La France refuse toute hausse de l'objectif européen sur les énergies renouvelables

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP.

Liste de conditions

La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.

Dans une nouvelle étape de ce combat, fin avril, Paris a adressé à Bruxelles une liste de conditions qu'elle veut voir respecter avant de se prononcer sur l'objectif de la Commission de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Cet objectif 2040 fait l'objet de tractations très sensibles entre les 27 pays et la Commission, qui a dû repousser la présentation de sa feuille de route, désormais attendue "avant l'été". De son adoption dépend la feuille de route climatique que l'UE doit soumettre à l'ONU avant la COP30 de Belem (Brésil) en novembre.

Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen".

42,5% de renouvelables d'ici 2030

"Seule la proposition d'une directive +énergie décarbonée+, ayant vocation à se substituer à la directive sur les énergies renouvelables et à toute nouvelle proposition d'objectif EnR européen, permettrait de garantir l'atteinte de nos objectifs climatiques ambitieux pour 2040", écrivent les autorités françaises dans cette note consultée par l'AFP et dévoilée par Les Echos.

La "neutralité technologique", prévue dans les traités européens et qui implique de ne pas privilégier une technologie sur une autre, est "condition sine qua non du rehaussement de notre ambition climatique", martèle le gouvernement français.

La directive sur les EnR, adoptée en octobre 2023, a fixé une cible de 42,5% de renouvelables dans la consommation énergétique de l'Europe d'ici 2030. Si la Commission était tentée de réviser ce chiffre à la hausse pour alimenter son ambition pour 2040, il faudrait en passer par une adoption à l'unanimité, souligne la France dans sa note.

La France, pays le plus "nucléarisé" au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d'habitants), est devenue le fer de lance européen de la relance de l'atome, à la tête d'une "alliance européenne du nucléaire" d'une douzaine de pays. Mais leurs ambitions se heurtent aux réticences d'autres pays dont l'Allemagne.

Commentaires

Rochain Serge
La France s'était engagé lors de la cop21 de 2015 à Paris à disposer de 6 GW d'éolien en mer pour l'échéance 2020 ors aujourd'hui encore, 10 ans après l'accord de Paris, et 5 ans après l'échéance 2020 non respectée, nous ne sommes encore qu'à 1,5 GW d'éolien en mer. Cela peut s'expliquer par les freins mis au développement en mer dont on sait les performances, avec pour exemple de freins de ne proposer pour un dispositif vraiment expérimental d'eolien flotant à Oléron, même pas 100€ le MWh alors qu'on dépasse allégrement ce prix pour le MWh nucléaire supposé maitrisé depuis 60 ans ! https://www.gouvernement.fr/special-cop-21-les-engagements-nationaux-de-la-france-3390
Studer
Depuis la COP21, la France raisonne en énergie décarbonée et non en énergie renouvelable, car elle a enfin compris les inconvénient de l'intermittence (cf. discours de Macron à Belfort en 2022). D'où des engagements qui incluent le nucléaire décarboné et surtout pilotable. De plus, et justement parce que l'éolien est incontrôlable, on ne peut comparer ses coûts de production au nucléaire qui lui s'adaptable à la consommation car il est pilotable. Malgré cela, les parcs éoliens de Normandie produisent à 150 €/MWh, quand le nucléaire "supposé maîtrisé depuis 60 ans" (dixit Rochain) produit, d'après la Cour des Comptes, à 60 €/MWh. Et c'est un coût complet, qui inclut ses raccordements au réseau (il faut rajouter 20 €/MWh aux parcs éoliens) et qui ne nécessite pas de dispositifs de compensation de l'intermittence, car il est pilotable.
Rochain Serge
Vous n'avez aucune reponse craédible au problème du non pilotage du nucléaire et vous fuyez devant les preuves de la pilotabilité des renouvealbles à production variable.... et pour ne pas reconnaitre que vous vous fourvoyez depuis le début vous changez de sujet en permanence.... nous n'avons rien à nous dire, je suis sur la planète des faits attestés, et vous sur celle du dogme... on ne parle pas la même langue, adieu vous rejoignez le groupe des Leroy et Cie.
studer
Bonjour ThB, Ceux qui vivent à proximité d'éoliennes affirment tous qu'ils sont gênés par les infra-sons qu'elles émettent 24/24. Cherchez sur le net pour avoir des précisions plutôt que de les qualifier rapidement de fake news. Quant à l'option de s'adapter à la production aléatoire des énergies renouvelables intermittentes, vous pouvez essayer et je respecterais ceux qui y parviendraient. Simplement, l'énergie électrique sert en premier lieu à l'activité économique, et je n'imagine pas les salariés venir travailler uniquement quand il y a du vent ou du soleil (l'énergie solaire est 4 fois moindre en moyenne l'hiver qu'en été, quand beaucoup sont en vacances...). Déjà que notre pays vit un déclassement économique en raison de notre dette, de notre incacité à la juguler notamment en travaillant davantage (les allemands travaillent 10 % de plus que nous par an, les américains 30 %), ce serait, si on suivait vos suggestions, un retour non pas à l'âge de pierre mais à l'époque préindustrielle, et je ne connais personne qui l'accepterait, tant on s'est habitué au niveau de vie actuel. Il est légitime de rechercher des solutions pour compenser cette intermittence, mais jusqu'à présent, seul l'hydrogène comme moyen de stockage est envisageable à grande échelle, mais le rendement est tellement médiocre (largement moins de 30 %) que la méthode n'est pas viable. De plus, en complément du risque de pénurie d'électricité lié aux sources éolienne et solaire, le blackout espagnol a montré qu'un système électrique où on dépasse un seuil élevé de ces énergies (cf. posts précédents) rend le réseau instable, et susceptible de s'effondrer au moindre incident mineur. Car la fréquence, image de l'équilibre du réseau, varie alors trop rapidement pour être stabilisée, ceci contrairement aux réseaux alimentés par des groupes turbo alternateurs dont l'inertie stabilisante évite ce genre de risque. A ce sujet, un internaute ci-dessus nie ce phénomène, pourtant largement explicité par les spécialistes depuis la panne ibérique ; et comme argument il indique que les moteurs domestiques (machines à laver etc...) suffisent à stabiliser un réseau à haute teneur d'énergies intermittentes. Or, il s'agit de moteurs asynchrones et la plupart du temps alimentés en monophasé, donc totalement inefficaces pour stabiliser un réseau alternatif. Et même si on passait en moteurs synchrones alimentés en triphasé, dépense inconcevable, il en faudrait beaucoup plus qu'actuellement pour jouer un rôle bénéfique. Désolé pour ces longues explications, j'espère qu'elles vous seront utiles. Cdt
