La France refuse toute hausse de l'objectif européen sur les énergies renouvelables

  • Connaissance des Énergies avec AFP
  • parue le

La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP.

Liste de conditions

La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.

Dans une nouvelle étape de ce combat, fin avril, Paris a adressé à Bruxelles une liste de conditions qu'elle veut voir respecter avant de se prononcer sur l'objectif de la Commission de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Cet objectif 2040 fait l'objet de tractations très sensibles entre les 27 pays et la Commission, qui a dû repousser la présentation de sa feuille de route, désormais attendue "avant l'été". De son adoption dépend la feuille de route climatique que l'UE doit soumettre à l'ONU avant la COP30 de Belem (Brésil) en novembre.

Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen".

42,5% de renouvelables d'ici 2030

"Seule la proposition d'une directive +énergie décarbonée+, ayant vocation à se substituer à la directive sur les énergies renouvelables et à toute nouvelle proposition d'objectif EnR européen, permettrait de garantir l'atteinte de nos objectifs climatiques ambitieux pour 2040", écrivent les autorités françaises dans cette note consultée par l'AFP et dévoilée par Les Echos.

La "neutralité technologique", prévue dans les traités européens et qui implique de ne pas privilégier une technologie sur une autre, est "condition sine qua non du rehaussement de notre ambition climatique", martèle le gouvernement français.

La directive sur les EnR, adoptée en octobre 2023, a fixé une cible de 42,5% de renouvelables dans la consommation énergétique de l'Europe d'ici 2030. Si la Commission était tentée de réviser ce chiffre à la hausse pour alimenter son ambition pour 2040, il faudrait en passer par une adoption à l'unanimité, souligne la France dans sa note.

La France, pays le plus "nucléarisé" au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d'habitants), est devenue le fer de lance européen de la relance de l'atome, à la tête d'une "alliance européenne du nucléaire" d'une douzaine de pays. Mais leurs ambitions se heurtent aux réticences d'autres pays dont l'Allemagne.

Commentaires

ThB
Les réseaux instables sont la conséquence de politique très proche de la cigale, nous consommons, nous jetons, bref contrairement à la fourmi nous ne sommes pas prévoyants. Une période sans vent (mais peut être avec du soleil) cela se gère. Comme je l'ai dit plus haut en adaptant notre mode de vie et qui ne sera pas un retour en arrière. Nous pouvons collaborer un peu plus avec nos voisins. Mais aussi en prévoyant un stockage minimum, nous avons la chance d'avoir des Steps, mais elles ne sont pas suffisantes. Effectivement tout le monde n'habite pas en maison, mais le nombre de maisons individuelles n'est pas anecdotique, quant aux immeubles, naviguez un peu sur Google map et vous verrez des toits-terrasses qui sont des surfaces qui peuvent être agrémentés de capteurs PV. 60% de notre consommation d'énergie est fossile (gaz pétrole), mais rien ne se fait avec la musique que l'on entend régulièrement contre les ENR. D'autres pays n'ont pas le poids du lobby de l'atome ce qui permet au Danemark de produire 89% d'ENR, 76% au Portugal, 54% en Allemagne (source Le Monde). Ce qui est factuel c'est que le besoin d'électricité va augmenter partout en Europe. Le choix atomique, dans le meilleur des cas, commencera à produire seulement dans 30 ans en attendant que fait-on? On apprend à vivre comme l'homme de cro magnon! On laisse les autres (comme les Chinois avec les véhicules électriques et les PV) prendre de l'avance!
Serge Rochain
En Europe c'est plus de 10 pays qui ont dépassés les 50% d'énergie renouvelable dans leur mixe électrique
Jérôme RYCKEWAERT
Merci PK : en effet, monsieur Rochain est particulièrement agressif, méprisant, hautain et surtout con-descendant. C'est parfois risible, mais souvent désagréable et nauséabond... mais triste aussi.
