La France refuse toute hausse de l'objectif européen sur les énergies renouvelables

  • Connaissance des Énergies avec AFP
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La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP.

Liste de conditions

La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.

Dans une nouvelle étape de ce combat, fin avril, Paris a adressé à Bruxelles une liste de conditions qu'elle veut voir respecter avant de se prononcer sur l'objectif de la Commission de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Cet objectif 2040 fait l'objet de tractations très sensibles entre les 27 pays et la Commission, qui a dû repousser la présentation de sa feuille de route, désormais attendue "avant l'été". De son adoption dépend la feuille de route climatique que l'UE doit soumettre à l'ONU avant la COP30 de Belem (Brésil) en novembre.

Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen".

42,5% de renouvelables d'ici 2030

"Seule la proposition d'une directive +énergie décarbonée+, ayant vocation à se substituer à la directive sur les énergies renouvelables et à toute nouvelle proposition d'objectif EnR européen, permettrait de garantir l'atteinte de nos objectifs climatiques ambitieux pour 2040", écrivent les autorités françaises dans cette note consultée par l'AFP et dévoilée par Les Echos.

La "neutralité technologique", prévue dans les traités européens et qui implique de ne pas privilégier une technologie sur une autre, est "condition sine qua non du rehaussement de notre ambition climatique", martèle le gouvernement français.

La directive sur les EnR, adoptée en octobre 2023, a fixé une cible de 42,5% de renouvelables dans la consommation énergétique de l'Europe d'ici 2030. Si la Commission était tentée de réviser ce chiffre à la hausse pour alimenter son ambition pour 2040, il faudrait en passer par une adoption à l'unanimité, souligne la France dans sa note.

La France, pays le plus "nucléarisé" au monde par habitant (56 réacteurs pour 68 millions d'habitants), est devenue le fer de lance européen de la relance de l'atome, à la tête d'une "alliance européenne du nucléaire" d'une douzaine de pays. Mais leurs ambitions se heurtent aux réticences d'autres pays dont l'Allemagne.

Commentaires

Rochain Serge
Mais ils sont nombreux à croire à cette supercherie.... 60 ans de contreverités ça a fait des dégâts.
Jérôme RYCKEWAERT
Clouer le bec à M. Ronchain qui prétend désespérement que le nucléaire est une énergie du passé va être difficile, mais pourtant la réalité est toute autre parmi des dizaines d'exemples : Le Royaume-Uni « met fin au statu quo sans nucléaire dans le cadre de son plan de changement et entre dans un âge d'or du nucléaire avec le plus grand programme de construction depuis une génération », a déclaré le secrétaire à l'Énergie Ed Miliband. « GBE-N a mené une compétition rigoureuse et va maintenant collaborer avec le soumissionnaire retenu, Rolls-Royce SMR, pour construire les premiers petits réacteurs modulaires du pays, créant ainsi des milliers d'emplois et stimulant nos économies régionales tout en renforçant notre sécurité énergétique. » « Le nucléaire est la pierre angulaire de la stratégie énergétique du Royaume-Uni, et l'annonce d'aujourd'hui accélérera son déploiement », a déclaré Gwen Parry-Jones, PDG de GBE-N. « En collaboration avec Rolls-Royce SMR, notre soumissionnaire privilégié, et sous réserve des approbations gouvernementales et de la signature du contrat, nous réaliserons un programme de classe mondiale sur le plan technique, qui apportera une réelle valeur ajoutée aux Britanniques, grâce à la sécurité énergétique, aux opportunités économiques et à notre leadership environnemental. » https://www.ans.org/news/2025-06-10/article-7102/uks-own-rollsroyce-wins-smr-competition/
Serge Rochain
Ce n'est pas avec un cas d'espece aussi marginal que vous risquez de me convaincre qu'il existe un renouveau du nucléaire à travers le monde, d'ailleurs pour autant que l'on constate, l'Angleterre n'a jamais tourné le dos au nucléaire, rien de nouveau de ce côté là puisqu'il y a déjà plusieurs années qu'ils ont signé des contrats EPR. Présenter de discours politique comme exemple parmi "des dizaines" de retournement de vestes au profit du nucléaire ne me fait pas seulement sourire, mais éclater franchement de rire... Voir où vous en êtes pour vour remonter le moral inspire plus la pitié que quoi que ce soit d'autres ! Au lieu de vous bercer de vos illusions, si vous voulez devenir sérieux et respectable, analysez chaque années les évolutions des criteres importants comme les investissements, les installations nouvelles, et les productions des différentes filieres de l'énergie.