Serge Rochain
Que l'énergie solaire soit trois fois moins productive en hiver qu'en été (et non quatre fois) est simplement compenser par le vent est lui-même plus productif de 3 à 4 fois en hiver qu'en été. Comme le montrent les cartes vents des services de météorologie, et même à défaut pour ceux qui ne savent pas interpréter une carte de gradiants, la production des éoliennes installées (là où elles sont installées, c'est-à-dire a encore fort peu d'endroit en France) ce qui est déjà suffisant pour mesurer la différence saisonniere, apr exemple : https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-le-point-sur-le-parc-renouvelable-francais-en-2021-220222?sstc=u12444nl129559 Par ailleurs, les salariés travaillent selon ce que représente la courbe de la consommation montré sur le diagramme d'éco2mix, c'est a dire au moment ou le Soleil produit le plus que ce soit en hiver ou en été, ce qui fait qu'il ne sera pas difficile de s'équiper en conséquence.... les problemes posés par le développement du nucléaire seront bien plus difficile à résoudre que celui là. Ces argutties aussi ridicules que simplificateurs me rappellent les stupidités de Jean-Marc Jancovici soulignant avec une hypocrisie ridicule que lorsqu'un nuage passe, ou que le vent tombe, le TGV s'arréte ! Voilà le genre d'ânerie sur la foi desquelles vous croyez pouvoir construire une politique énergétique ! Le reste de votre commentaire est à l'avenant, mais j'ai autre chose de plus important à faire.
ThB
Oui le TGV n'est pas l'avenir. C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire. Augmenter la vitesse permet de choisir des destinations plus lointaines, voire d'envisager de pouvoir habiter à 400 km ou plus de son lieu de travail, une hérésie. Ce dernier en aspirant les capitaux pour la construction des voies et leur entretien n'a pas permis le développement des lignes secondaires, il a provoqué la fermeture d'un nombre important de ces lignes, il n'a pas permis l'investissement dans d'autres lignes plus simple à construire pour le transport des marchandises. C'est un constat que je fais en voyant l'augmentation incroyable du nombre de camions qui roulent sur les diverses routes de notre beau pays. Cette vision politique qui profite à quelques-uns est la même pour bon nombre d'opérations industrielles (dont celle de l'énergie avec le nucléaire) elles sont un véritable aspirateur à Euros. Que l'on ne me dise pas que les ENR ne sont pas rentables, mes PV seront amortis dans 4 ans avec une garantie encore valide pendant 20 ans. Je sais que beaucoup font faillite, mais lors de leur publication, leurs annonces sur la durée de vie des capteurs sont sincères. Pourquoi Jancovici est tant pour le nucléaire ? Mon sentiment c'est qu'il doit choisir entre un réchauffement qui nous dirige inexorablement vers la fin de l'humanité si l'on ne change pas rapidement notre façon de vivre et la solution atomique qui permet à moyen terme de continuer à vivre comme avant. C'est parce qu'il pense qu'une grande partie des humains surtout les plus favorisés qui sont les plus grands contributeurs au réchauffement climatique sont beaucoup trop égoïstes pour faire le moindre effort afin de changer de leur manière de consommer. Le nucléaire leur permet de justifier leur excès pour ne rien changer, "après nous le déluge". Cela sent l'insurrection des plus jeunes.
ThB
M Studer, le déclassement économique ne vient pas de notre dette, mais beaucoup plus de notre élite dirigeant depuis la fin des années 80. Ils ont délocalisé en masse pensant pouvoir prendre des parts de marché à leurs voisins et cerise sur le gâteau ils ont donné tous nos coins à champignons aux Chinois. Quant à la dette essayez de savoir qui a intérêt à creuser notre déficit.
Les Américains travailleraient 30% de plus!! Je ne dois pas avoir les mêmes sources. Restez sur le PIB pour déterminer l'efficacité économique d'un pays me semble être d'une autre époque, par exemple, si ma femme m'amène à la gare en voiture je n'augmente pas le PIB si je prends un taxi j'augmente le PIB...
ThB
Les réseaux instables sont la conséquence de politique très proche de la cigale, nous consommons, nous jetons, bref contrairement à la fourmi nous ne sommes pas prévoyants. Une période sans vent (mais peut être avec du soleil) cela se gère. Comme je l'ai dit plus haut en adaptant notre mode de vie et qui ne sera pas un retour en arrière. Nous pouvons collaborer un peu plus avec nos voisins. Mais aussi en prévoyant un stockage minimum, nous avons la chance d'avoir des Steps, mais elles ne sont pas suffisantes. Effectivement tout le monde n'habite pas en maison, mais le nombre de maisons individuelles n'est pas anecdotique, quant aux immeubles, naviguez un peu sur Google map et vous verrez des toits-terrasses qui sont des surfaces qui peuvent être agrémentés de capteurs PV. 60% de notre consommation d'énergie est fossile (gaz pétrole), mais rien ne se fait avec la musique que l'on entend régulièrement contre les ENR. D'autres pays n'ont pas le poids du lobby de l'atome ce qui permet au Danemark de produire 89% d'ENR, 76% au Portugal, 54% en Allemagne (source Le Monde). Ce qui est factuel c'est que le besoin d'électricité va augmenter partout en Europe. Le choix atomique, dans le meilleur des cas, commencera à produire seulement dans 30 ans en attendant que fait-on? On apprend à vivre comme l'homme de cro magnon! On laisse les autres (comme les Chinois avec les véhicules électriques et les PV) prendre de l'avance!