Serge Rochain
Quand on n'a aucun argument à oposer à celui qui apprte les preuves de ce qu'il dit, il ne reste plus qu'à critiquer l'homme lui-même monsieur RYCKEWAERT, et vous partiquez cet art avec une grande vistuosité. mais je ne vois dans vos commaentaire aucun argument justifiant vos allégations, seulement une profonde conviction basée sur ce que l'on vous a dit et non sur ce que vous avez mesuré vous même.
studer
D'accord avec vous sur le comportement de M. Rochain qui ne supporte pas la contradiction et qui ne supporte pas qu'on critique les énergies intermittentes du vent et du soleil qui ont l'avantage de produire de l'électricité, mais l'inconvénient que celle-ci est (à partir d'une certaine dose) impropre à la consommation, avec des tas de conséquences négatives sur le système électrique. Et pas tout à fait d'accord avec PK quand il lui donne des circonstances atténuantes : car son raisonnement est souvent totalement à côté de la plaque, même quand il affiche des pseudo références scientifiques. Par ex. ci-dessus, quand il prétend que solaire et éolien se compensent... alors que leur production est aléatoire : or tout étudiant en 1ère année de mathématiques sait que l'addition de deux variables aléatoires et décorrélées donne... une 3ème variable aléatoire. Bref, que les énergies cumulées du vent et du soleil poseront toujours des problèmes très compliqués (et qsans issue immédiate) aux industriels qui voudront les utiliser pour satisfaire des consommateurs, même acquis à une certaine flexibilité.
Serge Rochain
Je crois plutôt que vous ne supportez pas les preuves que l'on vous met sous le nez et préférez passer votre temps à dénigrer celui qui les fourni....désolé on ne fait pas partie du même monde, j'apporte les preuves et vosu le balbla !
ThB
Studer avant de parler de variable aléatoire, tous les élèves apprenant à lire savent que l'on n'additionne pas des choux et des petits poids. Qu'il n'est pas nécessaire d'avoir de connaissance scientifique pour constater visuellement que des éoliennes tournent alors qu'il n'y a pas de soleil et inversement. Je pense que vous avez raison de critiquer les énergies intermittentes de la même manière qu'il est indispensable de critiquer les autres formes d'énergies. Le résultat de toutes ces critiques bonne ou mauvaise font qu'une majorité de pays investisse assez durablement dans les ENR et que le nucléaire semble marquer le pas. Le cas de notre pays qui possède une arme de dissuasion basée sur l'atome à tout intérêt de valoriser le nucléaire pour maintenir sa défense opérationnelle. Les événements récents montrent que d'avoir la dissuasion nucléaire comme seule arme de défense pourrait être une erreur stratégique comme l'était en son temps la ligne Maginot. La consanguinité de nos élites explique peut-être ces comportements sans grande clairvoyance et particulièrement égoïstes.
studer
Les éoliennes tournent parfois qu'il n'y a pas de soleil (!) mais jamais quand il n'y a pas de vent ! A moins de fonctionner en moteur donc en consommant de l'électricité ce qui n'est pas vraiment leur vocation ! Pour reprendre votre affirmation, oui la plupart des pays investissent dans le solaire et l'éolien, et la France en fait partie. Le problème se situe dans la limite à partir de laquelle un taux élevé d'EnR devient un handicap rédhibitoire : en effet, à petites doses (disons quand ces EnR ne dépassent pas 15 % du mix, c'est à dire de la production moyenne annuelle totale d'électricité), les centrales pilotables (hydrauliques ou nucléaire) compensent leur production aléatoire pour ajuster à chaque instant la production à la consommation. Mais à forte dose (disons 40 % du mix, avec des pointes pouvant atteindre 70 % vers midi par ex) les fluctuations de ces EnR présentent le risque de ne plus pouvoir être contrôlées : c'est très probablement ce qui vient d'arriver à nos voisins espagnols qui ont connu un blackout majeur, mais aussi notamment aux australiens. Au final, on peut choisir d'intégrer du solaire et de l'éolien jusqu'à 40 % du mix, à condition de produire le reste avec des sources pilotables et décarbonées : essentiellement du nucléaire (cas de la France) ou de l'hydraulique quand on en dispose (cas du Danemark par ex). Le faire avec du charbon ou du gaz, comme l'Allemagne et même l'Espagne, n'est pas "écolo". Après, d'autres paramètres influent sur ce choix : l'indépendance énergétique (les composants critiques des parcs solaires et éoliens sont principalement chinois !) et bien entendu le coût de l'électricité. Il ne vous a pas échappé que le coût du kWh est notablement plus élevé en Allemagne...
