réacteurs de l'ancien parc nucléaitre ce qui devrait nous donner une fenêtre allant jusqu'à 2050 sans problème les deniers réacteur du palier N4 ayant été mis en service commercial en 2002, ce qui nous donne 25 ans devant nous pour compléter notre équipement, et sans même compter sur l'EPR de Flamanville qui pourait être considéré comme une roue de secours. Ce plan suppose l'abandon des 6 EPR de Macron. Pour la seconde phase et la suite, nous aurons accru les ressources déjà en place avec un fort développement de l'éolien en mer et du solaire avec un rapprochement entre l'heure légale et l'heure solaire afin de transferer l'essentiel de l'activité économique sur la phase la plus abondante de l'énergie solaire. De la même façon les activités qui avaient été transférées sur la phase nocturne pour adapter la consommation à l'exces de production nocturne du nucléaire seront transférées vers le midi solaire. Il nous faudra certainement plusieurs années pour équilibrer au mieux les futurs investissement des sources jusqu'ici peu pas exploitées comme la géothermie de surface qui devrait pouvoir répondre au chauffage hivernal partout en France, les ressources marines exploitant le phénomène des marées et des courants, et l'équilibre entre les coûts de surproduction et celui du stockage en premier lieu sur le cycle diurne dont les quantités a transférer de la production à la consommation sont assez modestes. La géothermie profonde permettant la production d'électricité sera probablement exploitée que quelques site en France métropolitaine comme elle l'est à Bouillante en Guadeloupe aujourd'hui. Les sites qui s'y prétent de façon évidente sont déjà connus mais peu nombreux et se comptent aujourd'hui sur les doigts d'une main, mais en vérité on ne les a pas cherché, ils se sont naturellement imposée à notre vue par jaillissement de surface. Il est plus que probable que des investigations systématiques mettront à jour de nouvelles possibilités. La France métropolitaine est certainement un des pays d'Europe les mieux nantis par le hasard de notre position avec trois façades maritimes, une forte exposition au Soleil avec un ciel tres frequement dégagé dans la moitié Sud du pays, de nombreux massifs montagneux avec une hydraulique abondante, et de nombreux régimes de vent dont 5 principaux. Le reste de l'Europe nous envie et ne comprend pas notre entetement dans le nucléaire.
Studer
"Le reste de l'Europe nous envie et ne comprend pas notre entetement dans le nucléaire." Ah ? Lisez la presse et vous verrez qu'une bonne partie d'entre eux, et pas des moindres, après avoir voté un moratoire pour sortir du nucléaire, sont en train d'y revenir : l'Italie, la Belgique, et même l'Allemagne. Il n'y a guerre que l'Autriche qui s'obstine dans une opposition farouche, mais la géographie l'ayant gâtée elle peut compter sur l'énergie hydraulique qui lui fournit 50 % de son électricité. Quant aux instances de l'UE, do,nt la Commission, elles ont fait marche arrière et la très antinucélaire Commission a même développé l'"alliance des SMR" pour tenter de créer une industrie de petits réacteurs européenne. Car elle a perçu les limites des élergies du vent et du soleil, surtout quand les composants sont fournies par la Chine.
Rochain Serge
La presse rapporte ce que dis un politicien pas un peuple qui a exclu le nucléaire... Et ce politicien, qu'il soit espagnol, italien ou allemand à toujours été un pro nucléaire, donc rien de nouveau si ce n'est une nouvelle tentative du lobby nucléaire français d'organiser une campagne de presse dans le but de faire croire que nos voisins sont en train de retourner leur veste. Le genre de magouilles auxquelles nous sommes habitués et dont vous faites naïvement partie.
Studer
Mais non Rochain ! Les dirigeants de ces pays ont été élus par leurs peuples, et vont dans le sens de la volonté de ces peuples. En Allemagne par ex, les habitants voient le différentiel de coût du kWh énorme entre leur pays et le nôtre, et pour ceux qui croient à l'écologie, ils comparent les émissions de CO2 des deux côtés de la frantière (34 g/kWh vs 316 g). Ca suffit pour les faire réfléchir, non ?
Rochain Serge
Ces peuples se sont prononcé contre le nucléaire et si ces ditigeants croyaient que le peuple avait chagé d'avis, il referait un referendum.....mais ils s 'en gardent bien. S'ils les ont élus, ce n'est pas pour qu'il remettent en marche des réacteurs nucléaires qu'ils ont fait arréter, mais pour bien d'autres raisons !
ThB
M. Studer, Le « retour » du nucléaire en Europe est un mirage à l’épreuve des réalités