Serge Rochain
En Europe c'est plus de 10 pays qui ont dépassés les 50% d'énergie renouvelable dans leur mixe électrique
Jérôme RYCKEWAERT
Merci PK : en effet, monsieur Rochain est particulièrement agressif, méprisant, hautain et surtout con-descendant. C'est parfois risible, mais souvent désagréable et nauséabond... mais triste aussi.
Serge Rochain
Quand on n'a aucun argument à oposer à celui qui apprte les preuves de ce qu'il dit, il ne reste plus qu'à critiquer l'homme lui-même monsieur RYCKEWAERT, et vous partiquez cet art avec une grande vistuosité. mais je ne vois dans vos commaentaire aucun argument justifiant vos allégations, seulement une profonde conviction basée sur ce que l'on vous a dit et non sur ce que vous avez mesuré vous même.
studer
D'accord avec vous sur le comportement de M. Rochain qui ne supporte pas la contradiction et qui ne supporte pas qu'on critique les énergies intermittentes du vent et du soleil qui ont l'avantage de produire de l'électricité, mais l'inconvénient que celle-ci est (à partir d'une certaine dose) impropre à la consommation, avec des tas de conséquences négatives sur le système électrique. Et pas tout à fait d'accord avec PK quand il lui donne des circonstances atténuantes : car son raisonnement est souvent totalement à côté de la plaque, même quand il affiche des pseudo références scientifiques. Par ex. ci-dessus, quand il prétend que solaire et éolien se compensent... alors que leur production est aléatoire : or tout étudiant en 1ère année de mathématiques sait que l'addition de deux variables aléatoires et décorrélées donne... une 3ème variable aléatoire. Bref, que les énergies cumulées du vent et du soleil poseront toujours des problèmes très compliqués (et qsans issue immédiate) aux industriels qui voudront les utiliser pour satisfaire des consommateurs, même acquis à une certaine flexibilité.
Serge Rochain
Je crois plutôt que vous ne supportez pas les preuves que l'on vous met sous le nez et préférez passer votre temps à dénigrer celui qui les fourni....désolé on ne fait pas partie du même monde, j'apporte les preuves et vosu le balbla !
ThB
Studer avant de parler de variable aléatoire, tous les élèves apprenant à lire savent que l'on n'additionne pas des choux et des petits poids. Qu'il n'est pas nécessaire d'avoir de connaissance scientifique pour constater visuellement que des éoliennes tournent alors qu'il n'y a pas de soleil et inversement. Je pense que vous avez raison de critiquer les énergies intermittentes de la même manière qu'il est indispensable de critiquer les autres formes d'énergies. Le résultat de toutes ces critiques bonne ou mauvaise font qu'une majorité de pays investisse assez durablement dans les ENR et que le nucléaire semble marquer le pas. Le cas de notre pays qui possède une arme de dissuasion basée sur l'atome à tout intérêt de valoriser le nucléaire pour maintenir sa défense opérationnelle. Les événements récents montrent que d'avoir la dissuasion nucléaire comme seule arme de défense pourrait être une erreur stratégique comme l'était en son temps la ligne Maginot. La consanguinité de nos élites explique peut-être ces comportements sans grande clairvoyance et particulièrement égoïstes.
studer
Les éoliennes tournent parfois qu'il n'y a pas de soleil (!) mais jamais quand il n'y a pas de vent ! A moins de fonctionner en moteur donc en consommant de l'électricité ce qui n'est pas vraiment leur vocation ! Pour reprendre votre affirmation, oui la plupart des pays investissent dans le solaire et l'éolien, et la France en fait partie. Le problème se situe dans la limite à partir de laquelle un taux élevé d'EnR devient un handicap rédhibitoire : en effet, à petites doses (disons quand ces EnR ne dépassent pas 15 % du mix, c'est à dire de la production moyenne annuelle totale d'électricité), les centrales pilotables (hydrauliques ou nucléaire) compensent leur production aléatoire pour ajuster à chaque instant la production à la consommation. Mais à forte dose (disons 40 % du mix, avec des pointes pouvant atteindre 70 % vers midi par ex) les fluctuations de ces EnR présentent le risque de ne plus pouvoir être contrôlées : c'est très probablement ce qui vient d'arriver à nos voisins espagnols qui ont connu un blackout majeur, mais aussi notamment aux australiens. Au final, on peut choisir d'intégrer du solaire et de l'éolien jusqu'à 40 % du mix, à condition de produire le reste avec des sources pilotables et décarbonées : essentiellement du nucléaire (cas de la France) ou de l'hydraulique quand on en dispose (cas du Danemark par ex). Le faire avec du charbon ou du gaz, comme l'Allemagne et même l'Espagne, n'est pas "écolo". Après, d'autres paramètres influent sur ce choix : l'indépendance énergétique (les composants critiques des parcs solaires et éoliens sont principalement chinois !) et bien entendu le coût de l'électricité. Il ne vous a pas échappé que le coût du kWh est notablement plus élevé en Allemagne...
Serge Rochain
Encore et toujours des affirmations sans preuve : la limite au-delà de laquelle les ENR deviennent un handicap rédhibitoire ???? Hier elle était de 15%, puis de 30% puis de 40%..... autant de limites élastiques qui se sont accomodées de l'évolution mais toujours présentées comme une vérité scientifiquement établie ! Mais elle dépasse déjà 90% dans certains pays....et finront par être de 100% .... cessez de fuire devant chaque nouvelle démonstration que les arguments des nucléophiles ne sont que de simples prétextes à défendre une technologie dépassée ! Ravalez vos autres arguments de centrales pilotablesz en parlant du nucléaire et ne non pilotables en parlant des renouvealbles variables... RTE démontre presque tous les jours que c'est l'inverse....vous n'en n'avez pas mere de défendre des arguments qui sont balayés par les faits ? Par la réalité ? Bien sur c'est l'exces d'ENR qui a provoqué le blackout espagnol .....vous êtes le seul à savoir au monde puisque l'enquête est toujours en cours.... mais ce sont sans doute les futures éoleinnes et futur parcs PPV qui ont provoqués le même blackout en France le 19 décembre 1978 puisque les réacteurs nucléaires ne peut être que hors de cause ? Et comme toujours MONSIEUR plastrone avec ses éernelles âneries en jouant le professeur expliquant à l'élève ce qu'il faut faire et ne pas faire.... pauvre petit bonhomme incapable de constater les réalités qui vit dans son monde desuet du siècle dernier quand le nucléaire triomphant commençait à faire la leçon sur ce que la génération suivante DEVRA penser, quoi qu'il arrive ! Vous ma fatiguez Studer avec votre évangile nucléaire.