Serge Rochain
Encore et toujours des affirmations sans preuve : la limite au-delà de laquelle les ENR deviennent un handicap rédhibitoire ???? Hier elle était de 15%, puis de 30% puis de 40%..... autant de limites élastiques qui se sont accomodées de l'évolution mais toujours présentées comme une vérité scientifiquement établie ! Mais elle dépasse déjà 90% dans certains pays....et finront par être de 100% .... cessez de fuire devant chaque nouvelle démonstration que les arguments des nucléophiles ne sont que de simples prétextes à défendre une technologie dépassée ! Ravalez vos autres arguments de centrales pilotablesz en parlant du nucléaire et ne non pilotables en parlant des renouvealbles variables... RTE démontre presque tous les jours que c'est l'inverse....vous n'en n'avez pas mere de défendre des arguments qui sont balayés par les faits ? Par la réalité ? Bien sur c'est l'exces d'ENR qui a provoqué le blackout espagnol .....vous êtes le seul à savoir au monde puisque l'enquête est toujours en cours.... mais ce sont sans doute les futures éoleinnes et futur parcs PPV qui ont provoqués le même blackout en France le 19 décembre 1978 puisque les réacteurs nucléaires ne peut être que hors de cause ? Et comme toujours MONSIEUR plastrone avec ses éernelles âneries en jouant le professeur expliquant à l'élève ce qu'il faut faire et ne pas faire.... pauvre petit bonhomme incapable de constater les réalités qui vit dans son monde desuet du siècle dernier quand le nucléaire triomphant commençait à faire la leçon sur ce que la génération suivante DEVRA penser, quoi qu'il arrive ! Vous ma fatiguez Studer avec votre évangile nucléaire.
ThB
C'est les fluctuations de la production ou les fluctuations de la consommation qui n'ont pas été contrôlées? Pour l'instant ce problème ne semble pas résolu. Si les causes de cette panne sont les ENR, il y a longtemps que cela se saurait. Malgré tout, je reste modeste sur le résultat de l'enquête qui est en cours et pour votre amour propre vous devriez peut-être faire de même.
Serge Rochain
Studer, c'est bien beau de parler de variable aléatoire et de faire une conférence sur le sujet si les variables sont effectivement aléatoires. Mais sans doute n'avez vous pas remarquer que le Soleil est plus généreux en été et que les vents le sont plus en hiver, ce qui n'en fait donc pas des variables aléatoires..... dommage pour votre cours de premiere année de classe de mathématiques..... au sujet duquel je vous suggere la lecture de "Une histoire des mathématiques" parue chez ISTE éditions dans laquelle vous apprendrez plein de choses que vous croyez savoir. Mais pour en revenir à la compensation éolien/solaire, à propos de mathématiques, rien ne vaut un peu de statistiques : https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-etat-des-lieux-sur-le-developpement-des-principales-filieres-renouvelables-180919?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=newsletter/le-fil-info-energies-19-sept-2018 https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-le-point-sur-le-parc-renouvelable-francais-en-2021-220222?sstc=u12444nl129559 https://www.connaissancedesenergies.org/tribune_ocde-benjamin-denis-resilience-reseaux-electriques-energies-renouvelables?utm_source=newsletter&utm_medium=mardi-energie&utm_campaign=/newsletter/cde-magazine-15-avril-2025&sstc=u12444nl164861 Et si vous en voulez d'autres je peux vous en fournir autant que vous en voulez, établies par ces statisticiens qui ne savaient pas que soleil et vent étant totalement aléatoire, il était absolument impossible d'obtenir des courbes complémentaires.
