La France refuse toute hausse de l'objectif européen sur les énergies renouvelables

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP.

Liste de conditions

La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.

Dans une nouvelle étape de ce combat, fin avril, Paris a adressé à Bruxelles une liste de conditions qu'elle veut voir respecter avant de se prononcer sur l'objectif de la Commission de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Cet objectif 2040 fait l'objet de tractations très sensibles entre les 27 pays et la Commission, qui a dû repousser la présentation de sa feuille de route, désormais attendue "avant l'été". De son adoption dépend la feuille de route climatique que l'UE doit soumettre à l'ONU avant la COP30 de Belem (Brésil) en novembre.

Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen".

42,5% de renouvelables d'ici 2030

"Seule la proposition d'une directive +énergie décarbonée+, ayant vocation à se substituer à la directive sur les énergies renouvelables et à toute nouvelle proposition d'objectif EnR européen, permettrait de garantir l'atteinte de nos objectifs climatiques ambitieux pour 2040", écrivent les autorités françaises dans cette note consultée par l'AFP et dévoilée par Les Echos.

La "neutralité technologique", prévue dans les traités européens et qui implique de ne pas privilégier une technologie sur une autre, est "condition sine qua non du rehaussement de notre ambition climatique", martèle le gouvernement français.

La directive sur les EnR, adoptée en octobre 2023, a fixé une cible de 42,5% de renouvelables dans la consommation énergétique de l'Europe d'ici 2030. Si la Commission était tentée de réviser ce chiffre à la hausse pour alimenter son ambition pour 2040, il faudrait en passer par une adoption à l'unanimité, souligne la France dans sa note.

La France, pays le plus "nucléarisé" au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d'habitants), est devenue le fer de lance européen de la relance de l'atome, à la tête d'une "alliance européenne du nucléaire" d'une douzaine de pays. Mais leurs ambitions se heurtent aux réticences d'autres pays dont l'Allemagne.

Commentaires

Rochain Serge
Non les solutions ne sont pas connues.... ce que l'on croyait être des solutions n'en sont pas ! Aucune ne fonctionne dans le monde aujourd'hui malgré des tentatives répétées depui 1957 (en France)
Studer
Réacteurs à neutrons rapide (type Superphénix) en service dans le monde : Russie : BN-600 (Beloyarsk-3) Mise en service : 1980 Puissance : ~600 MWe BN-800 (Beloyarsk-4) Mise en service : 2016 Puissance : ~800 MWe Chine : CEFR (China Experimental Fast Reactor) Mise en service : 2011 (phase critique atteinte en 2010, raccordé au réseau en 2011) Puissance : ~20 MWe (prototype expérimental CFR-600 (Xiapu, Fujian) Construction avancée, premier réacteur prévu pour mise en service autour de 2023-2025. Puissance : ~600 MWe. Inde : PFBR (Prototype Fast Breeder Reactor, Kalpakkam) En construction depuis les années 2000, proche de la mise en service commerciale. Puissance : ~500 MWe.
Rochain Serge
C'est bien ce que disait Enrico Fermi l'inventeur de l'idée.... la largeur de la tolérance de fonctionnement est inversement proportionnelle à la puissance .....autrement dit, ce ne sera jamais utilisable industriellement avec une fiabilité suffisante pour produire de l'électricité de façon continue
Rochain Serge
De plus ils ne consomment pas pour autant de U238 abondant mais toujours de l'U235 , rare, ce qui ne résout pas le problème de sa rareté et ils ne servent qu'à bruler des déchet, c'est à dire qu'ils ne font pas mieux que ce que l'ont fait déjà avec le MOX
ThB
Monsieur Studer,
Vous avez raison de souligner que les réacteurs à neutrons rapides et la fusion nucléaire, bien que prometteurs, restent des horizons lointains. Ces technologies, souvent présentées comme des solutions miracles, ressemblent à un arc-en-ciel : plus on s’en approche, plus il semble s’éloigner.
Les défis techniques, économiques et temporels sont tels qu’il est illusoire d’en attendre une contribution significative à court ou moyen terme.

Quant à la standardisation des EPR2, la prudence s’impose. Comme le dit l’adage, "les promesses n’engagent que ceux qui les croient".
Les retards accumulés sur les chantiers en cours (Flamanville, Hinkley Point, etc.) et les surcoûts récurrents invitent à une certaine circonspection. Aucun nouveau réacteur ne devrait entrer en service avant 2038, dans le meilleur des cas soit dans treize ans.
Pendant ce temps, comment combler le déficit énergétique nécessaire à la transition des énergies fossiles vers l’électrique ?
La question reste entière, et les réponses tardent à venir.

Sur le plan géopolitique, la dissuasion nucléaire face à un adversaire également doté de l’arme atomique mérite d’être réévaluée.
En cas d’agression, le pays attaqué n’a en réalité que deux options :
soit engager un conflit conventionnel de haute intensité, avec des pertes humaines et économiques considérables mais une survie possible ;
soit recourir à l’arme nucléaire, ce qui signifierait son anéantissement.
Face à la Russie, la différence de superficie et de ressources confère à Moscou un avantage stratégique majeur. Dans ce contexte, la dissuasion perd une grande partie de son sens, car aucun dirigeant rationnel ne prendrait le risque d’une frappe nucléaire, sachant qu’elle entraînerait une réponse symétrique.
Cette analyse semble partagée par nos dirigeants, qui augmentent significativement le budget de la défense pour préparer l’armée à un conflit conventionnel. Les centrales nucléaires, en cas de guerre, deviendraient des cibles stratégiques, donc des points de vulnérabilité. Leur destruction ou leur neutralisation affaiblirait notre autonomie énergétique et, in fine, notre capacité de résistance.