ThB
C'est les fluctuations de la production ou les fluctuations de la consommation qui n'ont pas été contrôlées? Pour l'instant ce problème ne semble pas résolu. Si les causes de cette panne sont les ENR, il y a longtemps que cela se saurait. Malgré tout, je reste modeste sur le résultat de l'enquête qui est en cours et pour votre amour propre vous devriez peut-être faire de même.
Serge Rochain
Studer, c'est bien beau de parler de variable aléatoire et de faire une conférence sur le sujet si les variables sont effectivement aléatoires. Mais sans doute n'avez vous pas remarquer que le Soleil est plus généreux en été et que les vents le sont plus en hiver, ce qui n'en fait donc pas des variables aléatoires..... dommage pour votre cours de premiere année de classe de mathématiques..... au sujet duquel je vous suggere la lecture de "Une histoire des mathématiques" parue chez ISTE éditions dans laquelle vous apprendrez plein de choses que vous croyez savoir. Mais pour en revenir à la compensation éolien/solaire, à propos de mathématiques, rien ne vaut un peu de statistiques : https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-etat-des-lieux-sur-le-developpement-des-principales-filieres-renouvelables-180919?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=newsletter/le-fil-info-energies-19-sept-2018 https://www.connaissancedesenergies.org/electricite-le-point-sur-le-parc-renouvelable-francais-en-2021-220222?sstc=u12444nl129559 https://www.connaissancedesenergies.org/tribune_ocde-benjamin-denis-resilience-reseaux-electriques-energies-renouvelables?utm_source=newsletter&utm_medium=mardi-energie&utm_campaign=/newsletter/cde-magazine-15-avril-2025&sstc=u12444nl164861 Et si vous en voulez d'autres je peux vous en fournir autant que vous en voulez, établies par ces statisticiens qui ne savaient pas que soleil et vent étant totalement aléatoire, il était absolument impossible d'obtenir des courbes complémentaires.
studer
Je répète ce que je vous ai déjà expliqué et que vous n’arrivez pas ou ne voulez pas comprendre : les meilleurs spécialistes des réseaux qui sont à la R&D d’EDF ont évalué la stabilité d’un grand réseau comme celui de notre pays en fonction du taux d’intégration des EnRi (solaire et éolien) : ce taux d’intégration équivaut à la quantité d’énergie moyenne (sur une année par ex) produite par ces EnRi, divisée par la quantité totale d’électricité produite. Jusqu’à 15 %, le nucléaire et l’hydraulique parviennent sans souci à compenser la variabilité des EnRi, car ce sont des sources pilotables. A partir de 15 % et jusqu’à 40 % c’est encore le cas, mais la rentabilité des sources pilotables est réduite, ce qui renchérit le coût final du kWh pour le consommateur ; l’ennui c’est que les producteurs pilotables, dont on ne peut se passer, peuvent choisir de cesser leur activité pour cause de non rentabilité, auquel cas le mix n’est plus viable : c’est le cas au Portugal. Au-delà de 40 %, la stabilité du réseau n’est plus assurée : on notera que 40 % est une valeur moyenne et qu’il peut y avoir des épisodes ponctuels où les EnRi peuvent représenter 70 % de la production. C’est précisément ce maximum maximorum qu’a atteint le réseau espagnol, qui était donc instable. Autrement dit la probabilité d’un blackout était devenue significative à partir du moment où un initiateur même banal se produisait. L’enquête menée par l’ENST-OE précisera tout cela, et les responsables de ce fiasco annoncé chercheront probablement à noyer le poisson en incriminant l’initiateur : nous verrons cela prochainement, mais je vous rappelle que ces spécialistes internationaux ont précédemment publié un rapport rappelant très exactement ce que je viens d’écrire, et alertant sur le risque croissant de blackout dans la péninsule ibérique. Aucun réseau de grande taille n’a dépassé un taux d’intégration d’EnRi 40 %, ni des valeurs instantanées bien supérieures à 70 % sur une longue période. Quand vous parlez de 90 %, vous mélangez les EnRi, énergies non pilotables donc impropres à la consommation, avec des énergies renouvelables pilotables comme l’hydraulique. La Norvège par ex. produit 90 % de son électricité avec de l’hydraulique... Pour terminer, Rochain, j’espère que vous comprendrez enfin ces explications et que vous ne reviendrez pas encore sur le sujet. De votre côté, je vous rappelle que ce qui se conçoit bien s’énonce clairement : autrement dit, au lieu de vociférer et de balancer des tas de liens auxquels vous n’avez probablement rien compris, efforcez-vous de présenter vos arguments simplement avec vos propres mots. Cela intéressera davantage ceux qui lisent ce forum.
Serge Rochain
Le malade mental repete .................. tenez c'est aujourd'hui : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere RTE nous sauve du blackout provoquer par la chute d'exportation vers la Suisse et l'Allemagne, mais heureusement ZORO-RTE avec son arme secrete renouvelable rétabli immédiatement l'équilibre et nous évite le blackout ! Et pendant tout ce temps le nucléaire ronronne et Studer râbache sa litanie de la page 427 de son évengile Amen !
studer
Rochain, les aboiements et les délires ne sont pas des explications. Exprimez vous clairement et rationnellement avec vos propres mots si vous voulez qu'on vous comprenne.