studer
Je répète ce que je vous ai déjà expliqué et que vous n’arrivez pas ou ne voulez pas comprendre : les meilleurs spécialistes des réseaux qui sont à la R&D d’EDF ont évalué la stabilité d’un grand réseau comme celui de notre pays en fonction du taux d’intégration des EnRi (solaire et éolien) : ce taux d’intégration équivaut à la quantité d’énergie moyenne (sur une année par ex) produite par ces EnRi, divisée par la quantité totale d’électricité produite. Jusqu’à 15 %, le nucléaire et l’hydraulique parviennent sans souci à compenser la variabilité des EnRi, car ce sont des sources pilotables. A partir de 15 % et jusqu’à 40 % c’est encore le cas, mais la rentabilité des sources pilotables est réduite, ce qui renchérit le coût final du kWh pour le consommateur ; l’ennui c’est que les producteurs pilotables, dont on ne peut se passer, peuvent choisir de cesser leur activité pour cause de non rentabilité, auquel cas le mix n’est plus viable : c’est le cas au Portugal. Au-delà de 40 %, la stabilité du réseau n’est plus assurée : on notera que 40 % est une valeur moyenne et qu’il peut y avoir des épisodes ponctuels où les EnRi peuvent représenter 70 % de la production. C’est précisément ce maximum maximorum qu’a atteint le réseau espagnol, qui était donc instable. Autrement dit la probabilité d’un blackout était devenue significative à partir du moment où un initiateur même banal se produisait. L’enquête menée par l’ENST-OE précisera tout cela, et les responsables de ce fiasco annoncé chercheront probablement à noyer le poisson en incriminant l’initiateur : nous verrons cela prochainement, mais je vous rappelle que ces spécialistes internationaux ont précédemment publié un rapport rappelant très exactement ce que je viens d’écrire, et alertant sur le risque croissant de blackout dans la péninsule ibérique. Aucun réseau de grande taille n’a dépassé un taux d’intégration d’EnRi 40 %, ni des valeurs instantanées bien supérieures à 70 % sur une longue période. Quand vous parlez de 90 %, vous mélangez les EnRi, énergies non pilotables donc impropres à la consommation, avec des énergies renouvelables pilotables comme l’hydraulique. La Norvège par ex. produit 90 % de son électricité avec de l’hydraulique... Pour terminer, Rochain, j’espère que vous comprendrez enfin ces explications et que vous ne reviendrez pas encore sur le sujet. De votre côté, je vous rappelle que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : autrement dit, au lieu de vociférer et de balancer des tas de liens auxquels vous n’avez probablement rien compris, efforcez-vous de présenter vos arguments simplement avec vos propres mots. Cela intéressera davantage ceux qui lisent ce forum.
Serge Rochain
Le malade mental repete .................. tenez c'est aujourd'hui : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere RTE nous sauve du blackout provoquer par la chute d'exportation vers la Suisse et l'Allemagne, mais heureusement ZORO-RTE avec son arme secrete renouvelable rétabli immédiatement l'équilibre et nous évite le blackout ! Et pendant tout ce temps le nucléaire ronronne et Studer râbache sa litanie de la page 427 de son évengile Amen !
studer
Rochain, les aboiements et les délires ne sont pas des explications. Exprimez vous clairement et rationnellement avec vos propres mots si vous voulez qu'on vous comprenne.
Serge Rochain
C'est tout ce que vous avez trouvé pour faire diversion ? eco2mix vous ne connaissez pas ? ou vous faites semblant pour ne pas avouer que vous ne racontez que des aneries, probablement depuis des années !
studer
Non seulement je consulte ce site et je fais confiance au RTE, mais je sais que ce n'est pas là qu'on trouve la justification des chiffres que je vous transmets depuis des lustres, issus de calculs approfondis des spécialistes des réseaux à la R&D. Voilà sur le fond. Sur la forme, je conclurai dans le même langage que vous : ouah ouah, et https:// xxxxx
studer
On y trouve des informations intéressantes sur les prix de marché de gros à l'intant t ainsi que pour les jours et semaines passés : par ex, en ce moment, le prix de l'électricité est de 30 €/MWh en France grâce à son nucléaire, et à plus de 100 € partour ailleurs en Europe. Mais on n'y trouve pas la réponse à la question : jusqu'où peut-on intégrer des renouvelables intermittents dans le mix ? Qui nécessite d'autres outils et surtout des connaissances approfondies en électrotechnique. Et tant pis si certains qui n'ont pas ces connaissances, croient y trouver des éléments pour conforter leur idéologie.
Rochain Serge
Oui on peut toujours choisir le moment qui valorise l'ânerie qu'on affirme et ignorer tous les autres. Plus bas on n'y trouve effectivement pas la réponse à un problème qui n'existe pas comme cette supposée limite d'enr dans un mixe, ce qui n'est donc pas une surprise. Cessez d'inventer des critères dévalorisant les Renouvelables, ils sont loins d'avoir tous ceux du nucléaire. Vous êtes assommant a vouloir entraîner le reste du monde dans vos erreurs et celles de Macron dont il se fiche bien puisqu'à l'heure de la facture il ne sera plus là et c'est mon petit fils qui devra la payer. Il pourra être fier d'avoir permis à un certain Macron d'être réélu autrefois pour un second mandat en surfant sur les mérites illusoires du nucleaire sur lequel il s'était assis durant son premier mandat. Il a pensé à juste titre, que l'aura dont bénéficiait Le nucleaire, dans une population naïve victime durant 60 ans des mensonges du puissant lobby nucléaire, ne devait pas être perdu et devais lui servir à gagner les voix de millions de naïfs et qu'il serait stupide de laisser perdre cet avantage. BINGO !