Etienne Leroy
Rochain, Tu as beau multiplier les invectives, aligner les sarcasmes, traiter tout le monde d’imbécile, tu restes enfermé dans un raisonnement d’un simplisme consternant. Tu crois faire de la physique, tu fais du verbiage militant. Tu crois que tes affirmations répétées tiennent lieu de preuve, alors qu’elles ne sont que des slogans recyclés. Tu prétends qu’un "objectif de résultat, ça se souhaite" ? Non. Un objectif de résultat, ça se fixe, ça se mesure, ça s’atteint. C’est même la base de toute stratégie publique cohérente. Mais chez toi, on navigue à vue : une pensée floue pour un monde flou, peuplé de variables magiques et de contrevérités subventionnées. Tu veux qu’on raisonne en "moyens" ? Parfait. Alors examinons les tiens. Le solaire ? Quatre fois moins productif en hiver, inexistant la nuit, et inversement proportionnel à la demande de chauffage. L’éolien ? Intermittent, imprévisible à l’échelle locale, et totalement corrélé à des situations météo instables. Les deux ensemble ? Tu obtiens une courbe qui monte, qui descend, qui désynchronise, qui surcharge, et qui impose un besoin massif de backup pilotable… que tu refuses en bloc. Et tu oses parler de logique ? Tu continues de t’extasier sur des pourcentages mondiaux : "le nucléaire ne représente que 9 %", dis-tu en grimaçant. Mais tu oublies de préciser que ce sont justement ces 9 % qui assurent la colonne vertébrale de tous les réseaux électriques qui tiennent debout. Ce sont les 9 % qui permettent aux autres de ne pas sombrer. Le Danemark, que tu cites sans relâche, importe massivement, sature son réseau de dispositifs de correction de fréquence, et paie l’électricité parmi les plus chères d’Europe. L’Allemagne ? Une dette carbone colossale, un recours massif au charbon et au gaz depuis l’abandon du nucléaire, et un coût du MWh qui ferait passer Flamanville pour une aubaine. Et toi, tu gobes ça béatement en prétendant que tout va bien parce que "la pente est bonne". Tu es l’homme qui applaudit dans un train qui déraille, sous prétexte qu’il continue à avancer. Quant à tes sorties contre la France, le nucléaire, la planification, les "naïfs" qui votent Macron ou investissent dans des EPR, elles relèvent moins du débat d’idées que du règlement de comptes personnel. Tu ne critiques pas, tu craches. Tu ne démontres rien, tu exorcises. Et tout cela pour quoi ? Pour défendre une vision du monde dans laquelle la variabilité devient vertu, l’intermittence devient stabilité, et les subventions deviennent modèle économique. Tu inverses tout. Tu détruis les mots. Tu parles de "pilotabilité" du solaire et du vent comme un enfant parlerait de piloter un cerf-volant. Tu prends tes illusions pour des lois physiques. Et pendant ce temps, dans le réel, la France affiche 24 gCO₂/kWh quand l’Allemagne dépasse les 300, les blackouts se produisent chez ceux qui ont surchargé leur mix en variables, les industriels fuient les pays aux réseaux instables, et les dirigeants les plus lucides (au Royaume-Uni, en Pologne, en Finlande, aux Pays-Bas, au Canada, en Corée, au Japon…) investissent massivement dans le nucléaire. Pas parce que c’est parfait, mais parce que c’est ce qui marche. Parce que c’est ce qui permet, justement, d’avoir un objectif de résultat : une électricité abondante, stable, pilotable, décarbonée, et souveraine. Alors Rochain, continue de confondre moyen et fin, cause et effet, science et militantisme. Continue d’insulter ceux qui savent, de t’énerver dès qu’on te met un graphique sous les yeux, de répéter ton mantra éolien comme une vieille cassette bloquée. Mais ne viens pas parler de stratégie, de planification ou d’efficacité. Tu n’es pas là pour construire. Tu es là pour désinformer, détruire et dénigrer. Et désormais, tout le monde l’a compris.
Rochain Serge
Mais non Fluchere, personne n'investi MASSIVEMENT dans le nucléaire, le monde n'est pas fou et investit dans les renouvelables !
Etienne Leroy
Ah oui, rochain, t’as raison : le monde investit massivement… dans ce qui marche mal, histoire de compenser. C’est pas de la stratégie, c’est de la fuite en avant subventionnée.
Rochain Serge
Fluchere vous me fatiguez a décider arbitrairement que les moyens qui doivent être mis en œuvre pour obtenir un résultat souhaité ne peuvent pas être l'éolien et le solaire mais uniquement le nucléaire... Ce n'est qu'une position dogmatique !
Rochain Serge
Il y a manifestement un désordre dans les forums de "connaissance des énergies" car je ne faisais que répondre à un de vos commentaires dans lequel vous affirmiez que ce n'était pas l'éolien et le solaire qui seront les moyens pour répondre aux besoins de l'IA et où vous concluiez que je vous fatiguais.... alors on est bien d'accord, nous nous fatiguons mutuellement
sirius
Paysages saccagés Les pylones les plus hauts dépassent rarement 50 m. Certains ,rares ,atteignent 90 m. Mais les éoliennes arrivent à dépasser les 150,bientôt 200 . Surtout on ne connait pas de pylones qui tournent dane le ciel!Et émettent 40 éclats lumineux par minute,rouge la nuit ,visible à des Km .
Serge Rochain
Mais vos pylones sont tellement nombreux, 300000 qu'ils sont bien plus visibles partout plutôt que les éoliennes qui sont rammasées par paquets appelés parcs dans de rares lieux du pays. Je fais Toulouse/Bagneres de Bigore (150 Km) assez régulierement, je n'ai pas encore vu une seule éolienne sur le trajets mais je peux dénombrer près d'une centaine de pylones..... Il n'y a vraiment pas photo !
Denis Margot
@Rochain. Avez-vous remarqué (et compris) que les pylônes ont une fonction assez différente de celles des éoliennes ? Et que plus vous ajoutez des ENRi, plus vous aurez besoin de pylônes et de poteaux afin de renforcer le fameux foisonnement, qui par ailleurs ne foisonne pas tant que ça ?
Serge Rochain
Les parcs éoliens ou solaires sont tous reliés aux sous-stations RTE en souterrain..... Encore raté !
Denis Margot
Ah ? Et l'électricité que vous voulez envoyer à Hambourg, elle passe par où ?
Serge Rochain
Ah ? Vous croyez vraiment qu'il a été construit une ligne aerienne depuis le parque éolien de Roqueford des Corbieres dans le Sud de l'Aude et qui joint Hambourg en ligne droite ?
Serge Rochain
ben non..... c'est vous qui ne le savez pas : "Ah ? Et l'électricité que vous voulez envoyer à Hambourg, elle passe par où ?" Par ou ça passe ? Par le réseau pardi ! Vous aviez l'aire de l'ignorer et d'ignorer qu'il existe déjà....il n'y a donc pas de neccessité d'en faire un nouveau ! et les renouvelables ne neccesitent aucun pylone supplémentaire puisque tout les parcs éoliens ou solaires, comme déjà dit, sont commectés en souterrain sur la soustation RTE la plus proche au niveau de laquelle la tension électrique est relevée à 225000 ou 400000 Volts selon la ligne sur laquelle se trouve la soustation! Pas un pylone de plus ! Denis Margot toujours en retard d'un métro.... au moins !
Denis Margot
Bravo Rochain, vous commencez à comprendre. L'électricité de vos adorables éoliennes exportée à Hambourg (ou à Pampelune) passe par les câbles HT supportés par des pŷlones (hauteur moyenne de 50m, pas 90m). Bon début. Prochaine étape : comprendre la différence entre un pylône (qui ne produit pas d'électricité) et une éolienne (qui en produit... enfin parfois). Bref, 2 choses totalement différentes.
Serge Rochain
Pourtant le sujet était les pylones supplémentaires pour les renouvealbles Margot..... Vous nenez de comprendre que cela ne fera pas un seul pylone de plus, mais un nucléophile n'avoue jamais s'être fourvoyé, il prefere dériver le sujet !