En résumé, l’énergie nucléaire civile et la dissuasion militaire, deux piliers de notre stratégie nationale, montrent aujourd’hui leurs limites. Il est urgent de repenser notre modèle énergétique et notre doctrine de défense à l’aune de ces réalités.
ThB
Monsieur Laval,
Votre réponse confirme que vous misez davantage sur la technologie que sur la sobriété énergétique pour résoudre la crise climatique. C’est un choix clair, et je le respecte.
Pourtant, les travaux de Jean-Marc Jancovici montrent que la nécéssité de réduire les énergies fossiles est indispensable. Elles ne sont pas totalement remplaçables à court et moyen terme par la seule innovation. Je vous encourage vivement à l’écouter, ses arguments, étayés par des données solides, pourraient vous faire évoluer sur la nécessité d’agir dès maintenant, et pas seulement sur la forme, mais sur le fond.
Je ne partage pas toujours les positions de M. Jancovici, mais ses analyses sur les limites physiques de notre monde me semblent incontournables.
Laval
Bien d'accord avec vous, sur les analyses de Janco. Mais les décisions de nos gouvernants ne tiennent pas compte de ces raisonnements. La nécessité d'agir rapidement est évidente. Pour notre production électrique décarbonnée à 95%, le dévelopement des énergies du vent et du soleil, n'apporte rien sauf des rentes aux investisseurs. On peut donc se passer des énergies fossiles que sont le pétrole, le charbon, le gaz et la lignite. Ce n'est pas dans la production électrique en France qu'il y a besoin de les réduire.
Rochain Serge
"Pour notre production électrique décarbonnée à 95%, le dévelopement des énergies du vent et du soleil, n'apporte rien sauf des rentes aux investisseurs" Grosse erreur faite systématiquement par les nucléophiles. Sans les renouvelables éoliens et solaires, non seulement ce serait fini de pouvoir exporter, mais nous serions obligé d'importer ou de ressortir nos centrales à charbon et à gaz de leur torpeur. Pour la comprendre il suffit de lire le rapport annuel de RTE (à moins que vous consideriez que ce ne sont que des charlots à la mode Studer qui ne savent pas de quoi ils parlent). Vous y lirez : Consommation intérieure 449,2 TWh +89 TWh exportés, soit consommé ou vendu à l’étranger = 538,2 TWh. Production nucléaire c’est 361,7 TWh + 74,7 TWh hydraulique, soit produit = 436,4 TWh. Le compte n’y est pas, il manque 538,2 – 436,4 = 101,8 TWh d’où sortent ils d’après vous ? 361,7 / (449,2+89) * 100 = 67,2% de ce que nous avons consommé et vendu est d’origine nucléaire, mais le reste soit 32,8% est renouvelable. Le tiers de notre production est renouvelable. Vous retrouverez cela ici : https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-01/2025-01-20-chiffres-cles-production-electricite-francaise-2024.pdf
Studer
Rochain, vous faites la confusion, intentionnellement ou pas, entre l'hydraulique qui est renouvelable et pilotable, et le solaire et l'éolien qui sont certes renouvelables mais intermittents, donc incapables d'assurer l'équilibre du réseau qu'au contraire ils perturbent fortement de leurs fluctuations aléatoires. Pour remetttre l'église au centre du village, la production pilotable dépasse 80 % (nucléaire à 68 % + hydraulique à 12 %), tandis que la production non pilotable (solaire et éolien) est à 14 % dans notre pays. Grâce notamment au nucléaire, notre réseau est stable et il n'y a pas de risque de blackout comme en Espagne. Les 14 % de sources intermittentes, certes perturbatrices, sont compensées par le nucléaire qui module en sens inverse. Et comme nous exportons 25 % de notre électricité et que celle-ci est décarbonée à 96 %, il est préférable de freiner sur les renouvelables intermittents et d'attendre l'arrivée du nouveau nucléaire, d'autant que la consommation stagne voire baisse. Ne nous mettons pas par idéologie dans la même situation que les allemands ou les espagnols qui ont tout misé sur les énergies du soleil et du vent, et qui sont en grande difficulté : l'Espagne avec un réseau instable, l'Allemagne (qui a conservé son charbon, pas fous !) avec un kWh quasiment deux fois plus cher que le nôtre.
Rochain Serge
Non Studer... Aucune confusion... Vous restez obstinément dans le blabla contraire à ce que nous observons dans la réalité... Rien à se dire je ne discute pas avec une borne.
Studer
Simplifiez encore, Rochain : ouah, ouah, même quand j'ai tort j'ai raison !
Laval
Rochain, Vous faites référence à RTE. Je dois vous dire que j'ai fais ma carrière chez Cro Magnon, au service du transport qui est devenu RTE. Je n'ai pas besoin de vous pour consulter les données. Et pour savoir que les Enr du vent et du soleil obligent le gestionnaire du réseau à jouer les équilibristes.
Rochain Serge
Et bien, vous ne pouvez donc pas nier que RTE se sert bien des renouvelables éoliens et solaire pour équilibrer le reseau entre variation de grandes amplitudes et délai d'exécution hors de portée du nucléaire. Et votre mauvaise fois est donc d'autant plus évidente que ces ressources n'OBLIGENT en rien RTE à faire l'équilibriste puisque c'est précésément la SEULE solution dont il dispose pour rétablir l'équilibre mis à mal par les variations de la consommation, notamment l'exportation. CF presque la moitié des jours du mois de septembre et ensuite de façons éparses
ThB
Monsieur Laval, "Quand on veut se débarrasser de son chien, on l’accuse de la rage"…
Cette maxime semble malheureusement s’appliquer à la filière nucléaire.