Antoine Jantzen
https://fr.ulule.com/decarbononslafrance/?utm_campaign=presale_204961&utm_source=shared-from-Ulule-project-page-on---http.referer--
Serge Rochain
Notre opposition à l'augmentation des objectifs renouvelables montre bien notre désintéret pour combattre le chaos climatique
Hostalier
la France vient enfin de retrouver son courage et de forcer l'Europe à raisonner en résultat, pas en moyen. chaque pay de l'Europe est en droit de choisir ses moyens pour parvenir aux objectifs fixés.
Serge Rochain
Ha bon ? La France a trouver le moyen d'obliger le vent à souffler là où ça l'arrange et quand ça l'arrange ? Apprenez Hostalier que les resultats s'obtiennent par les moyens et avec d'autant plus d'exactitude qu'ils sont importants. Quand au droit de chacun on peut le descendre au niveau des 745 millions d'individus qui peuplent l'Europe mais je doute que ce soit plus efficace qu'une unité d'action..... vous avez entendu parler du mouvement brownien ?
studer
Je comprends mieux ou vous boguez depuis longtemps : un objectif de résultat est toujours plus pertinent qu'un objectif de moyens ! On l'apprend très tôt à l'école... Tout simplement parce que les moyens peuvent être inefficaces voire erronés ! Dans le cas précis des énergies décarbonées, pour lesquelles les pays qui n'ont pas la "chance" de posséder une géographie permettant l'installation d'hydraulique à profusion, ont le choix entre le nucléaire ou les énergies intermittentes du soleil et du vent, ces dernières conduisent comme indiqué plus haut par Bernard Durand, à des coûts finaux pour les utilisateurs bien plus élevés qu'avec du nucléaire, et comme je l'explique aussi à un impact foncier et paysager bien plus préjudiciable. Pire, plus on installe d'énergies intermittentes, plus le réseau devient instable (le vent et le soleil ont des sautes d'humeur imprévisibles, surtout à forte dose !) et le risque d'effondrement (blackout) important : la grande panne espagnole vient de là, c'est une démonstration par les faits de ce que je vous explique depuis longtemps. Les allégations des responsables espagnols d'un choix aussi hassardeux n'y pourront rien. D'ailleurs, s'ils persistent ils auront d'autres blackouts, et leur insistance pour disposer de connexions de secours avec la France est indécente. Heureusement nos dirigeants s'y opposent, même si RTE aimerait bien (conflit d'intérêt !).
Rochain Serge
La ou vous boguez depuis toujours c'est qu'un engagement de moyen ça décide tandis qu'un objectif de résultat ça se souhaite !
Jean Fluchère
Un objectif de résultat s'obtient grâce aux moyens adéquats. Et ce ne sont pas le PV et l'éolien. Mais vous nous fatiguez Rochain.
Serge Rochain
Le monde est truffé d'imbéciles qui savent que le nucléaire ne produit que 9 % de l'électricité mondiale quand le renouvelable en produit 32 %, donc en toute logique flucherienne, il est clair que le futur de l'électrique après que l'on se sera débarrasé du fossile repose sur le décadent nucléaire.... Flucher ne peut qu'avoir raison contre le reste du monde pour dire ce qu'est le moyen adéquat ! Si vous $etes fatigués Fluchère permettez moi un conseil; allez vous reposer, c'est moins fatigant que de sortir des âneries sur les forums.
Denis Margot
Sur le mois d’avril :
  • Fr = 24 g/kWh
  • All = 344 g
  • Danemark = 124 g
  • Espagne = 112 g
  • Italie = entre 318 et 398 g
Non seulement les ENRi ne résolvent pas (ou très mal) les CC, mais comme l’explique fort justement Studer, elles contribuent à l’instabilité du réseau et à la hausse du prix de l’électricité.
Il est cependant compréhensible, même si cela souligne la vénalité du personnage, que celui qui a investi ses économies dans les ENRi veuille absolument les défendre, fut-ce en sortant des arguments tarabiscotés.
Serge Rochain
La bande d'aveugles qui regardent leur nombril au lieu de regarder les diagrammes de RTE n'a pas encore compris que ce sont les variables qui stabilisent le reseau désorganisé par les exportations erratiques ! Circulez il n'y a plus rien à voir pour des aveugles !
Denis Margot
Le problème avec Rochain c'est que dès qu'il y a plus de 2 arguments, il en oublie un. Regardons le plus important, celui qui figure en tête du message. Il en dit quoi Rochain sur les données terrain de l'empreinte carbone ? La France à 24 g sur tout le mois d'avril pendant que son modèle plafonne à 344 g, soit plus de 1300 % pire ?