L’engouement soudain pour le nucléaire en Allemagne, en Italie ou en Belgique ressemble davantage à un effet d’annonce qu’à une stratégie durable. Car quand il faudra affronter la dure réalité, plusieurs écueils risquent de faire retomber le soufflet aussi vite qu’il s’est gonflé :

L’uranium : une dépendance critique L’Europe importe 97 % de son uranium, principalement du Kazakhstan, du Canada et de Russie. La recherche de combustible disponible, dans un contexte géopolitique tendu, expose l’UE à des risques majeurs de pénurie et de flambée des prix. La dépendance à l’uranium russe, par exemple, reste un sujet de préoccupation constante depuis 2022 (source : Euratom, 2025).

Le coût et les délais des centrales : un pari risqué Construire un réacteur nucléaire en Europe coûte aujourd’hui entre 15 et 22 milliards d’euros par unité, avec des délais régulièrement dépassés (15 à 20 ans pour un EPR, contre 10 ans initialement prévus). Les retards et surcoûts de Flamanville ou d’Hinkley Point en sont des exemples frappants.

La fragilité stratégique en cas de conflit Une centrale nucléaire est une cible vulnérable : en cas de conflit de haute intensité, sa destruction ou son sabotage paralyserait une partie du réseau électrique. La dépendance à l’uranium et aux composants importés aggrave ce risque.

La dépendance industrielle : le talon d’Achille Aujourd’hui, plus de 60 % des composants critiques (électronique, pompes, vannes) pour les centrales européennes sont fabriqués hors de l’UE, notamment en Chine. La promesse d’une réindustrialisation rapide est illusoire : sans investissements massifs et coordonnés, cette dépendance perdurera, rendant l’Europe vulnérable aux tensions commerciales.

En résumé : Le nucléaire n’est pas une solution miracle, mais un pari coûteux, lent et risqué — techniquement, économiquement et géopolitiquement. Plutôt que de s’accrocher à des annonces incantatoires, l’Europe ferait mieux d’accélérer sur les énergies renouvelables, le stockage et la sobriété, des leviers bien plus résilients, rapides à déployer et maîtrisables. Sources : [1] Euratom, bilan des importations d’uranium 2025 [2] Cour des comptes, rapport sur le coût des EPR en Europe, 2025 [3] EDF, bilan des chantiers EPR, 2025 [4] Agence européenne des matières premières, dépendance aux composants critiques, 2025
Studer
Juste quelques éléments : - OK pour le risque de pénurie d'uranium. Mais les solutions sont connues (réacteurs à neutrons rapides puis fusion. Voir un de mes précédents posts. Et on a encore quelques décennies de marge. - n'exagérez pas les coûts. La standardisation des EPR2 va les faire chuter (la cible est entre 60 et 90 milliards pour les 6 EPR2, unités de 1650 MW tout de même). Et une bonne partie du coût est liée aux intérêts intercalaires, d'où une standardisation pour réduire les durées de construction à 70 mois à partir de la 3ème réalisation. - le risque en cas de guerre : certes, mais si un pays ennemi (au hasard la Russie détruisait un de nos réacteurs, ce serait une attque nucléaire qui appellerait un riposte identique. Je ne crois pas que Poutine soit aussi fou que ça. - dépendance industrielle: là vous vous mettez le doigt dans l'oeil, à moins que vous ne confondez avec le solaire (les panneaux sont à 95 % chiois) et les éoliennes (idem pour les terres rares).

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