Imaginez un instant : si les milliards engloutis dans les puits sans fond que sont les EPR français, anglais et finlandais — des projets chroniquement en retard et en surcoût — avaient été investis dans des solutions de stockage massif, le gestionnaire du réseau n’aurait plus à jouer les funambules pour équilibrer l’offre et la demande.
Studer
Vous commettez deux erreurs dans ces propos, ThB : 1-les solutions de stockage de masse sont aujourd'hui à l'état de recherche de laboratoire, la plupart du temps basées sur la production d'hydrogène par électrolyse pour une utilisation dans des turbines à hydrogène afin déstocker de l'électricité (procédé PtGtP). L'ennui est que le procédé a un rendement compris entre 20 et 30 %, c'est à dire qu'il faut stocker 3 à 5 kWh pour en restituer 1 seul. Ceci en plus des investissements que cela représente, notamment le coût des électrolyseurs qui de plus fonctionnent très mal avec une électricité intermittente. Donc, pas de solution industrielle de stockage de masse en vue. 2- l'équilibre offre-demande que les gestionnaires de réseau s'efforcent de respecter (la fréquence ne doit pas s'éloigner de 50 Hz de plus de 1 %) est mis à mal par les énergies intermittentes, beaucoup plus que par les fluctuations lentes de la consommation. Cordialement
Rochain Serge
Blabla toujours aussi sterile.... tous les procédés sont connus et déjà en oeuvre pour la plupart repondant aux divers questions du stockage quantités/frequence/durée/....) et ce n'est plus qu'un problème d'investissement et pour certains de disponibilté, de reliefs par exemple pour les STEPs, de prix de revient pour la plupart des autres et de performances pour certains d'entre eux, quelle que ce soient les conversions E->X->E il y a longtemps que ces procédés ont quittés les laboratoires que ce soit l'inertiel, le thermique, le gravitationnel, le chimique.... de plus quand la production coute moins cher que le stockage celui ci s'efface devant la surproduction qu'il vaut mieux interompre en production comme c'est le cas aujourd'hui avec les renouvelables dont se sert RTE
ThB
Monsieur Studer,
Vous défendez un monde qui refuse de remettre en cause ne serait-ce qu’une virgule de sa boulimie énergétique. Quand j’évoque les ENR, la vraie question est : qu’est-ce qui est vital, et qu’est-ce qui peut attendre ?
Votre société croit pouvoir arriver à Noël avant moi ? Bonne chance.
Consommer moins ne signifie pas ne plus consommer : renoncer à l’avion, ce n’est pas renoncer au voyage.

Si un rendement de 20 à 30 % pour les turbines à hydrogène vous semble inacceptable, pourquoi acceptez-vous sans broncher que le moteur thermique — dont le rendement ne dépasse pas 40 % — ait pu s’imposer comme la norme absolue pour tous les déplacements terrestres ? L’hypocrisie est flagrante.

La fluctuation de la consommation pourrait pourtant être optimisée grâce à des tarifs incitatifs, poussant chacun à adapter sa consommation aux pics de production. Encore faudrait-il que les investissements dans le stockage soient enfin à la hauteur des enjeux.
Mais voilà : EDF ne joue pas ce jeu. Je parle en connaissance de cause.
Pour obtenir l’abonnement Tempo, j’ai dû me battre : ce tarif, pourtant le plus adapté à une consommation responsable, était soigneusement caché sur leur site. Après m’être battu pour l’obtenir, on m’a opposé un délai de 15 jours… alors qu’un simple abonnement jour/nuit avec Linky se met en place en une heure. Pourquoi un tel silence sur Tempo ?
La réponse est évidente : EDF n’a aucun intérêt à ce que les consommateurs maîtrisent leur demande.
ThB
Monsieur Studer,
Vous défendez un monde qui refuse de remettre en cause ne serait-ce qu’une virgule de sa boulimie énergétique. Quand j’évoque les ENR, la vraie question est : qu’est-ce qui est vital, et qu’est-ce qui peut attendre ?
Votre société croit pouvoir arriver à Noël avant moi ? Bonne chance.
Consommer moins ne signifie pas ne plus consommer : renoncer à l’avion, ce n’est pas renoncer au voyage.