Serge Rochain
Il n'y a pas de problème avec Rochain, mais j'ai déjà repondu 100 fois à cet argument fallacieux en montrant que l'Allemagne, qui n'est pas un modèle pour moi, mais qui peut être citée en exemple car c'est ça démarche qui semble la plus interessante. Je vous rappelle donc pour le Niem fois que l'Allemagne émettait plus de CO2 lorsqu'elle était nucléarisée que maintenant, et que ces émissions baissent régulierement ! Alors pourquoi l'Allemagne emettait plus de CO2 que maintenant qu'elle n'a plus de nucléaire ? Il suffit de comparer à la France, pays de montagnes, disposant d'une formidable ressource hydraulique permettant de faire de grands barrages rendant le fil de l'eau grandement indépendant des aléas de la pluviométrie. Eh bien tout simplement la ressource hydraulique en Allemagne, pays plat, n'existe que de façon trop modeste pour assurer le suivi de charge qui permet à la France de se contenter d'une faible pilotabilité du nucléaire dont l'inertie est infiniment supérieure à celle des barrages ce qui rend le systeme électrique français suffisamment souple pour se passer des solutions fossiles que l'Allemagne se trouvait contrainte d'utiliser pour assurer son suivi de charge, et continue bien que dans une moindre mesure puisque le renouvealble variable est venu en renfort à travers les années durant lesquelles il a progressé. D'ailleurs, l'Allemagne recourt de moins en moins au charbon au point d'avoir fermé ses dernieres mines. Là encore plutôt que des bavardages qui n'ont jamais rien prouvés il suffit de consulter les sites officiels du BMWI, le site du ministere de l'économie et de la transition énergétique pour constater, la baisse des émissions de GES, de la production électrique par le charbon, et son envolé par les renouvealble pour comprendre cette transition qui poursuit son chemain malgrés des aléas inéluctables sur des opérations de cette ampleur qui s'étalera sur environ 1/4 de siècle particulierement difficiles à passer notamment parce qu'après avoir cru tenir une solution avec le nucléaire ce revirement devient couteux pour un certain temps, car les Allemands paient transitoirement deux foix leur énergie en devant indemniser les propriétaires de centrales nucléaires qui n'appartiennent pas l'état en Allemagne, mais à des entreprises privées dont le gouvernement a rompu les contrats d'engagement de longue durée et qui se retrouvent sous formes de charges très immportantes dans la taxation de l'énergie nouvelle, essentiellement les renouvelables, qui doivent elles mêmes etre rétribuées. C'est ainsi que le prix de l'électricité allemande parrait démesurée avec une taxation bien supérieure au prix de la fourniture elle-même. Mais pour en revenir aux émissions de CO2, à ce qu'elles étaient, et ce qu'elle sont encore aujourd'hui la pente n'est pas équivoque, elles convergent vers le zero Co2 qui est l'objectif. Lorsqu'il sera atteint je suis bien convaincu que vous nierez vous être glausé de ce qu'il a été puisque seul un moment vous interesse et pas l'évolution. Nous ne sommes pourtant plus à lâge de la photo mais de la vidéo. https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
ThB
C'est marrant, l'Epr qui devait coûter 3/4 milliard d'€ finalement son coût sera autour de 20 milliards. La centrale au Royaume-Uni Hinkley Point explose son budget prévisionnel, mais les Anglais ont su verrouiller le prix de kWh sur le budget prévisionnel, le surcoût c'est nous, les contribuables français, qui vont le financer par nos impôts (j'aurais préféré que cet argent aille à l'école ou aux hôpitaux). La mise en service de cette centrale accuse un retard de 5 ans et ce n'est pas fini. Le surcoût est déjà de 12 milliards d'€... C'est plutôt ces égarements qui augmentent le coût de l'électricité. EDF avec l'Epr de Flamanville et Hinklez Point aura investi 70% de son patrimoine ce qui donne raison à son ancien cadre Thomas Piquemal. La gestion de cette entreprise qui parait hasardeuse est sous la coupe de l'état qui lui impose des choix stratégiques d'une vision qui ne dépasse pas l'échéance de la prochaine élection.
Rochain Serge
Mais ils sont nombreux à croire à cette supercherie.... 60 ans de contreverités ça a fait des dégâts.