Etienne Leroy
Rochain, ta logorrhée pseudo-technique est à la fois comique et pathétique. Tu te fais fort d’avoir "vu" des pylônes et "pas vu" d’éoliennes entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre, comme si ta petite promenade touristique constituait un échantillon statistique représentatif du réseau électrique français. Mais ce n’est pas de la science, c’est de l’anecdote à la petite semaine, servie comme d’habitude avec l’arrogance du type qui croit que parce qu’il a vu trois lignes HT, il comprend la topologie d’un réseau européen interconnecté. Et quand on t’explique, calmement, qu’ajouter des milliers de MW intermittents nécessite mécaniquement des renforcements du réseau, tu réponds "pas un pylône de plus"… Sérieusement ? Tu crois que faire grimper la part de solaire et d’éolien dans un mix, avec leur dispersion géographique et leur variabilité, n’induit aucun besoin supplémentaire en réseau de transport ? Aucun doublement de lignes ? Aucun transformateur ? Aucune interconnexion renforcée ? Tu devrais te forcer à lire un rapport de RTE de temps en temps au lieu de faire le tour de ta région en voiture en comptant les pylônes. Pire, tu t’enferres dans ta confusion ridicule : tu dis que les parcs sont "reliés en souterrain aux postes RTE"… et alors ? Tu penses sérieusement que l’électricité s’arrête là ? Que l’Allemagne va chercher son éolien à Roquefort-des-Corbières avec une brouette ? Évidemment qu’elle circule ensuite sur le réseau national, que tu le veuilles ou non. Et comme cette production est par nature fluctuante, elle oblige à surdimensionner les lignes pour gérer les pics de production qui arrivent n’importe quand, n’importe comment. Donc oui, Rochain : plus d’éolien, c’est plus de câbles, plus de pylônes, plus de postes, plus de pertes, plus de contraintes. C’est mécanique. C’est physique. C’est réel. Mais le réel, tu t’en fiches. Tu préfères ton petit théâtre où les "nucléophiles" comme tu dis sont toujours les vilains, où le nucléaire pollue les paysages (invisible en fait), et où les ENR sont discrètes, propres, et presque souterraines comme les taupes. Tu nies les évidences, tu fuis les bilans carbone, tu ignores les plans d’investissement des gestionnaires de réseaux, tu répètes en boucle que "le réseau existe déjà" alors qu’il est en pleine mutation à cause de l’intermittence que tu adules. Tu es la caricature de celui qui ne comprend rien mais qui a un avis sur tout – surtout sur ce qu’il ne comprend pas. Continue comme ça, Rochain. À chaque post, tu illustres ce que le débat énergétique ne devrait jamais devenir : un ramassis de certitudes absurdes, d’attaques gratuites, et de science de comptoir servie avec des œillères. Tu es ton propre contre-exemple.
Tamain
Je viens de lire de nombreux commentaires plein d'agressivité et je suis désolé car le seul vrai problème des renouvelables est leur intermittence et cette question ne selmble pas vous déranger. C'est pourtant cette intermittence le vrai problème. Les ENR, et surtout le solaire, produisent soit trop (l'été de midi à 16h) soit pas assez (rien au moment des longues soirées d'hiver). C'est cela le problème majeur, que l'on ne sait résoudre que si on a suffisamment de pilotables ou si l'on sait stocker massivement. Cette dernière solution (stockage) passe par l'hydrogène, mais à quel prix !! Restent les pilotables sans émission de CO2. Merci le nucléaire.
Serge Rochain
Mais justement mon brave Tamain les renouvelables, et le solaire en particulier, comme vous le souligner, sont pilotables et beaucoup plus, et mieux que le nucléaire.... regardez (https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere) c'est exactement ce que fait RTE en milieu de journée, il bride la production solaire quand il y a plus de production que de consommation sur le réseau, et lorsque la consommation revient (en l'occurence quand nos voisins réimportent) RTE reconnecte une partie des parcs qu'il avait déconnecté quelque heures plus tôt. Et si vous regardez les courbes des la consommation intérieur vous constater que c'est la periode dans le cycle diurne où le solaire produit le plus. Le solaire est donc le moyen de produire l'électricité au moment où l'on en a le plus besoin, il suit donc la charge au plus pres de façon naturelle, contrairement à toutes les autres formes de production comme le nucléaire qui fourni tout le temps la même chose et qui a besoin de beaucoup de temps pour faire varier sa production, ou l'éolien qui fournit n'importe quand. C'est pour cette raison que RTE joue surtout sur la production solaire pour garder le reseau en équilibre électrique pour palier le caractère erratique de l'exportation et non le nucléaire qui ne peut pas varier de plusieurs GW en quelques minutes comme le permettent les connexions et déconnexions des parcs de renouvelables, une gymnastique que les énormes inerties thermiques des réacteurs nucléaires ne permet pas. Indépendamment du problème d'inertie, quand on limite la production d'un réacteur nucléaire on n'économise que très peu d'un carburant couteux car on n'arrete pas une réaction en chaine, on dérive les neutrons émis par les fissions surnuméraires vers des barres de controles neutrophages en bore qui a la propriété de les absorber, alors que lorsque l'on déconnecte des PPV qui n'ont pas le probleme de l'inertie thermique on ne produit simplement plus d'électicité mais son energie d'entrée du convertisseur (le PPV) est gratuite, de ce côté on ne perd donc rien. La perte réelle est que l'on amorti pas l'investissement du cout du convertisseur, mais pour assurer le suivi de charge, quel que soit celui qui serait utilisé à la place des PPV, que ce soit une centrale à gaz, à charbon, un barage hydro, ou un réacteur nucléaire ce serait la même chose sur ce plan, en le bridant on ne l'amortie pas, ou moins, comme pour les PPV car généralement RTE n'en déconnecte qu'un nombre limité, en fonction du besoin. Est-ce clair Monsieur Tamain ?