Si un rendement de 20 à 30 % pour les turbines à hydrogène vous semble inacceptable, pourquoi acceptez-vous sans broncher que le moteur thermique — dont le rendement ne dépasse pas 40 % — ait pu s’imposer comme la norme absolue pour tous les déplacements terrestres ? L’hypocrisie est flagrante.

La fluctuation de la consommation pourrait pourtant être optimisée grâce à des tarifs incitatifs, poussant chacun à adapter sa consommation aux pics de production. Encore faudrait-il que les investissements dans le stockage soient enfin à la hauteur des enjeux.
Mais voilà : EDF ne joue pas ce jeu. Je parle en connaissance de cause.
Pour obtenir l’abonnement Tempo, j’ai dû me battre : ce tarif, pourtant le plus adapté à une consommation responsable, était soigneusement caché sur leur site. Après m’être battu pour l’obtenir, on m’a opposé un délai de 15 jours… alors qu’un simple abonnement jour/nuit avec Linky se met en place en une heure. Pourquoi un tel silence sur Tempo ?
La réponse est évidente : EDF n’a aucun intérêt à ce que les consommateurs maîtrisent leur demande.
ThB
Monsieur Studer,
Vous défendez un monde qui refuse de remettre en cause ne serait-ce qu’une virgule de sa boulimie énergétique. Quand j’évoque les ENR, la vraie question est : qu’est-ce qui est vital, et qu’est-ce qui peut attendre ?
Votre société croit pouvoir arriver à Noël avant moi ? Bonne chance.
Consommer moins ne signifie pas ne plus consommer : renoncer à l’avion, ce n’est pas renoncer au voyage.

Si un rendement de 20 à 30 % pour les turbines à hydrogène vous semble inacceptable, pourquoi acceptez-vous sans broncher que le moteur thermique — dont le rendement ne dépasse pas 40 % — ait pu s’imposer comme la norme absolue pour tous les déplacements terrestres ? L’hypocrisie est flagrante.