Jérôme RYCKEWAERT
Clouer le bec à M. Ronchain qui prétend désespérement que le nucléaire est une énergie du passé va être difficile, mais pourtant la réalité est toute autre parmi des dizaines d'exemples : Le Royaume-Uni « met fin au statu quo sans nucléaire dans le cadre de son plan de changement et entre dans un âge d'or du nucléaire avec le plus grand programme de construction depuis une génération », a déclaré le secrétaire à l'Énergie Ed Miliband. « GBE-N a mené une compétition rigoureuse et va maintenant collaborer avec le soumissionnaire retenu, Rolls-Royce SMR, pour construire les premiers petits réacteurs modulaires du pays, créant ainsi des milliers d'emplois et stimulant nos économies régionales tout en renforçant notre sécurité énergétique. » « Le nucléaire est la pierre angulaire de la stratégie énergétique du Royaume-Uni, et l'annonce d'aujourd'hui accélérera son déploiement », a déclaré Gwen Parry-Jones, PDG de GBE-N. « En collaboration avec Rolls-Royce SMR, notre soumissionnaire privilégié, et sous réserve des approbations gouvernementales et de la signature du contrat, nous réaliserons un programme de classe mondiale sur le plan technique, qui apportera une réelle valeur ajoutée aux Britanniques, grâce à la sécurité énergétique, aux opportunités économiques et à notre leadership environnemental. » https://www.ans.org/news/2025-06-10/article-7102/uks-own-rollsroyce-wins-smr-competition/
Serge Rochain
Ce n'est pas avec un cas d'espece aussi marginal que vous risquez de me convaincre qu'il existe un renouveau du nucléaire à travers le monde, d'ailleurs pour autant que l'on constate, l'Angleterre n'a jamais tourné le dos au nucléaire, rien de nouveau de ce côté là puisqu'il y a déjà plusieurs années qu'ils ont signé des contrats EPR. Présenter de discours politique comme exemple parmi "des dizaines" de retournement de vestes au profit du nucléaire ne me fait pas seulement sourire, mais éclater franchement de rire... Voir où vous en êtes pour vour remonter le moral inspire plus la pitié que quoi que ce soit d'autres ! Au lieu de vous bercer de vos illusions, si vous voulez devenir sérieux et respectable, analysez chaque années les évolutions des criteres importants comme les investissements, les installations nouvelles, et les productions des différentes filieres de l'énergie.
sirius
Paysages saccagés Les pylones les plus hauts dépassent rarement 50 m. Certains ,rares ,atteignent 90 m. Mais les éoliennes arrivent à dépasser les 150,bientôt 200 . Surtout on ne connait pas de pylones qui tournent dane le ciel!Et émettent 40 éclats lumineux par minute,rouge la nuit ,visible à des Km .
Serge Rochain
Mais vos pylones sont tellement nombreux, 300000 qu'ils sont bien plus visibles partout plutôt que les éoliennes qui sont rammasées par paquets appelés parcs dans de rares lieux du pays. Je fais Toulouse/Bagneres de Bigore (150 Km) assez régulierement, je n'ai pas encore vu une seule éolienne sur le trajets mais je peux dénombrer près d'une centaine de pylones..... Il n'y a vraiment pas photo !
Denis Margot
@Rochain. Avez-vous remarqué (et compris) que les pylônes ont une fonction assez différente de celles des éoliennes ? Et que plus vous ajoutez des ENRi, plus vous aurez besoin de pylônes et de poteaux afin de renforcer le fameux foisonnement, qui par ailleurs ne foisonne pas tant que ça ?
Serge Rochain
Les parcs éoliens ou solaires sont tous reliés aux sous-stations RTE en souterrain..... Encore raté !
Denis Margot
Ah ? Et l'électricité que vous voulez envoyer à Hambourg, elle passe par où ?
Serge Rochain
Ah ? Vous croyez vraiment qu'il a été construit une ligne aerienne depuis le parque éolien de Roqueford des Corbieres dans le Sud de l'Aude et qui joint Hambourg en ligne droite ?
Serge Rochain
ben non..... c'est vous qui ne le savez pas : "Ah ? Et l'électricité que vous voulez envoyer à Hambourg, elle passe par où ?" Par ou ça passe ? Par le réseau pardi ! Vous aviez l'aire de l'ignorer et d'ignorer qu'il existe déjà....il n'y a donc pas de neccessité d'en faire un nouveau ! et les renouvelables ne neccesitent aucun pylone supplémentaire puisque tout les parcs éoliens ou solaires, comme déjà dit, sont commectés en souterrain sur la soustation RTE la plus proche au niveau de laquelle la tension électrique est relevée à 225000 ou 400000 Volts selon la ligne sur laquelle se trouve la soustation! Pas un pylone de plus ! Denis Margot toujours en retard d'un métro.... au moins !