Serge Rochain
C'est tout ce que vous avez trouvé pour faire diversion ? eco2mix vous ne connaissez pas ? ou vous faites semblant pour ne pas avouer que vous ne racontez que des aneries, probablement depuis des années !
studer
Non seulement je consulte ce site et je fais confiance au RTE, mais je sais que ce n'est pas là qu'on trouve la justification des chiffres que je vous transmets depuis des lustres, issus de calculs approfondis des spécialistes des réseaux à la R&D. Voilà sur le fond. Sur la forme, je conclurai dans le même langage que vous : ouah ouah, et https:// xxxxx
studer
On y trouve des informations intéressantes sur les prix de marché de gros à l'intant t ainsi que pour les jours et semaines passés : par ex, en ce moment, le prix de l'électricité est de 30 €/MWh en France grâce à son nucléaire, et à plus de 100 € partour ailleurs en Europe. Mais on n'y trouve pas la réponse à la question : jusqu'où peut-on intégrer des renouvelables intermittents dans le mix ? Qui nécessite d'autres outils et surtout des connaissances approfondies en électrotechnique. Et tant pis si certains qui n'ont pas ces connaissances, croient y trouver des éléments pour conforter leur idéologie.
Rochain Serge
Oui on peut toujours choisir le moment qui valorise l'ânerie qu'on affirme et ignorer tous les autres. Plus bas on n'y trouve effectivement pas la réponse à un problème qui n'existe pas comme cette supposée limite d'enr dans un mixe, ce qui n'est donc pas une surprise. Cessez d'inventer des critères dévalorisant les Renouvelables, ils sont loins d'avoir tous ceux du nucléaire. Vous êtes assommant a vouloir entraîner le reste du monde dans vos erreurs et celles de Macron dont il se fiche bien puisqu'à l'heure de la facture il ne sera plus là et c'est mon petit fils qui devra la payer. Il pourra être fier d'avoir permis à un certain Macron d'être réélu autrefois pour un second mandat en surfant sur les mérites illusoires du nucleaire sur lequel il s'était assis durant son premier mandat. Il a pensé à juste titre, que l'aura dont bénéficiait Le nucleaire, dans une population naïve victime durant 60 ans des mensonges du puissant lobby nucléaire, ne devait pas être perdu et devais lui servir à gagner les voix de millions de naïfs et qu'il serait stupide de laisser perdre cet avantage. BINGO !
Etienne Leroy
Rochain, Tu continues d’aligner les messages comme un moulin déboussolé, convaincu que plus tu parles, plus tu as raison. Tu es incapable de soutenir un raisonnement sans insulter, sans aboyer, sans balancer des liens comme un prestidigitateur de pacotille qui espère qu’un PDF sorti d’Eco2mix va remplacer une démonstration. Mais ce que tu ne comprends toujours pas, c’est que la répétition n’est pas un argument, que le volume ne remplace pas la précision, et que ton arrogance n’est qu’un cache-misère jeté sur ton ignorance. Tu radotes que solaire et éolien se compensent naturellement, comme si les saisons suffisaient à stabiliser un réseau. Mais tu oublies — ou tu ignores, ce qui est plus probable — que ce qui compte, ce n’est pas la production annuelle, mais la variabilité horaire, la prévisibilité, la synchronisation avec la demande. Tu refuses de voir que deux sources aléatoires et non corrélées ne font pas une source fiable, mais une instabilité renforcée. Tout étudiant de première année te le dirait. Mais toi, tu préfères réciter tes mantras verts en te persuadant que le climat va se stabiliser par la magie des courbes saisonnières. Tu n’as rien compris au problème structurel de l’intermittence. Tu ne veux surtout pas comprendre. Et puisque tu te moques des fameuses « limites d’intégration » des EnRi dans le mix, parlons-en. Ce n’est pas une invention, ce n’est pas un fantasme nucléaire. C’est le fruit de travaux rigoureux menés par RTE, l’ENTSO-E, l’AIE, la R&D d’EDF, tous convergents : en dessous de 15 %, les énergies intermittentes sont absorbables sans heurt. Entre 15 et 40 %, la complexité et le coût explosent. Au-delà, le réseau devient instable. Tu peux brailler autant que tu veux, ces chiffres sont documentés. Et tu le sais. Mais ça t’emmerde, parce qu’ils pulvérisent ta foi dans le tout-renouvelable comme horizon indépassable. Alors tu préfères nier, comme un créationniste devant la génétique. Et puis il y a ton sommet, ton Everest de bêtise pseudo-technique : ton explication selon laquelle ce seraient les moteurs domestiques qui assurent la stabilité inertielle du réseau. Là, tu franchis une limite. Tu fais honte à toute personne un tant soit peu familière de l’électrotechnique. Des moteurs asynchrones, monophasés, isolés, sans synchronisation avec la fréquence, qui seraient capables de fournir l’amortissement dynamique nécessaire à la régulation du réseau ? Sérieusement ? Tu crois vraiment qu’un compresseur de frigo ou une perceuse à béton va remplacer un groupe turboalternateur de 600 MW ? On n’est plus dans l’erreur, on est dans le grotesque. Et pendant ce temps, tu continues de salir le nucléaire avec tes petites phrases de grenier militant, ton ressentiment contre une filière que tu ne connais manifestement pas, mais que tu hais parce qu’elle ne rentre pas dans ton logiciel. Le nucléaire n’est pas parfait, mais il est décarboné, pilotable, stable, souverain, et déjà là. Il produit plus de 70 % de notre électricité, même quand le vent dort et que le ciel est couvert. Mais tout cela, tu refuses de le voir. Parce que reconnaître que cette technologie tient le pays debout, ce serait pour toi comme un reniement religieux. Et tu préfères vivre dans le déni que dans la nuance. Ta rhétorique est usée. Tu es devenu le cliché de l’activiste à œillères, persuadé d’avoir tout compris alors qu’il est resté bloqué à l’idéologie des années 2000. Tu veux nous vendre du progrès avec du vent et des panneaux chinois, tu veux remplacer une production stable par une loterie météo, tu veux faire passer tes certitudes pour de la science. Mais ce n’est pas toi qu’on entend dans les centres de dispatching quand le réseau vacille. Ce n’est pas toi qu’on appelle quand une fréquence dérive. Ce n’est pas toi qu’on écoute dans les salles de crise. Parce que tu n’es pas un ingénieur. Tu es un commentateur. Un agité. Un militant. Et ici, les lecteurs commencent à s’en rendre compte. Alors continue de t’exciter sur ton clavier. Continue de balancer des liens que tu ne lis pas. Continue de confondre statistiques de production et stabilité réseau. Mais ne t’étonne pas si, chaque fois que tu postes, tu ne convaincs plus personne. Parce qu’au fond, tu n’argumentes pas : tu crois. Et ta croyance est un mur de dogmes. Et contre un mur, on ne discute pas. On constate. Et on passe à autre chose.