La fluctuation de la consommation pourrait pourtant être optimisée grâce à des tarifs incitatifs, poussant chacun à adapter sa consommation aux pics de production. Encore faudrait-il que les investissements dans le stockage soient enfin à la hauteur des enjeux.
Mais voilà : EDF ne joue pas ce jeu. Je parle en connaissance de cause.
Pour obtenir l’abonnement Tempo, j’ai dû me battre : ce tarif, pourtant le plus adapté à une consommation responsable, était soigneusement caché sur leur site. Après m’être battu pour l’obtenir, on m’a opposé un délai de 15 jours… alors qu’un simple abonnement jour/nuit avec Linky se met en place en une heure. Pourquoi un tel silence sur Tempo ?
La réponse est évidente : EDF n’a aucun intérêt à ce que les consommateurs maîtrisent leur demande.
Studer
Quelques éléments de réponse pour éviter de se perdre en discussions stériles. D'abord, si cela vous intéresse, je suis aussi un fervent partisan des économies d'énergie, et je ne prends pas l'avion. Ensuite le rendement des moteurs thermique obéit à la loi de Carnot qui s'impose à tous (!), et je suis aussi partisan du véhicule électrique ... européen et de taille modeste. Enfin, le rendement du précédé théorique (il n'existe pas industriellement, et pour cause) de stockage dans de l'hydrogène, intègre le rendement des turbines à hydrogène mais aussi d'autres étapes du process où on perd à chaque fois de l'énergie, si bien qu'il faut stocker 3 à 5 kWh pour en récupérer un seul. C'est le résultat de lois physiques, personne n'y peut rien (même nos politiciens !) et je ne suis pas favorable à ce procédé qui multiplierait en conséquence le prix du kWh "intermittent" par 3 à 5. PS : désolé pour vos difficultés pour obtenir auprès de votre fournisseur l'option Tempo, pourtant pertinente pour peu que vous disposiez de source d'énergie autre que l'électricité pendant les 22 jours de la période "rouge". Cdt
Rochain Serge
Le réacteur nucleaire est une machine thermique soumise comme les autres au cycles de Carnot avec même une étape supplementaires qui lui fait perdre 2/3 de son énergie potentielle d'origine pour garantir la réaction en chaîne contrôlée avec le coefficient K = 1 soit un rendement global de 13,33 % dans le meilleur des cas le reste dissipé en chaleur et en absorption neutronique par transformation isotopique des atomes de bore. Compris mon Petit Studer? Cela ne devrait pas être un Problème avec le passé dont vous vous vantez.
Studer
Waouh !! Un cours de neutronique maintenant. Et totalement hallucinant !! Au point que je suis mort de rire. Vous mettez les uns derrière les autres des termes dont vous ne comprenez pas le début du sens. Et avec une arrogance ! Je conserve ce morceau d'anthologie pour les annales des écoles où on enseigne cette noble science, dont vous ne possédez visiblement pas les bases ! Sérieusement, pour ceux qui nous lisent, l'énergie nucléaire due à la fission de l'uranium, produit de la chaleur avec un rendement proche de 100 % ! C'est quand cette chaleur est convertie en électricité que, comme dans toute centrale thermique, qu'elle soit au charbon, au fuel ou au gaz, les lois de la physique imposent de céder à une source froide (fleuve ou mer) les 2/3 environ de l'énergie thermique produite. C'est pareil pour un véhicule thermique (diesel ou essence). Merci pour ce moment de détente Rochain. Il paraît que vous écrivez des livresparlant de science : vos lecteurs un peu éclairés doivent bien se marrer !
Rochain Serge
Comme il semble que vous ne comprenez pas la première approche, je croyais que vous étiez un ,peu de la partie mais j'ai du mal comprendre alors je vais être plus précis. Un réacteur nucléaire est une machine thermique soumise au cycle de Carnot et dont le rendement ne dépasse pas 40%, mais pire encore en amont de cette perte, la production thermique nucléaire devant réguler la réaction en chaine des fissions d’atomes neutralise 2 neutrons sur les trois émis dans 84% des fissions et 1 sur les deux émis dans 16% des fissions, par absorption neutronique. Ce qui fait qu’au départ même de la chaine de transformation de forme d’énergie la solution du réacteur à fission supporte une perte de rendement de 2*84/3 + 16/2 = 64% avant d’appliquer la perte due au cycle de Carnot et il ne restera donc d’utilisable pour alimenter la turbine que 36% des 40% de l’énergie potentielle d’origine de la charge d’uranium du réacteur, soit un rendement de 14,4%. Le reste se perd en chaleur fatal et en transformation isotopique de l’acide borique dilué dans l’eau pressurisée du circuit primaire et des barres de contrôle qui permettent de maintenir la réaction en chaine à K=1. C’est donc la machine thermique dont le rendement est le plus faible parmi celles utilisées pour produire de l’électricité. Vous trouverez le détail des transformations avec d'autres détails portant sur les produits de fission, résumés ici car inutiles pour la compréhension de la perte de rendement étudiée, au chapitre 5 de l’ouvrage suivant : https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/
Studer
Vous faites une grossière erreur. Dans un réacteur à fission, chaque fission correspond à une quantité fixe d’énergie. Ainsi, produire moins d’électricité implique moins de fissions, donc moins de combustible consommé. Dit autrement, la quantité de matière fissile utilisée est directement proportionnelle à la puissance produite, il n'y a heureusement aucune perte, et un réacteur a un rendement proche de 100 %. C'est la partie "classique" ou secondaire (le groupe turbo alternateur) qui est une machine thermique et qui obéit donc à la loi de Carnot qui impose un rendement de l'ordre de 35 %. J'espère que vous n'écrivez pas de bouquins qui véhiculent une idiotie pareille sur le rendement des centrales nucléaires françaises, sinon c'est le bouquet.
Rochain Serge
J'écris des bouquins salués par l'académie des sciences et d'autres institutions comme l'IAP ou l'AFIS ..... pourquoi, ça vous choque ? Et vous ?
Studer
C'est impossible, ou alors ce serait une preuve accablante de notre déclin scientifique. Par curiosité, citez moi un bouquin où vous développez vos absurdités comme "les énergies du vent et du soleil sont capables de réguler le réseau" ou même (c'est à se taper le c... par terre) "un réacteur nucléaire a un rendement de 13 % !!! En y associant la "bénédiction" des institutions scientifiques dont vous parlez. Cela me sera utile pour les interpeler car il n'est pas acceptable de valider de telles affirmations rocambolesques. Mais à la réflexion, personne n'a du vous lire. Pour traiter de tels sujets (pour faire court : l'électrotechnique et la neutronique) il faut avoir fait un minimum d'études dans le même domaine Rochain, et surtout avoir pratiqué pour parler d'expérience. Visiblement, vous n'avez fait ni l'un ni l'autre. Et vous affirmer avoir publié des écrits : incroyable !
Rochain Serge