Denis Margot
Bravo Rochain, vous commencez à comprendre. L'électricité de vos adorables éoliennes exportée à Hambourg (ou à Pampelune) passe par les câbles HT supportés par des pŷlones (hauteur moyenne de 50m, pas 90m). Bon début. Prochaine étape : comprendre la différence entre un pylône (qui ne produit pas d'électricité) et une éolienne (qui en produit... enfin parfois). Bref, 2 choses totalement différentes.
Serge Rochain
Pourtant le sujet était les pylones supplémentaires pour les renouvealbles Margot..... Vous nenez de comprendre que cela ne fera pas un seul pylone de plus, mais un nucléophile n'avoue jamais s'être fourvoyé, il prefere dériver le sujet !
Tamain
Je viens de lire de nombreux commentaires plein d'agressivité et je suis désolé car le seul vrai problème des renouvelables est leur intermittence et cette question ne selmble pas vous déranger. C'est pourtant cette intermittence le vrai problème. Les ENR, et surtout le solaire, produisent soit trop (l'été de midi à 16h) soit pas assez (rien au moment des longues soirées d'hiver). C'est cela le problème majeur, que l'on ne sait résoudre que si on a suffisamment de pilotables ou si l'on sait stocker massivement. Cette dernière solution (stockage) passe par l'hydrogène, mais à quel prix !! Restent les pilotables sans émission de CO2. Merci le nucléaire.
Serge Rochain
Mais justement mon brave Tamain les renouvelables, et le solaire en particulier, comme vous le souligner, sont pilotables et beaucoup plus, et mieux que le nucléaire.... regardez (https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere) c'est exactement ce que fait RTE en milieu de journée, il bride la production solaire quand il y a plus de production que de consommation sur le réseau, et lorsque la consommation revient (en l'occurence quand nos voisins réimportent) RTE reconnecte une partie des parcs qu'il avait déconnecté quelque heures plus tôt. Et si vous regardez les courbes des la consommation intérieur vous constater que c'est la periode dans le cycle diurne où le solaire produit le plus. Le solaire est donc le moyen de produire l'électricité au moment où l'on en a le plus besoin, il suit donc la charge au plus pres de façon naturelle, contrairement à toutes les autres formes de production comme le nucléaire qui fourni tout le temps la même chose et qui a besoin de beaucoup de temps pour faire varier sa production, ou l'éolien qui fournit n'importe quand. C'est pour cette raison que RTE joue surtout sur la production solaire pour garder le reseau en équilibre électrique pour palier le caractère erratique de l'exportation et non le nucléaire qui ne peut pas varier de plusieurs GW en quelques minutes comme le permettent les connexions et déconnexions des parcs de renouvelables, une gymnastique que les énormes inerties thermiques des réacteurs nucléaires ne permet pas. Indépendamment du problème d'inertie, quand on limite la production d'un réacteur nucléaire on n'économise que très peu d'un carburant couteux car on n'arrete pas une réaction en chaine, on dérive les neutrons émis par les fissions surnuméraires vers des barres de controles neutrophages en bore qui a la propriété de les absorber, alors que lorsque l'on déconnecte des PPV qui n'ont pas le probleme de l'inertie thermique on ne produit simplement plus d'électicité mais son energie d'entrée du convertisseur (le PPV) est gratuite, de ce côté on ne perd donc rien. La perte réelle est que l'on amorti pas l'investissement du cout du convertisseur, mais pour assurer le suivi de charge, quel que soit celui qui serait utilisé à la place des PPV, que ce soit une centrale à gaz, à charbon, un barage hydro, ou un réacteur nucléaire ce serait la même chose sur ce plan, en le bridant on ne l'amortie pas, ou moins, comme pour les PPV car généralement RTE n'en déconnecte qu'un nombre limité, en fonction du besoin. Est-ce clair Monsieur Tamain ?
Vincent
L'article dit : Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen". Etant donné que la décarbonation passe en grande partie par de l'électrification et que de nouvelles centrales nucléaires ne verront pas le jour avant 2040, comme la France compte-t-elle donc décarboner sans développer d'énergies renouvelables ? En misant sur un effondrement ?

Ajouter un commentaire