Etienne Leroy
Rochain… Ton arrogance serait presque touchante si elle n’était pas si crassement appuyée sur du vide. Tu oses répondre à un commentaire mesuré, posé, en pontifiant comme un maître d’école fatigué de parler à des enfants attardés. Mais ce que tu racontes, c’est du vent – littéralement. Allez, décortiquons calmement ton salmigondis, point par point, et voyons jusqu’où va ta méconnaissance déguisée en suffisance. D'abord, cette phrase ridicule : « le solaire est pilotable, et mieux que le nucléaire ». Non, Rochain. Non. Ce n’est pas du pilotage que de débrancher des panneaux quand on n’a pas besoin d’eux. Ça s’appelle du curtailment, de la limitation de production, et c’est un aveu d’échec du système, pas une preuve de flexibilité. RTE ne "pilote" pas le solaire comme on pilote une centrale, il le subit et le bride à coups de contraintes, pour ne pas surcharger le réseau. C’est une gestion de crise, pas une stratégie de production. Ensuite, ton affirmation comme quoi le solaire produit "au moment où l'on en a le plus besoin". Vraiment ? Alors explique-nous pourquoi le pic de consommation électrique en France a lieu en hiver, vers 19h, quand le soleil est couché depuis des heures. Tu l’as oublié, ou tu refuses juste de le voir ? La France est un pays à forte pointe hivernale, et ton solaire en janvier à 19h, il est aussi utile qu’un panneau stop dans une piscine. Passons au nucléaire, que tu caricatures une fois encore. Oui, c’est une production de base. Oui, l’inertie est grande. Et c’est précisément pour ça que c’est fiable, prévisible, structurant pour un réseau électrique. Tu crois que la sécurité d’un réseau repose sur la gymnastique acrobatique de "connecter-déconnecter" des parcs solaires ? Mais enfin Rochain, c’est un aveu d’instabilité, pas un gage de modernité. RTE fait ça malgré lui, pour ne pas faire sauter la baraque, pas parce que c’est intelligent ou efficient. Et ton laïus sur l’économie de carburant est une blague. Le coût marginal du MWh nucléaire est ridiculement bas, et l’amortissement du parc est déjà fait. Réduire la production d’un réacteur, ce n’est pas une question de coût, c’est une question de cohérence réseau. Et tu le sais, ou du moins tu devrais le savoir. Enfin, ta dernière tirade sur les PPV qui ne perdent "rien" quand on les coupe est aussi absurde qu’idéologique. Bien sûr que si on perd : on produit à coût marginal nul une électricité qu’on jette à la poubelle. Et ce gaspillage est rendu nécessaire parce que vous avez truffé le réseau de sources non pilotables sans réfléchir à l’aval, aux capacités de stockage, ou à la demande réelle. Résultat : du gaspillage, de l’instabilité, et une inflation des coûts réseau pour combler les trous de ta croyance. Alors non, Rochain, ce n’est pas "clair". C’est confus, erroné, prétentieux et idéologiquement borné. Tu ne fais pas avancer le débat, tu le pollues avec ton mépris pour ceux qui ont encore le malheur de croire à l’équilibre, à la rigueur, et aux faits. Maintenant, repose-toi un peu. Et relis Tamain. Tu verras ce que c’est qu’un raisonnement lucide.
Vincent
L'article dit : Pour la France, entre autres conditions, "l'objectif 2040 doit s'accompagner d'un objectif de réduction de l'intensité carbone de l'énergie finale consommée en lieu et place d'un objectif EnR (énergies renouvelables, ndlr) européen". Etant donné que la décarbonation passe en grande partie par de l'électrification et que de nouvelles centrales nucléaires ne verront pas le jour avant 2040, comme la France compte-t-elle donc décarboner sans développer d'énergies renouvelables ? En misant sur un effondrement ?
Goldorak
Personne n'a dit qu'on allait arreter de faire du renouvelable. Là ou il y a opposition, c'est sur la quantité. L'urgence actuelle en France, c'est de décarbonner et l'élec l'est déjà largement. Autant en profiter pour soutenir le remplacement éventuel de réacteurs dans le futur (ça arrivera forcément à certains) et de soutenir d'autres secteurs. Il y a d'énorme segments (déplacement, maison, tertiaire) à décarbonner et qui ont besoin de fonds.
Vincent
Le mix électrique de 450TWh d'aujourd'hui est déjà décarboné oui. Mais pour décarboner les secteurs dont vous parlez, qui consomment énormément de fossiles, il va falloir passer à 700TWh de prod élec d'ici 2040. Quelles sont vos solutions ? Il est nécessaire de raisonner à l'échelle du mix énergétique dans son ensemble, qui n'est absolument pas décarboné aujourd'hui. L'argument consistant à partir du mix électrique actuel ne tient pas, il sert uniquement à lutter contre le déploiement des énergies renouvelables, qui sont notre principal levier pour décarboner notre mix énergétique.
Silicate
la Chine et l'inde on consommé chacune un milliard de tones de charbon en 2023. Couvrir la France d'éoliennes intermitentes et panneaux solaires intermitant ne résoudra pas cette question. Cessons la culpabilisation carbonée.
Serge Rochain
Il est facile d'éccuser les autres afin de masquer ses propres lacune, surtout en ne soulignant que ce qui semble négatif chez LES AUTRES.... mais vous auriez tout aussi bien pu magnifier le positif comme le fait que la Chine, loin de ne rien faire pour diminuer les émissions de CO2, investissent chaque année, a eux seuls, dans le renouvelable plus que touts les autres états de la planète réunis, et que leur capacité de production d'"nergie renouvelable dépassent maintenant la production électrique issue des centrales à charbon ! https://www.goodplanet.info/2025/04/25/la-chine-annonce-que-sa-capacite-en-energie-eolienne-et-solaire-depasse-pour-la-premiere-fois-le-thermique/ https://www.connaissancedesenergies.org/afp/neutralite-carbone-la-chine-adopte-une-loi-sur-lenergie-quelques-jours-de-la-cop29-241108?utm_source=newsletter&utm_medium=fil-info-energies&utm_campaign=/newsletter/cde-aujourdhui-8-novembre-2024&sstc=u12444nl153971
Etienne Leroy
Ah Rochain, te voilà une fois de plus en train de jouer ton numéro préféré : faire diversion en brandissant quelques statistiques flatteuses décontextualisées, pour tenter d’éteindre toute critique sur l’inefficacité des politiques climatiques occidentales. Comme toujours, tu t’agites pour détourner l’attention du sujet de départ — et comme toujours, tu échoues. Silicate ne fait qu’un constat simple et parfaitement exact : les efforts de la France, même les plus radicaux, ne changeront rien au niveau global si les plus gros pollueurs continuent à brûler du charbon par gigatonnes. Et toi, au lieu d’admettre cette réalité, tu tires ton joker habituel : “Mais la Chine fait plein d’efforts dans les renouvelables !” Tu crois sérieusement que planter trois parcs solaires dans le désert du Gansu efface les un milliard de tonnes de charbon brûlées chaque année ? Tu penses que la capacité installée en éolien vaut quelque chose quand les centrales à charbon, elles, produisent en continu, jour et nuit, été comme hiver ? Tu veux qu’on parle en TWh réels produits, pas en gigawatts de vitrines inutilisées ? Et puis ces deux liens que tu balances comme des trophées… On dirait un étudiant qui copie-colle le titre d’un article sans lire le contenu. Tu ne cites pas que la consommation de charbon en Chine a encore augmenté en 2023, ni que la loi chinoise sur la neutralité carbone est floue, non contraignante, et surtout sans calendrier crédible. En fait, tu veux nous faire croire qu’on peut se reposer sur la Chine pour sauver le climat. C’est d’un cynisme confondant, ou alors d’une naïveté absolue. Je ne sais pas ce qui est pire. Mais le plus grave, Rochain, c’est que tu utilises cet écran de fumée pour justifier qu’on continue à sacrifier nos paysages, notre industrie, notre compétitivité et notre réseau électrique sur l’autel de ton fétichisme renouvelable — tout ça pour que la France passe de 0,9 % à 0,85 % des émissions mondiales, pendant que Pékin construit l’équivalent d’une centrale à charbon tous les 15 jours. Ce n’est pas la lucidité qui t’anime, Rochain. C’est la foi. Tu crois dur comme fer qu’en mettant des panneaux solaires à Laon et des éoliennes à Brive, on va faire plier le bilan carbone mondial. Mais ce n’est pas ainsi que les lois physiques, géopolitiques et économiques fonctionnent. Silicate a raison : cessons de nous auto-flageller pendant que d’autres carburent au charbon et nous donnent des leçons. Et toi, commence peut-être par arrêter de confondre capacité installée et production réelle, communication politique et transition énergétique. Tu verras, ça aide.