Bien sûr, tout le monde sait que les membres de l'académie des sciences sont des idiots incapables de céceler les erreurs grossières des auteur dont ils honorent les ouvrages de leur préface en risquant donc leur réputation pour faire plaisir à des idiots puisqu'il ne peut pas en être autrement, Studer disant le contraire et ne pouvant pas, lui, se tromper ! Donc nous sommes dans le déclin scientifique avéré.... et confirmé par l'autorité suprême qu'est Monsieur Studer ! https://www.istegroup.com/fr/auteur/serge-rochain/ ..... le minimum d'étude électrotechnique et neutronique dont vous parlez est plutôt maximum dans le cursus en astrophysique, car vous semblez croire que la matiere a toujours existée. Détrompez vous, elle résulte d'un très long processus en multiples étapes élaborant les différents atomes selon des contraintes multiples et souvant antagonistes produisant certains d'entre eux par fusions, et d'autre par fissions à partir de conditions d'instabilité des plus importantes après une durée de vie de quelques millisecondes. Il s'y produit alors sous forme géante et pour de multiples types d'atomes lourds, ce qui ne se produit qu'à toute petite échelle et pour un seul isotope de l'uranium dans un réacteur nucléaire. Tout cela se produisant dans des milieux où s'opposent des contraintes de pressions et de températures s'élevant à des centaines de millions de kelvins ... loin, très loin des températures et pressions qui sont celles des coeurs de réacteurs nucléaires civil et même des bombes thermonucléaires fabriquées par les hommes. Si tant est que vous ayaez effectivement suivi quelques cours dans ce domaine en rapport avec les besoins d'EDF, vous n'avez vu ce monde qu'à travers une petite lucarne Studer. Cessez de vous vanter de vos petites connaissances sur le sujet. Quant à l'ouvrage dans lequel je décris le mieux c'est phénomènes concernant ce qui se passe au niveau d'une fission et ses enchainements secondaires, je vous l'ai déjà cité (mais vous pourez en trouver une forme réduite plus spécialisée et ne concernant que l'héliophysique, donc réduite à la physique solaire dans l'ouvrage "Le regard des hommes sur le Soleil", voir plus haut chez ISTE) : https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/
Studer
Sans vouloir vous offenser Rochain, restez dans votre domaine, qui est à des années-lumière (!) du fonctionnement des réseaux électriques. Je crois sincèrement que vous ne maîtrisez pas ou plus les notions que vous exposez, et que vous croyez que des connaissances en astrophyssique vous permettent de traiter avec pertinence les sujets de stabilité des réseaux et de rendement des tranches nuclaires. Car là, vous dites des c... monstrueuses, qu'il est impossible que des membres de l'Académie des Sciences aient laissé passer si par hasard vous avez demandé leur validation pour les publier. C'est pour cela que je vous ai demandé de produire les extraits de ces publications où ces élucubrations sur le puilotage des réseaux par des énergies intermittentes, ou le pseudo-rendement des réacteurs apparaîtraient, sous couvert d'une relecture par de grands scientifiques. Impensable. Mais bon, je pense que ceux qui nous lisent ici, s'il ne sont pas fatigués, vous ont catalogué depuis longtemps.
GARREAU
Près de 4 jours d'absence dans le débat!!!! Il s'en est passé des choses durant cette période!! Je vais déposer les armes aux pieds de César, alias Rochain ! je pense en effet que de la discussion rien de concret ne sortira. C'est un peu ce que j'avais exprimé dans un de mes premiers commentaires lorsque l'on rencontre trop de vulgarité, d'agressivié et de mépris. J'aurai eu l'occasion de rencontrer des gens de valeur à savoir Mr Studer, Mr.Dargery et mon confrère Laval: Çà; c'est le côté positif. Par contre, concernant Mr. Rochain , je reste plus que perplexe. Il insiste sur la stabilité du Réseau qui ne peut être maintenue que par Râ et Eole, ces énergies fatales "soi-disant pilotables" et que l'on peut se passer du nucléaire pour notre production!!! Mr. Studer a beau s'évertuer à expliquer les 3 niveaux de régulation pour stabiliser la fréquence qui jusqu’à maintenant a assuré la stabilité du Réseau, mais, rien n'y fait pour Mr. Rochain Je pense que cette personne qui manifeste prétentieusement une affectation du savoir ne connaît pas bien ce que peut être la gestion du Réseau de Transport. Se faire traiter d’ignorant ou de quelqu’un travaillant ou ayant travaillé dans une Entreprise du Néerdantal avec explications à la clé n’a rien de plaisant. MM. Dargéry et Laval, nous sommes amis Dieu merci ! Mr ; Studer j’aurais, aussi, aimé l’être avec vous. Inutile de clamer haut et fort vos connaissances comme le font ou le fait ……Elles sont manifestes Tout en voulant rester respectueux, vous me semblez être un chic type. Roger Garreau qui n’a comme diplôme reconnu de l’Etat qu’un CAP et qui, comme MM. Dargéry et Laval s’est vu confier des responsabilités dont leur hiérarchie n’a pas à rougir . Quant à ThB ; je vais essayer de l’oublier.
Studer
Merci M. Garreau pour vos appréciations. J'ai évidemment catalogué depuis longtemps M. Rochain, mais si je pousse aussi poliment que possible la discussion, c'est avant tout pour ceux qui nous lisent et ont envie de comprendre certains aspects techniques. Convaincre M. Rochain, c'est mission impossible, et ses insultes ne déshonorent que lui. N'oubliez pas les propos prêtés à Einstein : il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé !
Rochain Serge
Et pour ma part, je vous ai aussi catalogué depuis longtemps comme une bande d'autruche la tête dans le sable pour éviter de voir les réalités.
Studer
M. Rochain, c'est vous qui avez la tête dans le sable ou plutôt qui vivez dans votre monde imaginaire. Vous avez probablement beaucoup lu de traités sur les différentes sciences de l'ingénieur, que vous n'avez pas bien assimilé, au moins pour ceux qui touchent à la production d'électricité (pour l'astrophysique je ne suis pas qualifié). Puis vous avez inventé vos propres modèles, peut-être par analogie avec des domaines que vous maîtrisez mieux, mais ils sont erronés. Beaucoup de vos explications sont fausses, ce qui n'est pas gênant quand vous vous parlez à vous même, mais c'est plus dangereux quand vous vous exprimez sur des forums avec des gens qui cherchent à savoir, et des gens qui savent parce qu'ils ont de l'expérience du sujet. Pas de l'expérience sur tout, ça n'est pas envisageable et c'est pourquoi je ne vous titille pas sur l'astrophysique. Prétendre tout savoir et surtout vouloir imposer des pseudo connaissances à des personnes honnêtes ne l'est pas, et vous devriez vous modérer en étant plus modeste.
Rochain Serge
Pauvre vantard..... ne parlez pas de ce que vous ignorez... vous ingénieur ? Prouvez le qu'on se mare un peu !
GARREAU
Allez! Petite estocade. Votre remarque ne vaut même pas un pet d'autruche! Et pourtant; elle l'a haut pour l'envoyer. Faites quand-même attention où vous mettez votre nez! J'avoue que je ne suis pas du tout fier de ma répartie et ça confirme bien le débat s'égare!!!
Rochain Serge
En effet, prouver ce que l'on affirme est un principe qui ne vaut pas un pet d'autruche ? ! Nous n'avons effectivement pas les mêmes principes, vous préférez clairement faire des vents.
GARREAU
Votre humour commence à me plaire. Je pourrais continuer mais, je vais en rester là! A notre âge, ça ne serait plus raisonnable! Salut vieille carcasse!
GARREAU
Hélas.... Oui!!!!! Portez-vous bien malgré nos discussions animées d'ados. C'est ce que je vous souhaite! Mais, j'arrête!
Rochain Serge
Bonne retraite ! J'en ai déjà pris deux, celle d'informaticien après 43 ans de carriere, puis celle d'astronome il y a un mois après 26 ans de bons et loyaux service auprès de l'unité mixte de recherche de la coronographie solaire à l'observatoire du Pic du midi dont les marches d'escaliers (et ils sont nombreux) grandissent chaque année au point de me donner l'impression que j'en étais venu à devoir les escalader. Mais ici, je vais continuer un peu, à temps perdu, pour tenter de corriger toutes les fakes qui y circulent, et écrire quelques nouveaux bouquins ou article dans les revues soécialisées, faire quelques confs dans les écoles d'ingénieurs, ... les journées ont toujours 24 heures quel que soit notre âge. Encore une fois, bonne retraite.
ThB
M. Garreau,
Votre propension à distribuer bons et mauvais points avec une telle assurance me laisse penser que vous confondez savoir et autorité.