Dargery
Nous, les ânes battés qui prônons un mixte ENR raisonnable, attendons de votre part, une solution pour alimenter le pays durant les nuits sans vent et sans nucléaire. Comme nous l'avons vu et confirmé en consultant le site RTE, (mais vous n'avez pas relevé cet argument) les périodes de très faible vent peuvent durer plusieurs jours, souvent conjugué avec un ensoleillement faible et de courte durée. Écartez svp la solution ridicule des batteries de voitures des usagers. Un de vos contradicteurs éclairé vous a suggéré de visiter le dispatching national et de constater dans quelles difficultés îl se débattent ; ce n'était pas rose avant mais avec l’imprévisibilité de la production ENR, c'est devenu à la limite de l’ingérable. Autre sujet, vous avez ignoré le commentaire sur la fermeture de Fessenheim et Crey Malville.
Rochain Serge
Ce que vous affirmez est faux notamment des périodes sans vent nulle part de plusieurs jours consécutifs... Le reste à l'avenant avec donc des conclusions fausses...je peux vous communiquer 4 annees d'enregistrements sans interruption de carte météo vent mais cela vous intéresse t'il de constater vos erreurs ?
Studer
Bonjour Rochain, On va s'efforcer de répondre de manière irréfutable, en utilisant une source que vous ne pouvez contester : le journal de la Transition Energétique allemande ou EnergieWende, accessible ici : https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/ Dans sa dernère parution, il est question des « Dunkelflauten », c'est à dire des périodes sans vent, donc sans électricité éolienne. Je cite : "l’association européenne des producteurs d´électricité et de chaleur VGB PowerTech e.V. a publié deux études sur la performance des éoliennes en Allemagne et en Europe (VGB 2017, 2019). Entre 2010 et 2016, l´étude montre environ 160 épisodes de 5 jours de production éolienne faible et pour chaque année un épisode prolongé de vents faibles de 10 à 14 jours." Ce journal de référence d'un pays pro-éolien ajoute que : "Deux épisodes avec une production éolienne très faible (0,2 GW le 6 novembre 2024 à 17h et 1,3 GW le 12 décembre 2024 à 17h), une production solaire nulle à ces moments-là alors que la consommation était élevée, ont fait s’envoler les prix sur le marché spot en Allemagne. Grâce aux moyens pilotables en back-up (notamment centrales thermiques à flamme) et des importations massives d’électricité la situation a pu être maitrisée (Allemagne Energies 2025a)." Pas fous, nos voisins allemands ont conservé 100 GW de puissance fossile (charbon et gaz), pour éviter le blackout les jours sans vent.... Vous pouvez retrouver cette analyse en ligne. C'est clair pour vous ???
Rochain Serge
Ne changez pas de sujet quand vous n'arrivez pas à expliquer l'exemple (et il est loin d'être isolé) du jeudi 23 octobre .... cela suffit vos sauts du coq à l'âne ! Les variations de consommation varient avec de grandes amplitudes et rapidement en quelques secondes, même si elles n'apparaissent que de l'ordre du 1/4 d'heure sur le graphique de RTE puis que c'est le pas en abscisse du graphique, quand il s'agit d'exportation comme ce jeudi 23 octobre. On voit la courbe d’exportation chuter de 3 GW simultanément à une diminution du pompage pour 1,5 GW donc une chute totale de la consommation de 4,5 GW à 14 h aussitôt corrigés par RTE avec éolien et solaire combinés ! A 17 heures la consommation repart à la hausse et RTE accompagne aussitôt avec les mêmes sources renouvelables ! Vous mentez en niant ce qui est simple à comprendre pour tout le monde y compris pour vous mais que vous préférez ne pas voir. Comment pouvez-vous seulement imaginer que je vais vous suivre dans votre déni ? Comment pouvez-vous être aussi dans la croyance et oser contester des faits aussi éclatants ?
Studer
Encore une fois, ce que vous racontez est faux : la consommation ne chute pas brutalement de 4,5 GW, ce qui signifierait qu'un incident s'est produit, avec des délestages de clientèle. Et les énergies solaires et éoliennes ne sont pas pilotables, sauf quelques parcs qu'on peut déconnecter à distance du réseau quand ces énergies le saturent (typiquement le solaire l'été en milieu de journée), ce qui n'était pas le cas le 23/10. Ces énergies sont dites fatales et ne peuvent techniquement pas moduler pour s'adapter au réseau, notamment quand la consommation croit : comme la plus belle fille du monde, les EnRi (énergies intermittentes du vent et du soleil) ne peuvent pas donner plus que ce que la météo les autorise à produire à chaque instant. Vous rêvez, ou plutôt vous hallucinez, Rochain. Et si vous croyez vraiment ce que vous écrivez, recherchez des textes du RTE qui expliquent comment il piloterait le réseau avec ces EnRi, vous allez être déçu...