CHOBLET
Le problème quand on parle de l'intermittance des EnR est qu'on ne parle souvent que d'une à la fois. Mais il faut toutes les associer: hydrolien (dont maritime tres peu exploite alors que nous avons 6000 kms de cotes), éolien, solaire, geothermique, biomasse, sans oublier le stockage d'électricité, de chaleur ou dynamique (par pompage ou remontée de charges) très peu développé, et tout cela sans risque majeur irreversible. A multiplier les centrales nucléaires on multiplie les risques pour l'environnement et la population, et pourtant on continue, encore et encore, à penser que c'est mieux pour nous, malgré le cout croissant d'entretien des anciennes centrales (plus elles vieillissent plus elles coûtent cher, comme nous du reste) qui s'ajoutera a la construction des nouvelles, qu'il faudra aussi entretenir à leur tour. Les centrales nucléaires ont des couts de plus en plus exorbitants qui s'ajoutent les uns aux autres, pour les construire, les entretenir et les démanteler (ce qu'on repousse toujours à demain, mais demain viendra!), sans parler des dechets qu'on ne peut recycler. Je croyais que les scientifiques nucleaires savaient ce qu'est une hyperbole, mais visiblement pas tant que cela, ou ont ils oublié leurs cours de mathématique? Quel bel heritage pour nos descendants!
Serge Rochain
Monsieur Choblet, nous sommes grandement d'accord et je partage votre vue sur le problème de la production d'énergie électrique, mais il me gène sur la fin que vous associez le corps scientifique à ce qui serait une incompréhension de sa part. Les scientifiques et le corps des ingénieurs ne parlent pas d'une même voix contrairement à ce que certains d'entre eux essaient de faire croire. Il est au contraire très divisé, et l'on pourrait noter une tendance importante chez les plus anciens favorables aux nucléaire et une tendance, inverse, donc plus favorable aux renouvelables chez les plus jeunes. Cela s'explique par le fait que les plus anciens ont fait carriere à l'époque où le nucléaire était la case par laquelle il fallait passer pour gagner ses gallons, c'était le domaine prestigieux où l'on découvrait toujours de nouvelles particules, le monde de l'infiniment petit grace aux colossales forces cachées dans l'atome. La plupart de ceux qui sont en fin de carrier ou déjà à la retraites ont ainsi fait un passage plus ou moins long dans l'Univers du nucléaire à qui ils doivent tout. Ils ne se sont donc jamais interessé à ce qui pouvait lui succeder si ce n'est un autre nucléaire, une autre branche du nucléaire et elles sont plurielles avec deux grandes promesses la réduction des sous produits de fission qui de dechet deviendrait de nouvelles sources mais bien plus difficiles à maitriser, un challenge à solutions elles même multiples et dont il faut choisir la bonne..... s'il en existe effectivement une meilleure que les autres, et sur lesquelles les tentatives ont déjà été nombreuses sans résultat...pour l'instant. Dans une autre voie très éloignée de cette derniere, à l'opposée de la fission des élements lourds, on trouve la fusion des éléments légers, mais là encore les difficultés sont nombreuses comme les solutions... mais le reulta plus lointain que pour la fission déjà bien connue, au moins dans ses bases les plus rustiques. Bref, ce fut un monde dans lequel partant de rien il a été facile de produire rapidement du résultat...mais de moins en moins au fur et à mesure que les resultats étaient atteints, les plus faciles. Le spectaculaire s'est vite effacé devant les difficultés à progresser, conduisant à ne plus être la voie royale pour se faire un nom dans le monde de la science. les plus anciens doivent tout au nucléaire, pas les plus jeunes. les préférences scientifiques changeront fatalement, car les hommes sont mortels même ceux qui se parent d'un titre d'immortel. Serge Rochain
ThB
Les scientifiques pro atome dont vous parlez sont plus proche de la fin que les scientifiques plus jeunes qui devront assumer l'égoïsme des anciens. Comment avoir une vision de long terme (sur 40/50 ans) si notre espérance de vie ne dépasse pas 25 ans? C'est cette génération (les boomers) qui a bénéficié de tous les avantages que nous ont procurés les énergies fossiles. Elle ne veut pas changer même à la marge son mode de vie. Cette génération n'arrive pas à imaginer une autre façon de vivre (tout aussi confortable) et s'accroche au nucléaire comme un homme à la mer à sa bouée. Je ne suis pas contre le nucléaire, mais avant de se lancer dans cette voie on fait en sorte que les économies d'énergie soient valorisées à leur juste valeur. Que la maitrise de l'intermittence soit étudiée. Pour maitriser l'intermittence il faudrait que des solutions soient apportées certaine vont dans le sens de l'optimisation de la production de l'énergie. Depuis 30 ans (au moins)les tarifs, modulables HP/HC, voir EJP maintenant Tempo, ont été créés pour digérer la production des centrales. Ces dernières ont une production d'énergie qui n'est pas aussi variable que nécessaire. Ces variations ont des conséquences néfastes sur la viabilité des centrales d'autant que la variabilité de l'équilibre du réseau est en forte augmentation Les ENR contribuent a cette variation, mais il est trop facile de jeter le bébé avec l'eau du bain. Pour coller à la production des centrales, pourquoi avoir inventé les tarifs réduits et pourquoi ils ne changent pas pour s’adapter à la production des ENR? Le faire serait peut-être (peut-être pas) mettre définitivement hors course le nucléaire?