Dommage : sur un forum, même les plus éclairés ont tout à gagner à écouter plutôt qu’à juger.

Quant à votre question sur ma présence ici, la réponse est simple :
un forum, c’est fait pour discuter, pas pour prêcher. Si vous cherchez un auditoire docile, les réseaux sociaux regorgent de tribunes bien plus accommodantes.
Si, en revanche, vous êtes ouvert à un échange d’idées (même contradictoires), je reste volontiers à votre écoute, mais de grâce répondez aux questions.
GARREAU
Je constate qu'une remarque ou une réflexion pouvant sembler anodine peut blesser. J'ai eu à faire face à cette situation avec vous. Je dirais que ma remarque, que je n'apprécie pas particulièrement, c'est en quelque sorte "pour solde de tous comptes" Roger Garreau
ThB
Monsieur Garreau,

Votre réaction suggère que mes propos vous ont touché personnellement, ce qui n’était ni mon intention ni leur objet. Permettez-moi de clarifier deux points pour lever toute ambiguïté :

Une critique ciblée, jamais personnelle
Mon analyse visait exclusivement les choix stratégiques d’EDF, influencés par des logiques politiques et économiques qui, à mes yeux, s’éloignent parfois des principes de gestion rigoureuse. Comme le dit le proverbe, « qui aime bien châtie bien » : c’est précisément parce que j’apprécie cette entreprise – son histoire, ses femmes et ses hommes – que je regrette certains de ses virages. Votre engagement professionnel n’y est pour rien, et je mesure combien il peut être difficile de dissocier son identité de celle de son employeur, surtout après y avoir consacré du temps et de l’énergie.

Un débat, pas un procès
Ce forum est un espace d’échanges, pas un tribunal. Je n’y distribue ni leçons ni bons points, et encore moins de jugements sur les individus. Si mes mots ont pu sembler tranchants, c’est qu’ils reflétaient une conviction (la nécessité de questionner les stratégies industrielles), et non une condamnation.

Pour conclure, je réitère mon respect pour votre parcours et pour EDF, dont les défis sont immenses. Les désaccords sur les solutions ne doivent pas occulter ce point commun : l’attachement à une entreprise qui compte. Je vous souhaite, comme à tous les participants de ce forum, des discussions aussi constructives que possible.
Bon vent.
ThB
Monsieur Studer,
Vous défendez un monde qui refuse de remettre en cause ne serait-ce qu’une virgule de sa boulimie énergétique. Quand j’évoque les ENR, la vraie question est : qu’est-ce qui est vital, et qu’est-ce qui peut attendre ?
Votre société croit pouvoir arriver à Noël avant moi ? Bonne chance.
Consommer moins ne signifie pas ne plus consommer : renoncer à l’avion, ce n’est pas renoncer au voyage.

Si un rendement de 20 à 30 % pour les turbines à hydrogène vous semble inacceptable, pourquoi acceptez-vous sans broncher que le moteur thermique — dont le rendement ne dépasse pas 40 % — ait pu s’imposer comme la norme absolue pour tous les déplacements terrestres ? L’hypocrisie est flagrante.