Rochain Serge
Et encore une fois vous niez l'évidence comme il est facile de le voir sur la courbe de l'exportation sous la ligne zero ou se trouve les courbes de pompage et d'exportation donc, sous forme graphique et en valeur numérique à l'extrême droite de la lgne donnant pour chaque filiere sa valeure absolu de production ou de consommation pour ces deux postes de consommation.Vous découvrez seulement que la consommation peut varier en plus ou en moins de plusieurs GW comme le montre ces courbes et grandeurs numériques affichées. Cette découverte qui démolie tous vos arguments vous apparait si éloignée de vos tranqueilles certitudes que vous la niez aussitôt inventant je ne sais (et vous non plus) quel incident à base de délestage ....totalement illusoires. les voisins importent ou non en fonction de leur besoin et en qualité de fournisseur, nous adaptons notre production c'est aussi simple que cela ! Je peux vous donnez 10 autres exemple de ce genre d'opérations qui se produisaient même quuelquefois plusieurs fois par semaine au plus fort de l'été quand le solaire, fort développé en Allemagne rendait inutile une importation depuis la France en milieu de journée, le chutes de la demande et les repris au coucher du Soleil en Allemagne un peu plus tot dans la soirée qu'en France, portaient sur des puissances allant jusqu'à 8 GW ! Inutile de continuer à vous cacher derrieres vos certitudes les chiffres sont là et le mieux que vous pourriez faire c'est de cesser de faire l'autruche et vous faire oublier ....la plus belle fille du monde n'a rien à voir dans cette histoire et la météo donne plus que nous n'utilisons actuellement mais que nous utiliseront un jour en totalité de ce que notre territoire permet, ce dont nous sommes encore loin. Quant à rechercher du texte qui dit que RTE piloterait le réseau avec les ENRv je ne cherche pas des mots à ce que RTE me montre en directe puisque je le vois dans les courbes qu'elle trace et numérise sur la ligne du dessus. Je n'ai jamais non plus trouvé de texte m'expliquant qu'en ferment la porte on arrete les courants d'air mais je l'ai constaté. Ca vous interesse une dizaine d'exemples supplémentaires où vous préferez les ignorer... c'est plus pratique pour continuer à nier, je comprends.
Studer
Vos interprétations des courbes sont fausses et fantaisistes : la courbe de la consommation ne varie pas brusquement à l'échelle d'un pays. Et pour vous éviter de chercher des explications officielles sur la régulation du réseau, voici ce que dit le RTE sur son site eco2mix : "Modulation de puissance : les réacteurs nucléaires français sont capables de réduire ou d’augmenter leur puissance de plusieurs GW en quelques minutes, ce qui permet de compenser les variations de la demande d'électricité. Complémentarité avec les renouvelables : lorsque l’éolien ou le solaire fluctuent, le nucléaire assure la stabilité du réseau. Exemple typique : en milieu de journée, la baisse de consommation ou la forte production solaire peut entraîner une réduction de la puissance nucléaire. À l’inverse, en soirée, les réacteurs augmentent leur charge pour compenser la chute du solaire. Pilotage par RTE : le CNES élabore chaque jour une prévision de consommation et ajuste les programmes de production. Le nucléaire est utilisé comme un outil de régulation majeur, en parallèle des autres moyens flexibles" Bonne lecture
Rochain Serge
Il n'y a rien à intermréter, nous sommes tous des idiots il n'y a que Studer qui comprend ce qu'est un graphique avec l'évolution des parametres dans le temps !
Antoine Jantzen
https://fr.ulule.com/decarbononslafrance/?utm_campaign=presale_204961&utm_source=shared-from-Ulule-project-page-on---http.referer--
Serge Rochain
Notre opposition à l'augmentation des objectifs renouvelables montre bien notre désintéret pour combattre le chaos climatique
Hostalier
la France vient enfin de retrouver son courage et de forcer l'Europe à raisonner en résultat, pas en moyen. chaque pay de l'Europe est en droit de choisir ses moyens pour parvenir aux objectifs fixés.
Serge Rochain
Ha bon ? La France a trouver le moyen d'obliger le vent à souffler là où ça l'arrange et quand ça l'arrange ? Apprenez Hostalier que les resultats s'obtiennent par les moyens et avec d'autant plus d'exactitude qu'ils sont importants. Quand au droit de chacun on peut le descendre au niveau des 745 millions d'individus qui peuplent l'Europe mais je doute que ce soit plus efficace qu'une unité d'action..... vous avez entendu parler du mouvement brownien ?
studer
Je comprends mieux ou vous boguez depuis longtemps : un objectif de résultat est toujours plus pertinent qu'un objectif de moyens ! On l'apprend très tôt à l'école... Tout simplement parce que les moyens peuvent être inefficaces voire erronés ! Dans le cas précis des énergies décarbonées, pour lesquelles les pays qui n'ont pas la "chance" de posséder une géographie permettant l'installation d'hydraulique à profusion, ont le choix entre le nucléaire ou les énergies intermittentes du soleil et du vent, ces dernières conduisent comme indiqué plus haut par Bernard Durand, à des coûts finaux pour les utilisateurs bien plus élevés qu'avec du nucléaire, et comme je l'explique aussi à un impact foncier et paysager bien plus préjudiciable. Pire, plus on installe d'énergies intermittentes, plus le réseau devient instable (le vent et le soleil ont des sautes d'humeur imprévisibles, surtout à forte dose !) et le risque d'effondrement (blackout) important : la grande panne espagnole vient de là, c'est une démonstration par les faits de ce que je vous explique depuis longtemps. Les allégations des responsables espagnols d'un choix aussi hassardeux n'y pourront rien. D'ailleurs, s'ils persistent ils auront d'autres blackouts, et leur insistance pour disposer de connexions de secours avec la France est indécente. Heureusement nos dirigeants s'y opposent, même si RTE aimerait bien (conflit d'intérêt !).
Rochain Serge
Pour mesurer un résultat il faut au préalable avoir mis les moyens d'obtenir ce résultat Il semble que ce détail vous a échappé.
Rochain Serge
La ou vous boguez depuis toujours c'est qu'un engagement de moyen ça décide tandis qu'un objectif de résultat ça se souhaite !
Jean Fluchère
Un objectif de résultat s'obtient grâce aux moyens adéquats. Et ce ne sont pas le PV et l'éolien. Mais vous nous fatiguez Rochain.