Etienne Leroy
Rochain, voilà un beau morceau de prose bien-pensante, nappée d’une fausse nuance et d’un vrai mépris générationnel. On y devine ce vieux réflexe de culpabilisation : "les boomers ont profité des fossiles, maintenant qu’ils se taisent et acceptent notre intermittence avec gratitude." Mais au fond, ton propos, c’est toujours le même : la croyance qu’avec un peu de sobriété heureuse et des tarifs Tempo, on va stabiliser un réseau moderne et décarboné. Accroche-toi bien, parce qu’on va dérouler calmement. D’abord, cette attaque sur la génération qui « s’accroche au nucléaire comme à une bouée ». Eh bien oui. Parce que le nucléaire, contrairement aux renouvelables intermittents, est la seule technologie bas carbone, pilotable, dense, industrielle, éprouvée, et scalable. Une bouée, donc ? Non. Un pilier. Ce n’est pas une question d’imaginaire, c’est une question de physique. Le confort que tu dis pouvoir préserver « autrement », il est énergivore. Tu peux le repeindre en vert ou en bois flotté, il n’en sera pas moins exigeant en kWh fiables. Tu dis que tu « n’es pas contre le nucléaire », mais tu en dessines la disparition en douce, à coups de "si on valorisait mieux les économies d’énergie", "si on adaptait mieux les tarifs", "si on maîtrisait mieux l’intermittence". Beaucoup de si, aucune solution. En réalité, tu n’acceptes le nucléaire qu’en tant qu’ultime recours, à condition qu’il soit battu à plate couture par des illusions tarifaires et des micro-ajustements comportementaux. Mais tu inverses la logique : ce sont les autres moyens qu’il faut mettre à l’épreuve de la réalité, pas le nucléaire. Quant à ta réflexion sur les tarifs modulés (HP/HC, EJP, Tempo…), leur existence prouve… quoi au juste ? Que le système électrique a toujours géré des variations ? Oui. Mais à une époque où ces variations étaient prévues, lentes, pilotées, pas causées par une météo aléatoire sur des milliers de MW injectés sans garantie de disponibilité. Tu compares des ondulations prévisibles à un chaos météo-juridico-industriel. Pas sérieux. Enfin, ce fantasme que l’on pourrait « adapter les tarifs » pour épouser les courbes de l’éolien et du solaire est techniquement et économiquement bancal. D’abord parce que la majorité des gens ne peuvent pas déplacer leur consommation. Ensuite, parce que les signaux prix varient trop brutalement pour être absorbables par les usages domestiques. Et surtout, parce que ce sont les usages essentiels (santé, chauffage, industrie) qui nécessitent de la continuité, pas des signaux clignotants de marché spot. Tu proposes de « coller à la production », mais une société moderne exige exactement l’inverse : que la production colle à la demande. Parce que l’électricité n’est pas un caprice, c’est un socle civilisationnel. Alors non, le nucléaire ne sera pas « mis hors course » par un jeu de tarifs fantasques et une foi en la vertu frugale. Il tiendra la ligne quand ton système d’optimisation aura épuisé ses illusions. Et ce jour-là, la bouée nucléaire aura le goût d’un salut bien mérité.
ThB
Etienne Leroy, pourquoi ce tutoiement?
Il n'y a pas de mépris générationnel, les comportements des citoyens dans les années 60 sont excusables, car ils ne savaient pas, ils sortaient de guerres et de privations. Il n'est pas juste de reprocher à ceux qui ne savaient pas leurs inconséquences. Mais depuis quelques années déjà ils ne peuvent plus se cacher derrière leur petit doigt. Les infos fusent de toutes parts, leur égoïsme est criant ces mêmes qui criaient le slogan "sous les pavés la plage" ont retourné leur veste, ils affichent maintenant comme maxime "après moi le déluge".
Les solutions de stockage de l’énergie sont essentielles. Elles permettent d’utiliser l’énergie là où elle est produite, ce qui réduit la pression sur le réseau dans son ensemble. La France semble être le pays qui a le mois investi dans les solutions de stockage est-ce un hasard? La France accuse un sérieux retard en matière de stockage d’énergie. Ce nouvel inventaire mis en place par la Commission européenne ne fait que confirmer ce constat.
https://ses.jrc.ec.europa.eu/storage-inventory-maps
Rochain Serge
THB vous vous donnez sans doute beaucoup de mal pour rien.....il y a déjà longtemps que je zappe les commentaire de ce Monsieur grossier et qui ne sait même pas de quoi il parle. Pour ma part je m'en tient à des faits qui m'on t appris à travers le temps que le nucléaire ne se maintient depuis toujous qu'à grands coups de mensonges depuis 60 ans... Non nous n'avons jamais eu l'électricité la moins chère d'Europe, non les renouvealbles éolien et solaires sont pilotables et même bien plus que le nucléaire comme RTE nous en a encore fait la démonstration hier dimanche....et le reste est à l'avenant, le nucléaire est la pire des solutions pour produire de l'électricité, et les renouvelables la meilleure et le reste du monde l'a bien compris. Le nucléaire est en train de ruiner la France et pour le justifier EDF va même jusqu'à payer les réacteurs que l'on construit en Angleterre, c'est à dire que ce sont les français qui les paieront....on maintien ainsi l'illusion que l'Angleterre ferait un retour vers le nucléaire comme de "nombreux" (?) autres pays dans le monde qui, pourtant ferment plus de réacteurs qu'il n'en n'ouvre. Le mensonge est la politique du nucléaire, dans les prix, dans les délais, dans les possibilités, dans la rentabilité, dans la réalité !