La fluctuation de la consommation pourrait pourtant être optimisée grâce à des tarifs incitatifs, poussant chacun à adapter sa consommation aux pics de production. Encore faudrait-il que les investissements dans le stockage soient enfin à la hauteur des enjeux.
Mais voilà : EDF ne joue pas ce jeu. Je parle en connaissance de cause.
Pour obtenir l’abonnement Tempo, j’ai dû me battre : ce tarif, pourtant le plus adapté à une consommation responsable, était soigneusement caché sur leur site. Après m’être battu pour l’obtenir, on m’a opposé un délai de 15 jours… alors qu’un simple abonnement jour/nuit avec un compteur Linky se met en place en une heure. Pourquoi un tel silence sur Tempo ?
La réponse est évidente : EDF n’a aucun intérêt à ce que les consommateurs maîtrisent leur demande.
GARREAU
Exprimez-vous plus sur le terme "stockage massif" (méthode, rendement,usage.....) Je suis très intéressé. C'est peut-être la solution en sachant cependant que l'opération ne sera pas gratuite. Expliquez-moi, aussi, l'usage de votre expression , "Quand on veut se débarrasser de son chien, on l’accuse de la rage" Je ne voudrais pas mal l'interprèter.
ThB
Monsieur Garreau,
Chacun est libre d’interpréter cette expression à sa guise.

Le stockage massif n’a tout simplement pas sa place dans votre monde, où l’on refuse de remettre en cause le moindre excès de consommation. Dans le mien, bien plus efficient, le terme massif prend un tout autre sens. Mais dans les deux cas, une chose est sûre : rien ne sera gratuit.

Dans une société consumériste, le stockage doit être surdimensionné, donc extrêmement coûteux. Dans un monde sobre, il reste massif, mais à une échelle bien moindre, ce qui en réduit le coût et le rend finançable (notamment avec l’argent économisé en renonçant à construire des EPR).

Sans oublier un détail crucial : chaque euro et chaque année gagnés en évitant ces chantiers pharaoniques, c’est du temps et des moyens supplémentaires pour réduire nos émissions de CO₂ et nous adapter au plus vite au réchauffement climatique. Rappelons qu’il faut au minimum 20 ans et des milliards pour construire un seul EPR… Un luxe que nous n’avons plus.
ThB
Les énergies renouvelables attirent naturellement des investisseurs privés, tandis que le nucléaire, lui, dépend presque exclusivement des États — faute d’investisseurs spontanés.
Vous aurez bien du mal à me convaincre que les ENR ne sont pas rentables :
dans mon cas, mes panneaux photovoltaïques me font déjà économiser de l’argent, et ce même en donnant mon surplus à EDF.
Rochain Serge
Vous vous trompez sur un point important THB, la France est une exception concertant la propriété des centrale nucléaires. Dans la plupart des pays les centrales de production électriques appartiennent à des entreprises privées, que ce soit des centrales nucléaires, hydroélectrique,ou à flamme comme gaz ou charbon Cela va même plus loin avec la propriété des mines de charbon par exemple. Ainsi bien que l'Allemagne ou le Danemark aient un coût de production de l'électricité parmi les plus bas d'Europe, le prix du KWh vendu aux utilisateurs se trouve être les plus élevés d'Europe pour la même raison.... Alors que ces états avaient signé des contrats d'exploitation portant sur des dizaines d'années avec les propriétaires de ces mines et centrales de production, ont arrêté arbitrairement sur decisions politiques Le fonctionnement de ces centrales et exploitation de mines. Ils ont donc dû négocier de lourdes indemnités de rupture de contrats. Ces frais d'importance font pratiquement plus que doubler le prix de vente du KWh aux utilisateurs et cela durera jusqu'à remboursement total de la dette envers les propriétaires de ces mines et centrales de production. On peut considérer qu allemands et danois paient deux fois leur électricité, une fois aux entreprises qui la produisent effectivement et une fois à ceux qui la produirait si les États ne leur avaient pas interdit. D'autres pays comme l'Espagne,ou la Suisse, par exemple, bien qu'ayant decide de ne plus recourir au nucléaire ont choisis de laisser courir les contrats en cours avec les propriétaires des centrales jusqu'à l'extinction de leur viabilité.
ThB
Vous êtes très doué M Studer pour ne pas répondre aux questions posées, à la mienne " Combien de jours sans vent pour 2025,2024,2023?" Vous me répondez après avoir consulté L'IA à une question que je n'ai pas posée, mais sans doute n'aviez vous pas la réponse.
Vous n'êtes pas sans savoir que l'IA quand elle ne sait pas invente et s'arrange pour que sa réponse paraisse satisfaisante.
Avec le gouffre énergétique que représente l’IA générative, il est certain que la consultation de cette intelligence à tous propos nécessite de promouvoir l'énergie atomique pour pouvoir l'utiliser. Je comprends mieux votre obsession à défendre l'atome avec des arguments assez discutables comme vous venez de le faire en ne répondant pas à la question que je vous posais.
Selon un rapport publié en avril par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation de l'IA devrait atteindre environ 945 térawattheures, soit plus de la consommation totale d’électricité du Japon. Pour revenir à notre sujet, toutes les études montrent que l'éolien en mer fonctionne environ 90% du temps sur une année et elles sont à leur rendement maximum pendant 45% de ce temps. A l'analyse de ces chiffres il semble assez cohérent que beaucoup d'autres pays s'intéressent à ce sujet sans tabou ou autre lobby d'influence.

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