Serge Rochain
Le monde est truffé d'imbéciles qui savent que le nucléaire ne produit que 9 % de l'électricité mondiale quand le renouvelable en produit 32 %, donc en toute logique flucherienne, il est clair que le futur de l'électrique après que l'on se sera débarrasé du fossile repose sur le décadent nucléaire.... Flucher ne peut qu'avoir raison contre le reste du monde pour dire ce qu'est le moyen adéquat ! Si vous $etes fatigués Fluchère permettez moi un conseil; allez vous reposer, c'est moins fatigant que de sortir des âneries sur les forums.
Denis Margot
Sur le mois d’avril :
  • Fr = 24 g/kWh
  • All = 344 g
  • Danemark = 124 g
  • Espagne = 112 g
  • Italie = entre 318 et 398 g
Non seulement les ENRi ne résolvent pas (ou très mal) les CC, mais comme l’explique fort justement Studer, elles contribuent à l’instabilité du réseau et à la hausse du prix de l’électricité.
Il est cependant compréhensible, même si cela souligne la vénalité du personnage, que celui qui a investi ses économies dans les ENRi veuille absolument les défendre, fut-ce en sortant des arguments tarabiscotés.
Serge Rochain
La bande d'aveugles qui regardent leur nombril au lieu de regarder les diagrammes de RTE n'a pas encore compris que ce sont les variables qui stabilisent le reseau désorganisé par les exportations erratiques ! Circulez il n'y a plus rien à voir pour des aveugles !
Denis Margot
Le problème avec Rochain c'est que dès qu'il y a plus de 2 arguments, il en oublie un. Regardons le plus important, celui qui figure en tête du message. Il en dit quoi Rochain sur les données terrain de l'empreinte carbone ? La France à 24 g sur tout le mois d'avril pendant que son modèle plafonne à 344 g, soit plus de 1300 % pire ?
Serge Rochain
Il n'y a pas de problème avec Rochain, mais j'ai déjà repondu 100 fois à cet argument fallacieux en montrant que l'Allemagne, qui n'est pas un modèle pour moi, mais qui peut être citée en exemple car c'est ça démarche qui semble la plus interessante. Je vous rappelle donc pour le Niem fois que l'Allemagne émettait plus de CO2 lorsqu'elle était nucléarisée que maintenant, et que ces émissions baissent régulierement ! Alors pourquoi l'Allemagne emettait plus de CO2 que maintenant qu'elle n'a plus de nucléaire ? Il suffit de comparer à la France, pays de montagnes, disposant d'une formidable ressource hydraulique permettant de faire de grands barrages rendant le fil de l'eau grandement indépendant des aléas de la pluviométrie. Eh bien tout simplement la ressource hydraulique en Allemagne, pays plat, n'existe que de façon trop modeste pour assurer le suivi de charge qui permet à la France de se contenter d'une faible pilotabilité du nucléaire dont l'inertie est infiniment supérieure à celle des barrages ce qui rend le systeme électrique français suffisamment souple pour se passer des solutions fossiles que l'Allemagne se trouvait contrainte d'utiliser pour assurer son suivi de charge, et continue bien que dans une moindre mesure puisque le renouvealble variable est venu en renfort à travers les années durant lesquelles il a progressé. D'ailleurs, l'Allemagne recourt de moins en moins au charbon au point d'avoir fermé ses dernieres mines. Là encore plutôt que des bavardages qui n'ont jamais rien prouvés il suffit de consulter les sites officiels du BMWI, le site du ministere de l'économie et de la transition énergétique pour constater, la baisse des émissions de GES, de la production électrique par le charbon, et son envolé par les renouvealble pour comprendre cette transition qui poursuit son chemain malgrés des aléas inéluctables sur des opérations de cette ampleur qui s'étalera sur environ 1/4 de siècle particulierement difficiles à passer notamment parce qu'après avoir cru tenir une solution avec le nucléaire ce revirement devient couteux pour un certain temps, car les Allemands paient transitoirement deux foix leur énergie en devant indemniser les propriétaires de centrales nucléaires qui n'appartiennent pas l'état en Allemagne, mais à des entreprises privées dont le gouvernement a rompu les contrats d'engagement de longue durée et qui se retrouvent sous formes de charges très immportantes dans la taxation de l'énergie nouvelle, essentiellement les renouvelables, qui doivent elles mêmes etre rétribuées. C'est ainsi que le prix de l'électricité allemande parrait démesurée avec une taxation bien supérieure au prix de la fourniture elle-même. Mais pour en revenir aux émissions de CO2, à ce qu'elles étaient, et ce qu'elle sont encore aujourd'hui la pente n'est pas équivoque, elles convergent vers le zero Co2 qui est l'objectif. Lorsqu'il sera atteint je suis bien convaincu que vous nierez vous être glausé de ce qu'il a été puisque seul un moment vous interesse et pas l'évolution. Nous ne sommes pourtant plus à lâge de la photo mais de la vidéo. https://www.cleanenergywire.org/factsheets/germanys-energy-consumption-and-power-mix-charts
ThB
C'est marrant, l'Epr qui devait coûter 3/4 milliard d'€ finalement son coût sera autour de 20 milliards. La centrale au Royaume-Uni Hinkley Point explose son budget prévisionnel, mais les Anglais ont su verrouiller le prix de kWh sur le budget prévisionnel, le surcoût c'est nous, les contribuables français, qui vont le financer par nos impôts (j'aurais préféré que cet argent aille à l'école ou aux hôpitaux). La mise en service de cette centrale accuse un retard de 5 ans et ce n'est pas fini. Le surcoût est déjà de 12 milliards d'€... C'est plutôt ces égarements qui augmentent le coût de l'électricité. EDF avec l'Epr de Flamanville et Hinklez Point aura investi 70% de son patrimoine ce qui donne raison à son ancien cadre Thomas Piquemal. La gestion de cette entreprise qui parait hasardeuse est sous la coupe de l'état qui lui impose des choix stratégiques d'une vision qui ne dépasse pas l'échéance de la prochaine élection.

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