Etienne Leroy
Rochain… Toujours égal à lui-même : un flot d’approximations criardes servi avec la suffisance de celui qui confond conviction avec connaissance, et qui croit que répéter ses mantras remplace une démonstration. Commençons par le clou du spectacle : les "faits" selon Saint Rochain. « Le nucléaire ne se maintient que par le mensonge depuis 60 ans ». Quel panache ! Et pourtant, dans la vraie vie — celle des données, des agences indépendantes, des comparaisons internationales — le nucléaire a permis à la France de décarboner massivement son électricité, d’avoir une sécurité d’approvisionnement enviée et, pendant plusieurs décennies, des prix stables et compétitifs, notamment par rapport à l'Allemagne, qui a sacrifié des centaines de milliards à l’intermittence et au gaz russe. « Non, nous n’avons jamais eu l’électricité la moins chère d’Europe ». Ah bon ? Alors les statistiques d’Eurostat et de l’AIE disent quoi ? Parce qu’elles ont longtemps placé la France dans le peloton de tête des prix les plus bas pour les ménages. Et ça, avant même les tarifs régulés et les tarifs sociaux. Mais bon, Rochain doit confondre l’Europe avec l’île de Samso. « Les renouvelables sont pilotables, plus que le nucléaire ». Formidable ! Il fallait oser. Le soleil se lève désormais sur commande, et le vent souffle à la demande. Rochain a manifestement confondu « pilotage » avec « délestage », voire « mirage ». Car s’il suffisait d’un PowerPoint de RTE pour rendre l’éolien pilotable, on se demande pourquoi on paie des capacités de back-up au gaz, des batteries à milliards et des importations d’urgence. « Le nucléaire est en train de ruiner la France ». Étrange alors que le nucléaire reste le plus gros producteur d’électricité en France avec plus de 62 % du mix en 2024, qu’il contribue aux exportations massives vers les pays voisins, et qu’il garantit encore une base stable pour la réindustrialisation électrique. Ce n’est pas le nucléaire qui ruine la France, ce sont les demi-mesures, les revirements, et les dogmes antinucléaires obstinés — les siens, en somme — qui ont engendré un sous-investissement chronique. « EDF paie pour construire les réacteurs en Angleterre ». Désinformation crasse. EDF est un investisseur sur Hinkley Point C, oui, comme tout groupe industriel dans un projet de long terme. Il n’a pas « payé pour faire plaisir aux Anglais » mais pour développer un parc, amortir les coûts fixes du design EPR, capitaliser sur l’expérience industrielle et sécuriser un retour sur investissement. C’est de l’économie industrielle, pas du troc idéologique façon Rochain. « Les autres pays ferment plus de réacteurs qu’ils n’en ouvrent ». Tiens, et que fait la Chine ? L’Inde ? Les États-Unis qui rallongent la durée de vie de dizaines de réacteurs ? Le Canada ? La Pologne qui entre dans le nucléaire ? La Corée du Sud qui a repris son programme ? Le Japon qui redémarre ses unités ? Même la Belgique, après tant d’atermoiements, prolonge ses réacteurs. Le monde ferme du vieux charbon et ouvre du nucléaire nouveau. Il faut avoir la vue d’un bouchon dans une flaque pour ne pas le voir. Bref, Rochain nous rejoue son éternel couplet : "tout est mensonge sauf moi". Il aligne les anathèmes comme d'autres collectionnent les timbres, convaincu que sa foi anti-nucléaire le dispense de toute rigueur. Mais désolé Serge, ici c’est pas Twitter : les faits ont encore droit de cité, et les âneries que tu débites en continu se démontent point pour point, comme je viens de le faire. Et pendant que tu dénonces le nucléaire comme une relique du passé, le monde entier se rappelle qu’une production pilotable, décarbonée, dense et souveraine, c’est tout sauf dépassé — c’est indispensable. Et puisque tu veux parler de mensonges, commence donc par balayer devant ta porte : ils sont tous dans ce que tu débites, en boucle, sans source, sans nuance, sans limite.
GV
Merci à tous pour votre participation, voici le bilan du débat :
Serge Rochain s’est encore imposé comme leader incontesté du renouvelable, invaincu depuis maintenant 7 saisons consécutives. Ses arguments font toujours mouche et laissent groggy ses contradicteurs au premier rang desquels sirius, Jérôme RYCKEWAERT et PK font pâle figure et peinent à exprimer un point de vie crédible. Studer apparaît une fois de plus laminé et malgré les tentatives désespérées de Denis Margot pour défendre sa coqueluche (le nuke) ce dernier s’est encore retrouvé en position de faiblesse face au rouleau compresseur Rochain qui a réduit sa pensée déjà relativement pauvre, à néant.
Ici le Poste Central de CDE, à bientôt pour un nouveau débat animé !
Philippe Charles
Brillante synthèse GV. J’ajouterai simplement que notre vainqueur est aussi très doué en placement de produits dont il est lui-même l’auteur 😊
Malta Sagnier
C'est une victoire bien méritée tant il fait oeuvre de pédagogie en prenant sur son précieux temps pour répondre de manière détaillée et étayée à celles à ceux qui ont un avis différent, ou simplement aux intervenants novices sur le sujet.
Serge Rochain
Mon cher Philippe, vous y retrouveriez les arguments développés ici, et toujours accompagnés des preuves qui les justifie, une sorte de digest de plusieurs années de débats entre la raison démontrée et les dogmes affirmés.
Denis Margot
Ajoutons, depuis que le brillant Rochain et ses complices s’échinent à insulter leurs contradicteurs et à fournir des arguments foireux, que l’opinion publique en France (et même en Allemagne, qui l’eut cru ?) a largement viré de bord et qu’elle est maintenant favorable au N et à tous les avantages qu’il présente (malgré ses inconvénients). Bravo les pastèques et bravo Rochain, vos efforts n’auront pas été vains !
Hélène de la R…
Leurs efforts auront été d’autant moins vains que contrairement à ce que vous laissez entendre, ce sont essentiellement les ENRv qui se sont développées ces dernières années, énormément plus que le nucléaire. Mais après l’échec que vous avez subi lors de ces échanges par messages interposés, je comprends que vous soyez aigri, blessé dans votre orgueil, et prêt à tout pour avoir le dernier mot quitte à raconter n’importe quoi qui vous passe par la tête. Cordialement HDLR.
Denis Margot
@Madame la baronne. Merci de vous préoccuper de mon orgueil, j’en suis très flatté. Sachez cependant que les ENRi représentent moins de 13% de l’électricité en 2024 malgré les investissements colossaux qui y sont consacrés et malgré la priorité douteuse dont elles font l’objet devant le N. Le N assure encore 67% des besoins, mais a régressé avec la fermeture de Fessenheim et autres galanteries, cadeaux de vos amis écolos. Le mix français reste cependant excellent avec une moyenne annuelle de 33 g/kWh (electricitymap), loin, très loin devant votre idole tout ENRi allemand scotché sur un détestable 334 g, 1000% pire que le modèle français et certainement incapable de faire partie de la solution. Même le Danemark, l’exemple à suivre, fait pâle figure avec un médiocre 120 g. Je dis sans doute n’importe quoi, mais la réalité est têtue et il va vous être difficile de continuer à l’ignorer, mais j’observe que vos compétences en la matière sont grandes et que la réalité n’a sans doute pas tant d’importance à vos yeux. Cordialement, DM.
Hélène de la R…
@ Margot Je vous en prie, soyez économe de votre mépris, il y a trop de nécessiteux. Avec votre commentaire, je comprends mieux d’où vient votre vision étriquée et vos chiffres sélectionnés en mode cherry picking, vos œillères vous empêchent d’avoir une vision globale, le recul suffisant et nécessaire. Le changement climatique est une affaire mondiale, ce n’est donc pas les seules données de notre petit pays qu’il faut considérer. A l’échelle mondiale, la production mondiale d’électricité est assurée par du nucléaire à hauteur de 9,2 % et par des ENRv à hauteur de 30,2%. L’électricité de l’UE provenait à 47 % de sources renouvelables en 2024, selon le bilan publié par la Commission européenne en mars. C’est 3 points de mieux qu’en 2023, avec un pic historique dépassé en avril 2024, à 54 % de la consommation d’électricité européenne d’origine renouvelable. Alors en effet, les faits sont têtus ! Et cet écart grandit d’année en année. Mais ces données, je sais qu’elles vous dérangent, vous préférez donc les ignorer et choisir méticuleusement celles qui correspondent le mieux à votre idéologie. C’est mesquin et regrettable mais je ne désespère pas, vous êtes sur la bonne voie car c’est déjà un 1er pas de reconnaître que, je vous cite : « Je dis sans doute n’importe quoi ». Bien à vous, HDLR.
Serge Rochain
les pires insultes sont les allégations non démontrées dans un échange supposé honnête, et les arguments foireux ne sont jamais que ceux que vous ne pouvez pas réfutés, que l'opinion, qui ne vaut qu'une conviction, rejette des arguments n'a jamais démontré qu'elle soit une vérité, contrairement aux arguments qui résultent de cette vérité démontrée que les aveugles refusent de voir. Quant à l'Allemagne elle ne vire pas de bord et le nucléaire n'y reviendra jamais, vous n'avez qu'un nouveau chancelier qui, ayant toujours été pronucléaire, démontre simplement qu'il est incapable de revenir vers le nucléaire contre une opinion publique qui y est toujours hostile, il ne représente donc que lui même et promet de faire ce qu'il peut pour ne pas empécher la France de persister dans son erreur, laquelle n'est pas une erreur de la France mais de Macron.... deux tenant d'un pouvoir qui leur permet d'entrainer leur pays dans de mauvaises barques, sauf pour ce qui concerne l'Allemagne dont les rameurs le font a contre courant du souhait de leur chancelier
Serge Rochain
Insulter mes contradicteurs ? Que disiez vous Margot à propos de ce cucurbitacé ?
Etienne Leroy
Rochain, c’est l’illusionniste du débat énergétique. À chaque message, il nous sert un cocktail indigeste : une bonne dose d’attaque ad personam, un zeste de comparaisons biaisées, une rasade d’autocitations en boucle, et un blender de concepts mal digérés. Le tout servi avec cette suffisance condescendante qui le caractérise si bien. Il ne débat pas, il assène. Il ne démontre rien, il répète. Et lorsqu’il est pris en défaut, il change de sujet ou accuse son interlocuteur de dogmatisme — projection classique du pseudo-sachant qui confond volume de texte et pertinence. Son grand classique, c’est de comparer les parts mondiales du nucléaire et du renouvelable pour décréter que l’un est « décadent » et l’autre « l’avenir ». Il oublie juste que la majorité des ENR mondiales sont de l’hydroélectricité (qu’il ne contrôle pas), que le solaire et l’éolien nécessitent des back-ups massifs, et que les pays qui s’en remettent le plus aux ENRi ont aussi les plus fortes émissions par kWh. Mais peu importe : pour Rochain, une éolienne vaut toujours mieux qu’un réacteur, même si elle ne tourne pas et flingue le réseau. Quant à sa prétendue « vérité démontrée », elle repose quasi exclusivement sur… Rochain lui-même. Il cite ses anciens commentaires comme s’ils avaient force de loi, s’auto-canonise comme champion du débat, et voit toute objection comme une hérésie. Le réseau électrique ? Il le comprend comme un jeu de Lego. L’intermittence ? Il l’appelle « pilotage ». Les pertes d’amortissement ? « Pas grave, l’énergie est gratuite ». L’Allemagne ? Un modèle, malgré ses centrales à charbon, ses blackouts menaçants et ses tarifs délirants. Mais tout ça, il l’emballe dans des paragraphes interminables pour donner l’illusion de profondeur. En réalité, c’est de la pâte à mots : épaisse, collante, et vide de rigueur. Le plus comique, c’est son ton professoral : « Est-ce clair ? », demande-t-il, après avoir noyé son interlocuteur sous une avalanche de demi-vérités et de confusion volontaire. Oui, Rochain, c’est limpide : tu tournes en rond dans ta propre logique, tu brandis des chiffres comme un gourou agite ses talismans, et tu refuses toute contradiction au nom d’une cause que tu as visiblement cessé de comprendre. La vérité, c’est que le réel t’a déjà échappé. Les sondages tournent en faveur du nucléaire, les gouvernements changent de cap, même tes modèles fétiches comme l’Allemagne ou le Danemark en reviennent. Mais toi, tu continues à réciter ton bréviaire militant, en t’auto-décernant des médailles de cohérence. Tu ne fais pas de la pédagogie, Rochain. Tu fais de l’enfumage. Et à force de jouer au prophète infaillible, tu ne dialogues plus avec les autres — tu prêches dans le désert.

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